IRLANDE | LA PRESQU’ÎLE D’HOWTH

Si vous êtes de passage à Dublin et un amateur de randonnée, la presqu’île de Howth est un incontournable. A seulement 25 minutes au Nord-Est de la capitale irlandaise, ce petit village de pécheurs possède de nombreux sentiers qui vous plongent en pleine nature sauvage, entre océan, falaises vertigineuses et prairies verdoyantes.

 

Il existe 4 « cliffs paths » (en boucle et balisage de couleur) qui vous permettent de découvrir la presqu’île en longeant en grande partie les falaises sur 6km, 7km, 8km ou 10km.
Pour ma part, j’avais un peu de temps alors j’ai décidé de suivre celui de 8km mais finalement en bifurquant à droite à gauche sur le chemin de retour, j’ai parcouru 12km.

Les itinéraires sont accessibles à tous, il faut juste faire un peu attention lorsqu’on suit la courbe des falaises, surtout lors de vents violents.

Depuis le petit port de Howth, il faut emprunter sur plusieurs mètres une route goudronnée un peu raide (histoire de se mettre en jambe) pour atteindre le début du sentier (commun aux 4 parcours jusqu’au phare). Le panorama sur le port de Howth et l’île Ireland’s Eye est une jolie mise en abîme de ce qu’il m’attend quelques mètres plus loin.
Mes pieds foulent à peine le sentier en terre battue que je suis émerveillée par la beauté du paysage. Il y a beaucoup de vent, les vagues déchaînées se fracassent avec un bruit sourd sur la roche en contre-bas. Cheveux dans le vent, souffle coupé, j’avance progressivement et prudemment, les yeux écarquillés et le sourire aux lèvres de pouvoir profiter d’un tel spectacle. Le ciel s’assombrit par moments alors que les rayons du soleil illuminent en arrière plan les montagnes irlandaises. Le jaune or des genêts parsemés entre les rochers offre un joli contraste. Le décor prend une tournure mystique, une atmosphère que j’aime tant. Je m’arrête presque à chaque mètre pour immortaliser cet instant magique.
Après 3km de marche, j’aperçois le phare Baily Lighthouse, posté sur un pan de falaise. La carte postale irlandaise continue. La luminosité à travers le ciel ténébreux est encore plus intense.

Plusieurs possibilités de chemins s’offrent à moi. Mon choix est automatiquement fait lorsque mon regard se pose au loin sur deux jolies petites montagnes situées au centre de la presqu’île. Je décide de rejoindre leurs sommets, en empruntant des sentiers à vue de nez. Faire son propre itinéraire est bien plus excitant.
Je quitte les rafales de vent pour me retrouver plus à l’abri à l’intérieur de la presqu’île. Après avoir traversé un petit bois, j’opte pour arpenter une vaste prairie de bruyères cendrées avant de grimper vers les deux sommets. La nature est tout aussi sauvage qu’au bord des falaises.
Une fois arrivée tout en haut, le vent m’attend de nouveau mais je l’oublie vite face au panorama qui s’étend devant moi. La vue sur Dublin, les montagnes de Mourne du comté de Down et l’immensité de l’océan est incroyablement belle. C’est la fin de la journée, le soleil commence à se coucher, lançant derrière lui une lumière dorée entre les gros nuages.
J’admire une dernière fois cette vue unique avant de redescendre tranquillement pour rentrer à Dublin.

 

Informations pratiques

Distance : 6, 7, 8 ou 10km

Durée : le sentier de 8km se fait en 2h30 d’après les panneaux d’information d’Howth. Si vous manquez de temps, allez simplement jusqu’au phare (6km aller-retour).

 

Comment y accéder ?

Depuis Dublin il faut prendre le DART, équivalent du RER en France. Le billet aller/retour coûte environ 10 € par personne.
Tout le long du voyage vous pourrez admirer les paysages côtiers irlandais.

MORBIHAN | LA CÔTE SAUVAGE DE QUIBERON

Si vous aimez l’air vivifiant de la mer et les éclats d’embruns, la côte sauvage de Quiberon en Bretagne est faite pour vous ! J’affectionne plus particulièrement cet endroit pour sa beauté naturelle et ses points de vue panoramiques sur les falaises de granite.

Sublime trait d’union entre le Morbihan et le Mor Braz, la presqu’île de Quiberon s’avance dans l’océan Atlantique où s’étire une côte sauvage aux paysages vivifiants. Elle s’étend sur 8 kilomètres depuis la Pointe du Percho jusqu’au Château Turpault. Propriété du Conservatoire du littoral, elle est sans cesse tourmentée par la mer et les vents. Même par temps calme, les vagues viennent se fracasser bruyamment sur les falaises escarpées, provoquant des jaillissements d’écume. Depuis des millénaires, l’érosion y a façonné d’innombrables criques, récifs, grottes et arches qui ne se dévoilent bien souvent qu’à marée basse.

Le paysage de la côte sauvage s’est modelé au gré des mouvements tectoniques et se transforme en permanence. Les falaises obliques déchirées par les houles ainsi que la taille des gros galets montrent la puissance et la force colossale des éléments naturels.
Quelle que soit la saison et la météo, la côte sauvage de Quiberon accroche le regard et marque les esprits. Tous les sens sont en éveil : un spectacle visuel magique, le bruit du fracas des vagues sur les rochers, les gouttes d’écume qui éclaboussent ou encore le parfum de la mer agitée.

Pour découvrir la côte sauvage, empruntez la route côtière jalonnée de nombreuses aires de stationnement et longez le sentier côtier piétonnier.

La luminosité sur les falaises à perte de vue est unique et si photogénique. Cet endroit reste un de mes spots préférés tant les couleurs, le temps et l’océan peuvent changer en quelques instants et devenir tout aussi extraordinaires.
Niveau météo, j’ai eu de la chance de pouvoir profiter du ciel bleu puis d’un ciel plus couvert, un joli contraste ! Je me suis arrêtée à Port Bara et à Porz Stang où j’ai pu m’amuser à photographier les courbes rocheuses de la côte et l’eau turquoise.

La marée étant montante, je n’ai pas pu accéder à certains sites célèbres tels que l’arche de Port Blanc ou la grotte de Port Bara. Ce n’est que partie remise et une bonne excuse pour revenir une prochaine fois !