MORBIHAN | LA CÔTE SAUVAGE DE QUIBERON
Si vous aimez l’air vivifiant de la mer et les éclats d’embruns, la côte sauvage de Quiberon en Bretagne est faite pour vous ! J’affectionne plus particulièrement cet endroit pour sa beauté naturelle et ses points de vue panoramiques sur les falaises de granite.
Sublime trait d’union entre le Morbihan et le Mor Braz, la presqu’île de Quiberon s’avance dans l’océan Atlantique où s’étire une côte sauvage aux paysages vivifiants. Elle s’étend sur 8 kilomètres depuis la Pointe du Percho jusqu’au Château Turpault. Propriété du Conservatoire du littoral, elle est sans cesse tourmentée par la mer et les vents. Même par temps calme, les vagues viennent se fracasser bruyamment sur les falaises escarpées, provoquant des jaillissements d’écume. Depuis des millénaires, l’érosion y a façonné d’innombrables criques, récifs, grottes et arches qui ne se dévoilent bien souvent qu’à marée basse.
Le paysage de la côte sauvage s’est modelé au gré des mouvements tectoniques et se transforme en permanence. Les falaises obliques déchirées par les houles ainsi que la taille des gros galets montrent la puissance et la force colossale des éléments naturels.
Quelle que soit la saison et la météo, la côte sauvage de Quiberon accroche le regard et marque les esprits. Tous les sens sont en éveil : un spectacle visuel magique, le bruit du fracas des vagues sur les rochers, les gouttes d’écume qui éclaboussent ou encore le parfum de la mer agitée.
Pour découvrir la côte sauvage, empruntez la route côtière jalonnée de nombreuses aires de stationnement et longez le sentier côtier piétonnier.
La luminosité sur les falaises à perte de vue est unique et si photogénique. Cet endroit reste un de mes spots préférés tant les couleurs, le temps et l’océan peuvent changer en quelques instants et devenir tout aussi extraordinaires.
Niveau météo, j’ai eu de la chance de pouvoir profiter du ciel bleu puis d’un ciel plus couvert, un joli contraste ! Je me suis arrêtée à Port Bara et à Porz Stang où j’ai pu m’amuser à photographier les courbes rocheuses de la côte et l’eau turquoise.
La marée étant montante, je n’ai pas pu accéder à certains sites célèbres tels que l’arche de Port Blanc ou la grotte de Port Bara. Ce n’est que partie remise et une bonne excuse pour revenir une prochaine fois !