La Drôme Provençale : que faire ?

La Drôme Provençale regorge de pépites naturelles et culturelles. Voici quelques idées de visites pour découvrir cette belle région, où la lavande, l’olive et les vieilles pierres sont des incontournables !

La Drôme Provençale se situe au Sud de Valence, à l’est de Montélimar. Cette région possède de superbes paysages, aux tonalités violettes l’été avec les nombreux champs de lavandes.

Entre plaines et petites montagnes, les chants des cigales de sont jamais bien loin ainsi que les villages en pierre blanche sur leurs promontoire rocheux ! Ce décor éclectique est un appel au ressourcement en pleine nature, là où la foule de touristes n’est pas, comparé à la Provence.

Je vous partage quelques sites que j’ai découvert lors d’un séjour là-bas où j’ai eu un vrai coup de coeur pour la région !

les champs de lavande, l’or bleu

Les lavandes et leurs touches violettes colorent le paysage de la Drôme Provençale ! Vous apercevrez les longs rangs de plants à travers les vallons et les montagnes.

Je vous conseille de venir en juin, la floraison est déjà bien entamée et il n’y a pas trop de touristes.

 

Il existe trois variétés de lavande :

– l’officinale : aux reflets bleutés, son sous-arbrisseau mesure entre 20 et 70 cm. On la rencontre en Méditerranéen et sur les versants ensoleillés des Alpes. Elle est appelée lavande « fine » lorsqu’elle pousse en montagne. Sa qualité et sa rareté en font une huile essentielle assez chère. Elle est utilisée en parfumerie et cosmétique pour la délicatesse de son parfum

– l’aspic : ses fleurs violettes pâles apparaissent à la fin août et forment des épis au bout de longues tiges. Elle a besoin d’un fort ensoleillement, on la rencontre souvent à l’état sauvage. Son essence est extraite en matière de santé. Elle a des vertus apaisantes dans les cas de morsures et piqûres d’animaux.

– le lavandin : c’est un hybride naturel né de la reproduction entre la lavande officinale et l’aspic. Le lavandin cultivé doit sa multiplication à la bouture. Aussi, il possède des propriétés relaxantes avec son parfum acre. Il est utilisé dans les intérieurs ou pour les huiles de massage.

 

Les plantes sont mises à sécher au soleil pour les déshydrater. Elles sont ensuite distillées : la vapeur d’eau traverse le végétal pour en extraire l’huile essentielle.

Des producteurs et des distillateurs vous ouvrent leurs portes pour en savoir plus que la production d’huile de lavande.

 

Attention : il faut éviter d’aller dans les champs pour ne pas abîmer ou piétiner les lavandes, ce sont souvent des propriétés privés. Aussi, de nombreux insectes butinent les fleurs de lavande. Il ne faut pas les déranger.

champ de lavande
détail lavande
rang champ de lavande
champ de coquelicot en bord de route
détail lavande
champ de lavande avec foret en fond

explorer grignan, entre château, collégiale et bourg

Grignan est le village incontournable de la Drôme Provençale. La citadelle est construite sur un piton rocheux depuis le Moyen-Âge. Elle se développe au fil des siècles avec notamment les grands travaux d’embellissement. L’ancienne forteresse médiévale devient un remarquable palais de la Renaissance (1495). 

Les ruelles pour accéder au château sont superbes et bien végétalisées. Il y a aussi pleins de petites boutiques d’artisans et de créateurs.

Le chemin de ronde mène à la Collégiale Saint-Sauveur (1535) et offre un sublime panorama sur les toits des maisons en pierre et sur la région. Elle est de style gothique méridional et son entrée se fait par un très beau portail. J’ai eu un coup de coeur pour la splendide terrasse en damier.

 

Au XVIIe siècle, le comte de Grignan François de Castellane Adhémar exerce pendant près d’un demi-siècle les fonctions de lieutenant général et de gouverneur de la Provence. Son mariage avec Françoise Marguerite de Sévigné est à l’origine de la célèbre correspondance épistolaire échangée entre la marquise de Sévigné et sa fille, la comtesse de Grignan. Mme de Sévigné repose dans le chœur de la Collégiale et une statue en son honneur est dressée dans le bourg.
Grâce au souvenir de Mme de Sévigné, le château de Grignan est sauvé de la ruine. Aujourd’hui il est ouvert à la visite durant l’été.

clocher église avec vue sur drome provençale
panorama sur drome provençale
clocher église
ruelle avec restaurants
entrée château fort
façade abbaye
entrée abbaye
végétation dans village

où manger des ravioles ?

La raviole est un plat typique de la Drôme. Elle se compose d’une pâte de farine de blé tendre, d’œuf et d’eau qui entoure une farce à base de Comté, de fromage blanc et de persil.

Certains restaurants la revisite en changeant les ingrédients de la farce.

J’ai testé les ravioles du Royans au parmesan au Café des Vignerons à Grignan : un vrai délice ! Le restaurant possède une petite terrasse ombragée très agréable.

Pour les amateurs de pâtisserie, je vous conseille aussi leur cheesecake aux fruits !

 

assiette avec ravioles
cheesecake

visiter chamaret et sa tour médiévale

La découverte de Chamaret se fait à pied. Dominé par les vestiges de l’ancienne forteresse féodale, il reste encore l’enceinte médiévale, deux anciennes portes fortifiées et le donjon du XIVème siècle.

L’accès au donjon se fait par les petites ruelles aux maisons colorées ou en pierre. Encore une fois, la végétation aux airs méditerranéens est omniprésente : cactus, oliviers, pins, le tout avec le chant des cigales en fond !

Le donjon se visite d’avril à fin septembre. Son esplanade, accessible toute l’année, offre déjà un superbe panorama sur la région.

tour du château depuis ruelle
ruelle village
église provençale
vue panoramique drome provençale
tour du château à travers olivier
entrée château ruine
sentier dans foret
vue sur paysage provençale

découvrir la production d’huile d’olive

L’autre star de la Drôme Provençale est l’huile d’olive ! Les oliviers sont facilement reconnaissables avec leurs feuilles allongées et leurs fleurs ocres à la fin du printemps. Elles se transforment en olive pendant l’été.

 

Le processus de fabrication d’huile d’olive est simple :

– les olives sont récoltées à partir d’octobre, une fois qu’elles sont bien concentrées de soleil, de vitamines et d’oméga

– l’effeuillage et le lavage des fruits se font à l’eau froide

l’olive et son noyau s’éclatent contre une grille à l’aide de marteaux en acier (avant on utilisait une meule de pierre)

les noyaux sont éliminés

– le jus s’élabore pendant le malaxage lent à froid de la pâte d’olives

– après la décantation le jus suit son chemin dans une centrifugeuse où l’huile est séparée de l’eau et des éléments solides 

 

Plusieurs domaines et moulins ouvrent leurs portes au public pour partager leur savoir-faire ancestral et faire découvrir leur métier d’oléiculture.

detail branche olivier
bouteilles d'huile d'olive
détail olivier

le poët-laval, le village fondé par les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem

Classé parmi les Plus Beaux Villages de FranceLe Poët-Laval a conservé une partie des monuments de l’époque médiévale notamment son château et l’imposant donjon du XIIème siècle qui surplombe tout le village. La vue est imprenable sur les massifs alentours et les collines boisées depuis l’intérieur de la cour et au niveau des remparts.

Les vestiges de la chapelle romane Saint-Jean-des-Commandeurs se trouvent juste à côté : le clocher et une partie de la nef sont encore visibles.

Je vous conseille de vous promener à travers les ruelles, entre cactus, cyprès, pins parasols et brins de lavandes. Une vraie carte postale typique de la région ! 

Le Poët-Laval est l’un des berceaux de la fabrique d’objets artisanaux dans la région : quelques potiers et verriers ont leurs ateliers et magasins dans le village.

ruelle avec muret et fleurs
maisons en pierre village
chateau façade
detail porte village
ruine chateau avec vue

où dormir ?

Le Domaine du Colombier

 

L’hôtel 4* se situe à Malataverne, en plein coeur de la Drôme Provençale. Cette ancienne bastide du XIVème siècle servait de relais aux pèlerins.

Un immense parc arboré parsemé de fontaines et une piscine chauffée invitent à la relaxation et au ressourcement en pleine nature, au calme. 

Les chambres et les suites, au design très épuré et chic-campagne, ont une vue directe sur le parc et les environs. Des terrasses et balcons privatifs vous permettent de petit-déjeuner dans un cadre naturel incroyable.

 

Pour se restaurer :

– le restaurant gastronomique où le Chef Jean-Michel Bardet et son équipe élaborent à partir de produits du terroir et du potager de l’hôtel une cuisine créative 

– le bistrot 270 du Chef Anthony Monteremal qui travaille avec des produits de saison et des producteurs locaux

 

Les services +

– un espace de massage

– une salle de séminaire et de réception 

– un bar lounge

salle de restaurant
détail lit chambre hotel
façade hotel

Déguster les vins de la drôme provençale

La région de la Drôme Provençale possède plusieurs AOP niveau vignoble :

– Côtes du Rhône et de la vallée du Rhône

– Grignan-les-Adhémar 

– Cru Vinsobres 

– Coteaux des Baronnies

 

Les châteaux viticoles vous accueillent tout au long de l’année pour visiter la propriété, connaître leurs techniques de vinification et déguster leurs vins.

Certains organisent des ateliers oenotouristiques, des accords mets et vins ou encore des initiations à la dégustation.

Je vous conseille d’aller au Château Les Amoureuses situé à Bourg-Saint-Andéol. Il propose des visites sur rendez-vous où vous pourrez déguster ses vins AOP Côtes-du-Rhône et IGP Ardèche. Son immense chais est superbe, entre barriques en bois et amphores.  

Il possède également une belle boutique où vous retrouverez ses différents vins mais aussi sa production d’huile d’olive et du miel.

détail raisin

La Drôme Provençale vous a conquise ? Une prochaine idée de lieu pour un weekend ou pour les vacances ?

Ce n’est bien-sûr qu’une petite partie des sites à découvrir dans la région, il y a tant à voir là-bas ! Je compte y retourner bientôt pour poursuivre mon exploration à travers les lavandes et les oliviers et tester quelques randonnées.

liens utiles

– Prévisions météos sur Météoblue

– État des routes en temps réel sur Inforoutes Drôme

– Bonnes adresses et idées de séjour sur le site de l’Office de Tourisme La Drôme Provençale

Retrouvez toutes mes découvertes en France dans cette rubrique

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5 VISITES A FAIRE DANS LA VALLÉE DE LA DORDOGNE

La Dordogne est célèbre pour la richesse de son patrimoine culturel et son histoire. Zoom sur 5 sites à faire dans la vallée de la Dordogne, dans le Périgord Noir.

Qui dit Dordogne dit châteaux médiévaux sur leurs promontoires rocheux, villages typiques accolés aux falaises, balades en canoë, grottes ou, pour les plus gourmands, foie gras.

Retour sur mes 5 lieux préférés et incontournables situés dans le sud du département, dans le Périgord Noir.

Le Château de Beynac

Château le plus connu du Périgord, il fût construit en 1115 par les barons de Beynac sur une falaise vertigineuse à 152mIdéalement placé au pied de la Dordogne, le village et le château ont prospéré grâce à cette situation stratégique et au commerce fluvial. Les gabarres qui transportaient des noix, du bois ou encore du vin, devaient payer un droit de passage pour poursuivre la route vers Bordeaux. Au cours de la Guerre de Cent Ans, il sert de place forte française, la Dordogne servant de frontière entre la France et l’Angleterre.

Je débute la visite du château et je suis impressionnée par la grandeur des lieux. J’accède à plusieurs pièces où tapisseries et mobiliers d’époque Renaissance sont exposés : salle des gardes, cuisines, salle des états du Périgord où se réunissaient les barons. Le superbe escalier Renaissance qui donne sur un patio et la barbacane sont à voir. Le donjon carré accolé au logis est la partie la plus ancienne du château.

La vue panoramique sur le château et les environs depuis la terrasse de l’éperon est superbe, avec juste en face le Château de Castelnaud. 

Vous l’aurez surement reconnu, la forteresse a servi pour le tournage de nombreux films, notamment les Visiteurs, Jeanne d’Arc et bientôt The Last Duel, le dernier film de Ridley Scott qui sortira en 2021. D’où le fait qu’elle soit si bien conservée !

Informations pratiques

Horaires : tous les jours de 10h à 19h

Tarif : 9,50 € pour la visite libre 

Durée de la visite : 1h

Site internet

vue beynac canoe
tapisserie et meuble renaissance
escalier renaissance
vue dordogne
vue chateau depuis village
vue depuis tour
escaliers
façade chateau avec vue
barques contre bas

Où MANGER ?

Le Petit Jardin

Un cadre super charmant et cosy, entouré d’une végétation luxuriante : vignes, massifs, fleurs… J’ai pris le Beynac Bol : une salade avec du concombre, des tomates, du quinoa, du magret de canard, un oeuf et en dessert la traditionnelle tarte aux noix qui était succulente !

Ici les produits sont frais et locaux. Ils proposent aussi des crêpes et des glaces.

 

salade perigord
jardin restaurant
gateau noix

Les Jardins de Marqueyssac

Je suis arrivée à Marqueyssac à l’ouverture du parc et j’ai ainsi pu profiter seule de la tranquillité et du calme pendant une bonne quinzaine de minutes. Un vrai bonheur !
Construit sur un promontoire rocheux, le château, une demeure du XVIIIème siècle, est également ouvert à la visite. Sa toiture est faite avec un matériau typique de la région appelé la lauze (tuile de pierre) et elle pèse plus de 500 tonnes.
En contre-bas j’aperçois les 150 000 buis centenaires taillés à la main, dominant la vallée. Les jardins sont labellisés jardin remarquable et c’est largement mérité. Le travail minutieux pour avoir un tel rendu est énorme. La vue panoramique sur le Château de Castelnaud au loin à travers les pins et les buis sublime l’ensemble. Une atmosphère romantique et douce s’émane des lieux, je ne peux que succomber.

Après mettre aventurée à travers les buis par les petits sentiers aménagés, je décide d’aller jusqu’au belvédère (800m depuis le château). Entouré de verdures et longeant les falaises rocailleuses, le cheminement est très agréable avec de jolis points de vue sur la vallée de la Dordogne, des cascades, des cabanes en bois, des rocailles et une abondante végétation assez méditerranéenne.
A 192m d’altitude et à 130m au-dessus de la rivière, j’arrive face au panorama du belvédère. La vue est juste incroyable et c’est surement la plus belle du Périgord ! D’ici j’aperçois les châteaux de Beynac, Castelnaud et Fayrac ainsi que les villages classés parmi les plus beaux de France : la Roque-Gageac et Domme. En contre-bas la Dordogne sillonne le long des champs et des impressionnantes falaises.

Une fois mettre régalée visuellement, je poursuis la visite du site et je me retrouve dans un partie plus humide et forestière. Le parcours qui permet de découvrir les 22 ha des jardins fait 6km.

Informations pratiques

Horaires : tous les jours | juillet/août de 9h à 20h – avril/mai/juin/septembre de 10h à 19h – février/mars/octobre de 10h à 18h – novembre/décembre/janvier de 14h à 17h

Tarif : 9,90 € pour la visite libre 

Billet jumelé avec le Château de Castelnaud : 19 €

Durée de la visite : 1h30

Site internet

jardin buis
détail buis
jardin buis et demeure
panorama dordogne
fenetre cabane vue
allées buis dans forêt
vue sur dordogne
vus castelnaud buis
vue dordogne et falaises
buis et demeure
détail buis allée

Domme

Classée parmi les Plus Beaux Villages de France, la bastide a été construite en 1281 sur une falaise à 215m dans un but défensif.
L’entrée dans le village se fait par la Porte des Tours aux deux demi-tours. Des Templiers y furent emprisonnés et réalisèrent sur les murs des gravures encore visibles aujourd’hui.
J’ai particulièrement aimé les ruelles végétalisées et les devantures aux pierres dorées des boutiques joliment décorées quand on se dirige vers le cœur de la bastide par la Grand-Rue.

Au sous-sol de la halle se trouve une grotte naturelle à concrétions où abondent stalactites et stalagmites.

Depuis les remparts, aux bords des falaises, la vue sur la vallée de la Dordogne est très belle. On peut y admirer Beynac, Montfort et La Roque-Gageac. 

porte remparts
ruelle village
ruelle village
façade village
fleurs village
panorama dordogne
boutique village medieval

Le Château de Castelnaud

Construit au XIIème sur un éperon rocheux, le Château de Castelnaud est l’exemple parfait d’une fortification médiévale : remparts, logis, tours, chemin de ronde, donjon, mâchicoulis, haute et basse cour.

Du côté anglais pendant la Guerre de Cent Ans, il est repris par l’armée française en 1442 et restitué à la famille de Caumont, les propriétaires d’origine. Il fût abandonné à la Révolution, devenu carrière de pierres puis il est restauré jusqu’en 2012.

La forteresse domine la vallée de la Dordogne avec face à lui le château de Beynac. N’hésitez pas à prendre un peu de hauteur en grimpant dans les tours pour avoir une très belle vue sur la région.

Le château loge le musée de la guerre au Moyen-Âge qui possède une belle collection d’armes, armures et machines de guerre. Une jolie découverte de la vie quotidienne de cette époque avec également un jardin médiéval et des animations proposées par l’équipe du château. 

Informations pratiques

Horaires : tous les jours | juillet/août de 9h à 20h – avril/mai/juin/septembre de 10h à 19h – février/mars/octobre de 10h à 18h – novembre/décembre/janvier de 14h à 17h

Tarif : 10,90 € l’été et 9,90 € l’hiver pour la visite libre 

Billet jumelé avec les Jardins de Marqueyssac : 19 €

Durée de la visite : 1h

Site internet

vue chateau depuis village
musée guerre
exterieur chateau cour
vue remparts
façade chateau avec vue
exterieur chateau vegetation
fenetre chateau
exterieur chateau
remparts chateau

La Roque-Gageac

Classé parmi les Plus Beaux Villages de France, c’est le 3ème village le plus visité après le Mont-Saint-Michel et Rocamadour. La Roque-Gageac a cette particularité d’avoir ses habitations collés entre les falaises et la Dordogne. C’est vraiment impressionnant à voir ! 

La promenade est très agréable, les maisons ont toutes des tuiles brunes en lauze et des façades en pierre aux couleurs ocre et sienne. Le Manoir de Tarde domine le village avec ses deux corps de logis accolés à la tour. C’était l’ancienne résidence des évêques de Sarlat.

Gros coup de coeur pour la partie végétalisée vers l’église et son clocher-mur : bananiers, cactus, dattiers, palmiers offrent un décor totalement exotique !

palmier
maisons dans roche
vue village depuis dordogne
dattier
bananier
ruelle vegetalisée

ACTIVITÉS 

Session canoë avec Canoë Dordogne

J’ai fait le parcours de 9km depuis la Roque-Gageac jusqu’au Château de Milandes. C’est celui qui vous permet de découvrir les principaux châteaux de Beynac, Castelnaud, Fayrac et Milandes. J’ai mis 1h30 en faisant uniquement quelques pauses photos.

Beaucoup de monde sur la première partie jusqu’à Beynac, après c’est beaucoup plus calme et le paysage est plus sauvage !

 

Tarif : 17 € par personne

Le retour se fait en bus toutes les heures donc il faut bien calculer son coup !

vue canoe castelnaud
fleurs rivière

Vous l’aurez compris, en Dordogne, dès que l’on prend un peu de hauteur, les vues panoramiques sur la vallée et son riche patrimoine culturel sont sublimes !

Cet été, profitons de découvrir nos belles régions ! 

ITALIE | TURIN : LES SITES INCONTOURNABLES

J’ai séjourné 2 jours à Turin en septembre dernier lors de mon road-trip. Passer un peu de temps dans une ville italienne et découvrir ses atouts culturels me plaît toujours autant. Voilà quelques sites phares immanquables que j’ai beaucoup aimé.

1 | Prendre de la hauteur au Musée National du Cinéma

C’est LE monument emblématique de la ville ! Impossible de le rater avec son célèbre dôme, sa flèche à 167 mètres de haut et sa base aux multiples vitres.

A l’origine un temple pour la communauté juive a commencé à être construit mais les travaux jugés trop coûteux sont suspendus en 1868. La municipalité rachète le bâtiment et relance le chantier pour y installer un musée. Ce n’est qu’en 2000 que le Musée du Cinéma prend possession des lieux.

 Le billet d’entrée comprend la visite du musée (tous les étages) et en supplément vous pouvez accéder à l’ascenseur panoramique. J’ai choisi cette option.

Pour les personnes qui ont le vertige, qui ont peur du vide et des ascenseurs ce n’est pas une super idée. Bien évidemment j’en fais partie mais j’ai quand même décidé de tenter le coup. Ce n’est bien sûr qu’une fois à l’intérieur (petit groupe de 10 personnes) que je me rends compte que l’ascenseur est entièrement en verre. Je décide de fermer les yeux mais ma curiosité prend le dessus et je les réouvre en plein milieu du trajet, suspendue en plein vide. Encore une fois, ce n’était pas une bonne idée. Je tente péniblement de garder mon calme et mon sang froid, les yeux de nouveau clos jusqu’en haut. 85 mètres d’ascension c’est long. Mais une fois arrivée en haut, la vue incroyable sur Turin et les Alpes en arrière plan récompense mon courage.

Une fois de retour en bas je débute la visite du musée en passant à travers un grand rideau rouge, histoire de se mettre dans l’ambiance cinématographique. Le parcours de visite retrace la genèse du cinéma : théâtre d’ombre, effet d’optique, dispositifs de prise de vue et de tournage à travers le temps… La collection est très riche et les explications sont assez ludiques et interactives.
J’arrive au 3ème étage, au « tempio della Mole », la pièce phare du musée située en plein coeur de la coupole. Cette fois-ci mes pieds sont bien accrochés au sol ! Je vois au centre l’ascenseur en verre qui fait des aller-retours incessants et je me rends encore plus compte de cette vertigineuse hauteur. C’est tout de même assez fascinant ! J’ai l’impression d’être dans une cathédrale : cette grande nef avec ses petites chapelles aménagées et décorées sur des thématiques cinématographiques : western, peplum, science fiction, cartoon…
Des fauteuils de cinéma ont été installés tout autour, face à de grands écrans qui diffusent des petits films. Il ne manque plus que le pop-corn.
Les deux derniers étages abordent l’aspect technique du cinéma : effets spéciaux, son, montage, costume, dessin et même une story-board de Star Wars. La visite se clôture par une galerie d’affiches de films.

Cet endroit est certes très fréquenté mais on comprend très vite pourquoi une fois sur les lieux. La vue et le changement rapide d’écosystèmes sont immanquables dans votre découverte de la région !

Informations pratiques

Ouvert du mercredi au lundi de 9h à 20h

Tarif : 16,50€ musée + ascenseur
Billet coupe-file sur internet

2 | Visiter le Palazzo Reale

Ancien lieu de résidence de la Maison de Savoie après qu’Emmanuel-Philibert de Savoie transfère son duché à Turin en 1563. Le complexe abrite le palais résidentiel, l’armurerie, la Galleria Sabanda, le musée d’archéologie, des bibliothèques et des jardins à la française.

La visite commence par un majestueux escalier d’honneur entouré de dorures et de peintures murales à outrance. Je suis toujours émerveillée devant de telles œuvres grandioses même si je n’adhère pas pour la déco de chez moi ! Pour le coup la visite débute très bien.
J’accède à une succession de grandes salles, toutes aussi chargées les unes que les autres et assez ressemblantes : le salle du trône, celle à danser, à manger, du Conseil, les chambres… Un look classique pour un château du XVIème siècle.
Le salon de la Garde Suisse aura retenu toute mon attention avec son sol en damier et la grande cheminée, donnant à la pièce un air de films fantastiques. Vous aussi vous imaginer Harry Potter ?
La visite se poursuit dans la salle d’armes et d’armures, joliment disposées en trophée. J’étais assez emballée jusqu’à ce que je me rende compte que les dizaines de chevaux empaillés étaient des vrais.
Je quitte les lieux rapidement en passant dans les jardins réaménagés au XVIIème siècle par le célèbre Le Nôtre (Versailles), en direction de la biblioteca reale. Plus de 200 000 livres y sont conservés dont des chefs d’œuvre tels que l’autoportrait ou le codex de Turin de Léonard de Vinci. Seul hic, une visite privée était déjà sur place et je n’ai pas eu accès à toute la bibliothèque, à mon grand regret.

A voir également la galleria sabando qui possède une collection de tableaux des écoles piémontaises du XVème siècle et des maîtres italiens : Botticelli, Véronèse, Tintoret, Bellini… et d’Europe du Nord : Van Eyck, Van Dyck, Rubens et Rembrandt.

Le musée d’archéologie se trouve au sous-sol mais je n’ai pas eu le temps d’y jeter un œil.

Si vous souhaitez faire l’ensemble des sites il faut bien compter 3h de visite !

Informations pratiques

Horaires : Ouvert du mardi au dimanche de 9h à 19h

Tarif : 12 € pour accéder à tous les sites

3 | Tomber sous le charme de l’Eglise San Lorenzo

Ma passion pour l’architecture des églises m’a amené bien évidemment à celle de San Lorenzo, adossée au Palais Royal. Incontournable et discrète, ses façades austères du XVIIème siècle (qui ne ressemblent pas du tout à une entrée d’église traditionnel en passant) ne laissent aucun soupçon sur son intérieur plus qu’éblouissant. Le décor en marbres polychromes, les cascades de dorures et les sculptures raffinées me laissent sans voix. Le plus surprenant ? La coupole en forme de fleur à 8 pétales à 50m. Lors des équinoxes de printemps et d’automne à midi la lumière du soleil éclaire les fresques des chapelles latérales qui restent dans l’ombre tout le restant de l’année. Cette prouesse souligne l’ingéniosité de l’architecte qui était féru d’astronomie.

Leçon à retenir : même si une église ne paye pas de mine de l’extérieur, ne jamais hésiter à aller jeter un petit coup d’oeil, on ne sait jamais sur quoi on peut tomber !

4 | Découvrir un des monuments les plus anciens

Située juste derrière le Palais Royal, c’est l’un des monuments les plus anciens de Turin et ce fût l’une des quatre portes d’accès à la ville lors de la période romaine. Elle possède deux grandes arches pour le passage des chars et deux latérales plus petites pour les piétons.
Les deux tours avec des créneaux ont été rajoutées au Moyen-Âge.
La couleur des briques rouges du monument contraste avec les bâtiments construits autour, ce qui redonne à l’endroit un peu plus de ferveur.

Si vous passez dans le quartier, n’oubliez pas de passer au Mercato Centrale !

5 | Se promener sur la Piazza San Carlo

Petit coup de coeur pour cette jolie place italienne, à l’architecture typique turinoise, située à quelques mètres en face du Palais Royal.

Les deux églises symétriques Santa Cristina et San Carlo attirent mon regard alors que je passe devant l’imposante statue équestre d’Emmanuel-Philibert de Savoie, duc de Savoie et Prince de Piémont de 1553 à 1580.

6 | Admirer le coucher de soleil sur Turin et les Alpes

Le meilleur spot pour shooter le soleil couchant ? Direction le couvent des Capucins, accessible à pieds en une vingtaine de minutes depuis le centre ville. Il faut traverser le Pô pour atteindre l’autre rive et grimper jusqu’au couvent. Au même endroit se trouve également le musée de la montagne.

Arrivée tout en haut, bien à l’avance, j’ai profité de la vue panoramique sur la ville avec le contrefort des Alpes au loin pendant une bonne heure. Les dernières lueurs dorées s’évaporent des façades des monuments pour laisser place au crépuscule. Je suis fascinée face aux montagnes teintées de rouge telles embrasées par le soleil. Un spectacle magique.