CHARENTE | LES CARRIÈRES DE GUIZENGEARD

Depuis plusieurs mois déjà, les carrières de Guizengeard étaient dans un petit coin de ma tête, attendant patiemment le retour des beaux jours pour aller les explorer. C’est malgré tout sous un temps maussade que j’arrive sur les lieux.

Encore peu connues dans la région, elles étaient à l’origine une exploitation d’argile blanche (appelée aussi kaolin) puis lors de leur abandon, elles se sont gorgée d’eau de pluie. La nature a repris le contrôle des lieux et en a fait un paysage idyllique, créant deux lacs aux eaux bleues et cristallines. Ces derniers sont entourés de hautes falaises blanches possédant des cheminées de fée sculptées dans la roche. Le contraste entre les éléments, et notamment cette couleur turquoise presque irréelle, est complètement séduisant.  

Un sentier a été aménagé avec quelques panneaux d’interprétation, permettant d’en apprendre d’avantage sur l’histoire du site, la faune et la flore locale.
Le parcours débute à travers des pousses de bruyères et de fougères parsemées au pieds des grands pins. Plus je m’approche des lacs, moins la végétation est dense. Une fois le chemin dégagé, je découvre le premier lac d’un bleu sombre. Les falaises se reflètent dans les eaux ondulés du lac, créant un miroir presque parfait. 
Je continue en direction du second lac pour un spectacle plus que somptueux. La beauté du bleu turquoise est saisissante, sa couleur changeant en fonction de la luminosité. Je me demande si je n’ai pas changé de latitudes en plongeant mon regard dans ce merveilleux lagon bleu. L’eau y est tellement pure qu’aucune vie ne s’y est encore développée. Il faudra attendre des années pour que le lac verdisse comme son voisin.
Je décide de prendre un peu plus de hauteur en atteignant les falaises pour avoir une vue un peu plus large du site. 

Le cheminement se poursuit ensuite en faisant le tour du lac avant de regagner le parking.
Pour les amateurs de faune, ouvrez l’oeil, vous pourrez peut-être apercevoir un guêpier, petit oiseau migrateur qui niche dans les trous des falaises.

C’est un site atypique mais il reste fragile. Il est interdit de s’y baigner, même juste les pieds, ou d’allumer des feux sur les rives. Il doit être respecté pour sa préservation et sa protection. 

Un paradis encore secret de 95 hectares idéel et idyllique pour se ressourcer.

Informations pratiques

Distance : 3km

Durée : 1h

 

Parking à côté de l’église de Guizengeard.