IRLANDE | LA PRESQU’ÎLE D’HOWTH

Si vous êtes de passage à Dublin et un amateur de randonnée, la presqu’île de Howth est un incontournable. A seulement 25 minutes au Nord-Est de la capitale irlandaise, ce petit village de pécheurs possède de nombreux sentiers qui vous plongent en pleine nature sauvage, entre océan, falaises vertigineuses et prairies verdoyantes.

 

Il existe 4 « cliffs paths » (en boucle et balisage de couleur) qui vous permettent de découvrir la presqu’île en longeant en grande partie les falaises sur 6km, 7km, 8km ou 10km.
Pour ma part, j’avais un peu de temps alors j’ai décidé de suivre celui de 8km mais finalement en bifurquant à droite à gauche sur le chemin de retour, j’ai parcouru 12km.

Les itinéraires sont accessibles à tous, il faut juste faire un peu attention lorsqu’on suit la courbe des falaises, surtout lors de vents violents.

Depuis le petit port de Howth, il faut emprunter sur plusieurs mètres une route goudronnée un peu raide (histoire de se mettre en jambe) pour atteindre le début du sentier (commun aux 4 parcours jusqu’au phare). Le panorama sur le port de Howth et l’île Ireland’s Eye est une jolie mise en abîme de ce qu’il m’attend quelques mètres plus loin.
Mes pieds foulent à peine le sentier en terre battue que je suis émerveillée par la beauté du paysage. Il y a beaucoup de vent, les vagues déchaînées se fracassent avec un bruit sourd sur la roche en contre-bas. Cheveux dans le vent, souffle coupé, j’avance progressivement et prudemment, les yeux écarquillés et le sourire aux lèvres de pouvoir profiter d’un tel spectacle. Le ciel s’assombrit par moments alors que les rayons du soleil illuminent en arrière plan les montagnes irlandaises. Le jaune or des genêts parsemés entre les rochers offre un joli contraste. Le décor prend une tournure mystique, une atmosphère que j’aime tant. Je m’arrête presque à chaque mètre pour immortaliser cet instant magique.
Après 3km de marche, j’aperçois le phare Baily Lighthouse, posté sur un pan de falaise. La carte postale irlandaise continue. La luminosité à travers le ciel ténébreux est encore plus intense.

Plusieurs possibilités de chemins s’offrent à moi. Mon choix est automatiquement fait lorsque mon regard se pose au loin sur deux jolies petites montagnes situées au centre de la presqu’île. Je décide de rejoindre leurs sommets, en empruntant des sentiers à vue de nez. Faire son propre itinéraire est bien plus excitant.
Je quitte les rafales de vent pour me retrouver plus à l’abri à l’intérieur de la presqu’île. Après avoir traversé un petit bois, j’opte pour arpenter une vaste prairie de bruyères cendrées avant de grimper vers les deux sommets. La nature est tout aussi sauvage qu’au bord des falaises.
Une fois arrivée tout en haut, le vent m’attend de nouveau mais je l’oublie vite face au panorama qui s’étend devant moi. La vue sur Dublin, les montagnes de Mourne du comté de Down et l’immensité de l’océan est incroyablement belle. C’est la fin de la journée, le soleil commence à se coucher, lançant derrière lui une lumière dorée entre les gros nuages.
J’admire une dernière fois cette vue unique avant de redescendre tranquillement pour rentrer à Dublin.

 

Informations pratiques

Distance : 6, 7, 8 ou 10km

Durée : le sentier de 8km se fait en 2h30 d’après les panneaux d’information d’Howth. Si vous manquez de temps, allez simplement jusqu’au phare (6km aller-retour).

 

Comment y accéder ?

Depuis Dublin il faut prendre le DART, équivalent du RER en France. Le billet aller/retour coûte environ 10 € par personne.
Tout le long du voyage vous pourrez admirer les paysages côtiers irlandais.

ITALIE | LA LIGURIE : LA RÉGION EN PLEINE MONTAGNE

Comment ne pas résister au fait de passer la frontière pour aller en Italie quand on fait étape à Nice ? Pour ma part je ne me suis pas posée 36 questions, un rapide coup d’oeil sur le GPS et me voilà partie en quête de nouveaux paysages italiens.

Mes séjours en Italie commencent à être nombreux et j’ai toujours autant d’engouement pour ce pays. Il m’aura fallu à peine 30 minutes pour m’y retrouver une nouvelle fois. L’année 2020 débute plutôt bien. Ravie d’être de retour « à la maison » comme je me suis laissée penser, je décide d’arpenter les petites routes de montagne de la région de Ligurie, sans réel objectif.

Le relief devient plus abrupte, les montagnes parsemées de feuillus et de champs d’oliviers s’élèvent progressivement devant moi. Après plusieurs kilomètres à travers la route sinueuse, je choisis de faire étape à Apricale en voyant au loin le petit village perché au sommet d’une colline.

C’est la première fois que je vais l’Italie en période hivernale et je découvre avec surprise la même convivialité que l’on retrouve durant l’été. J’explore les minuscules ruelles médiévales bordées de maisons traditionnelles en pierre, aux volets vert sapin et bois. Un des charmes d’Apricale : les passages arqués et les escaliers qui font du village un vrai labyrinthe. A mon plus grand bonheur, cactus, succulentes et autres plantes exotiques arborent les devantures des habitations. J’arrive sur la place du village où plusieurs locaux discutent en se réchauffant autour d’un grand feu de bois, une tradition dans la région. Je retrouve la typicité de l’Italie que j’aime tant : les maisons colorées aux tons ocres et roses, les touches de doré, les façades de style Renaissance, les portes en bois massives, l’accent chantant, la vue sur les montagnes, l’atmosphère chaleureuse où on ressent qu’il fait bon vivre. L’église de Santa Maria degli Angeli située au-dessous de la partie principale du village vaut le détour pour son fronton et ses fresques du XVème siècle. Apricale est classé parmi les plus beaux villages italiens et c’est largement mérité !

Je reprends la route en direction d’Isolabona, un joli village situé au confluent de la Nervia et du Rio Merdanzo. L’accès principal au quartier historique se fait par un pont médiéval où l’on peut apercevoir le massif du Monte Toraggio.

A ne pas manquer : les fontaines du XVème siècle parsemées un peu partout, la Piazza Piccola, l’intérieur rococo de l’église et les pittoresques ruelles surnommées « carrugi » semblables à celles d’Apricale.

Je fais une dernière étape à Dolceacqua avant de repartir vers la France. Je suis agréablement surprise par la beauté de la ville. Son château en ruine, construit sur un promontoire rocheux, attire immédiatement mon regard ainsi que les façades colorées des maisons le long de la rivière. Une très belle vue d’ensemble !
Je traverse la Nervia en empruntant le pont médiéval à l’architecture atypique pour arpenter les vieilles ruelles pavées et savourer encore quelques instants de l’atmosphère italienne.

Ces villages nichés au coeur des montagnes sont des petits pépites patrimoniales, qui ont gardé tout leur charme historique et leur ambiance chaleureuse, loin de effervescence de la côte Méditerranéenne. Encore une jolie découverte italienne !  

ITALIE | TURIN : LES SITES INCONTOURNABLES

J’ai séjourné 2 jours à Turin en septembre dernier lors de mon road-trip. Passer un peu de temps dans une ville italienne et découvrir ses atouts culturels me plaît toujours autant. Voilà quelques sites phares immanquables que j’ai beaucoup aimé.

1 | Prendre de la hauteur au Musée National du Cinéma

C’est LE monument emblématique de la ville ! Impossible de le rater avec son célèbre dôme, sa flèche à 167 mètres de haut et sa base aux multiples vitres.

A l’origine un temple pour la communauté juive a commencé à être construit mais les travaux jugés trop coûteux sont suspendus en 1868. La municipalité rachète le bâtiment et relance le chantier pour y installer un musée. Ce n’est qu’en 2000 que le Musée du Cinéma prend possession des lieux.

 Le billet d’entrée comprend la visite du musée (tous les étages) et en supplément vous pouvez accéder à l’ascenseur panoramique. J’ai choisi cette option.

Pour les personnes qui ont le vertige, qui ont peur du vide et des ascenseurs ce n’est pas une super idée. Bien évidemment j’en fais partie mais j’ai quand même décidé de tenter le coup. Ce n’est bien sûr qu’une fois à l’intérieur (petit groupe de 10 personnes) que je me rends compte que l’ascenseur est entièrement en verre. Je décide de fermer les yeux mais ma curiosité prend le dessus et je les réouvre en plein milieu du trajet, suspendue en plein vide. Encore une fois, ce n’était pas une bonne idée. Je tente péniblement de garder mon calme et mon sang froid, les yeux de nouveau clos jusqu’en haut. 85 mètres d’ascension c’est long. Mais une fois arrivée en haut, la vue incroyable sur Turin et les Alpes en arrière plan récompense mon courage.

Une fois de retour en bas je débute la visite du musée en passant à travers un grand rideau rouge, histoire de se mettre dans l’ambiance cinématographique. Le parcours de visite retrace la genèse du cinéma : théâtre d’ombre, effet d’optique, dispositifs de prise de vue et de tournage à travers le temps… La collection est très riche et les explications sont assez ludiques et interactives.
J’arrive au 3ème étage, au « tempio della Mole », la pièce phare du musée située en plein coeur de la coupole. Cette fois-ci mes pieds sont bien accrochés au sol ! Je vois au centre l’ascenseur en verre qui fait des aller-retours incessants et je me rends encore plus compte de cette vertigineuse hauteur. C’est tout de même assez fascinant ! J’ai l’impression d’être dans une cathédrale : cette grande nef avec ses petites chapelles aménagées et décorées sur des thématiques cinématographiques : western, peplum, science fiction, cartoon…
Des fauteuils de cinéma ont été installés tout autour, face à de grands écrans qui diffusent des petits films. Il ne manque plus que le pop-corn.
Les deux derniers étages abordent l’aspect technique du cinéma : effets spéciaux, son, montage, costume, dessin et même une story-board de Star Wars. La visite se clôture par une galerie d’affiches de films.

Cet endroit est certes très fréquenté mais on comprend très vite pourquoi une fois sur les lieux. La vue et le changement rapide d’écosystèmes sont immanquables dans votre découverte de la région !

Informations pratiques

Ouvert du mercredi au lundi de 9h à 20h

Tarif : 16,50€ musée + ascenseur
Billet coupe-file sur internet

2 | Visiter le Palazzo Reale

Ancien lieu de résidence de la Maison de Savoie après qu’Emmanuel-Philibert de Savoie transfère son duché à Turin en 1563. Le complexe abrite le palais résidentiel, l’armurerie, la Galleria Sabanda, le musée d’archéologie, des bibliothèques et des jardins à la française.

La visite commence par un majestueux escalier d’honneur entouré de dorures et de peintures murales à outrance. Je suis toujours émerveillée devant de telles œuvres grandioses même si je n’adhère pas pour la déco de chez moi ! Pour le coup la visite débute très bien.
J’accède à une succession de grandes salles, toutes aussi chargées les unes que les autres et assez ressemblantes : le salle du trône, celle à danser, à manger, du Conseil, les chambres… Un look classique pour un château du XVIème siècle.
Le salon de la Garde Suisse aura retenu toute mon attention avec son sol en damier et la grande cheminée, donnant à la pièce un air de films fantastiques. Vous aussi vous imaginer Harry Potter ?
La visite se poursuit dans la salle d’armes et d’armures, joliment disposées en trophée. J’étais assez emballée jusqu’à ce que je me rende compte que les dizaines de chevaux empaillés étaient des vrais.
Je quitte les lieux rapidement en passant dans les jardins réaménagés au XVIIème siècle par le célèbre Le Nôtre (Versailles), en direction de la biblioteca reale. Plus de 200 000 livres y sont conservés dont des chefs d’œuvre tels que l’autoportrait ou le codex de Turin de Léonard de Vinci. Seul hic, une visite privée était déjà sur place et je n’ai pas eu accès à toute la bibliothèque, à mon grand regret.

A voir également la galleria sabando qui possède une collection de tableaux des écoles piémontaises du XVème siècle et des maîtres italiens : Botticelli, Véronèse, Tintoret, Bellini… et d’Europe du Nord : Van Eyck, Van Dyck, Rubens et Rembrandt.

Le musée d’archéologie se trouve au sous-sol mais je n’ai pas eu le temps d’y jeter un œil.

Si vous souhaitez faire l’ensemble des sites il faut bien compter 3h de visite !

Informations pratiques

Horaires : Ouvert du mardi au dimanche de 9h à 19h

Tarif : 12 € pour accéder à tous les sites

3 | Tomber sous le charme de l’Eglise San Lorenzo

Ma passion pour l’architecture des églises m’a amené bien évidemment à celle de San Lorenzo, adossée au Palais Royal. Incontournable et discrète, ses façades austères du XVIIème siècle (qui ne ressemblent pas du tout à une entrée d’église traditionnel en passant) ne laissent aucun soupçon sur son intérieur plus qu’éblouissant. Le décor en marbres polychromes, les cascades de dorures et les sculptures raffinées me laissent sans voix. Le plus surprenant ? La coupole en forme de fleur à 8 pétales à 50m. Lors des équinoxes de printemps et d’automne à midi la lumière du soleil éclaire les fresques des chapelles latérales qui restent dans l’ombre tout le restant de l’année. Cette prouesse souligne l’ingéniosité de l’architecte qui était féru d’astronomie.

Leçon à retenir : même si une église ne paye pas de mine de l’extérieur, ne jamais hésiter à aller jeter un petit coup d’oeil, on ne sait jamais sur quoi on peut tomber !

4 | Découvrir un des monuments les plus anciens

Située juste derrière le Palais Royal, c’est l’un des monuments les plus anciens de Turin et ce fût l’une des quatre portes d’accès à la ville lors de la période romaine. Elle possède deux grandes arches pour le passage des chars et deux latérales plus petites pour les piétons.
Les deux tours avec des créneaux ont été rajoutées au Moyen-Âge.
La couleur des briques rouges du monument contraste avec les bâtiments construits autour, ce qui redonne à l’endroit un peu plus de ferveur.

Si vous passez dans le quartier, n’oubliez pas de passer au Mercato Centrale !

5 | Se promener sur la Piazza San Carlo

Petit coup de coeur pour cette jolie place italienne, à l’architecture typique turinoise, située à quelques mètres en face du Palais Royal.

Les deux églises symétriques Santa Cristina et San Carlo attirent mon regard alors que je passe devant l’imposante statue équestre d’Emmanuel-Philibert de Savoie, duc de Savoie et Prince de Piémont de 1553 à 1580.

6 | Admirer le coucher de soleil sur Turin et les Alpes

Le meilleur spot pour shooter le soleil couchant ? Direction le couvent des Capucins, accessible à pieds en une vingtaine de minutes depuis le centre ville. Il faut traverser le Pô pour atteindre l’autre rive et grimper jusqu’au couvent. Au même endroit se trouve également le musée de la montagne.

Arrivée tout en haut, bien à l’avance, j’ai profité de la vue panoramique sur la ville avec le contrefort des Alpes au loin pendant une bonne heure. Les dernières lueurs dorées s’évaporent des façades des monuments pour laisser place au crépuscule. Je suis fascinée face aux montagnes teintées de rouge telles embrasées par le soleil. Un spectacle magique.

SUISSE | LE GLACIER FURKA ET SON MUR DE GLACE

Le glacier Furka fût la découverte la plus émouvante et la plus irréelle durant mon road trip à travers les Alpes. 

C’est après une longue montée sinueuse à flan de falaises que mes yeux se sont d’abord portés sur l’interminable cascade du Rhône se déferlant le long de la montagne vers la vallée de Conches. En contre-haut, je distingue progressivement les formes du Furka Gletscher, je ressens des premiers frissons. Une fois garée devant le fameux hôtel du Belvédère (probablement le plus célèbre de Suisse), j’achète un billet d’entrée pour accéder au glacier.
Le ticket (7 CHF) vous permet d’aller sur le site mais aussi d’entrer dans la grotte de glace, travaillée et préservée chaque année. Des panneaux explicatifs sont positionnés un peu partout sur le circuit en mettant en exergue l’évolution du glacier, les causes et les conséquences sur l’environnement, la faune et la flore.

Je m’attarde peu, laissant les hordes de touristes derrière moi et préfère longer la grotte de glace pour aller au contact le plus proche du glacier.
Après quelques minutes de marche (voire d’escalade par endroits) entre la roche et les blocs de pierre, mes pieds touchent enfin le sol gelé. Je suis totalement seule face à un spectacle qui me laisse sans voix. Un mur de glace de 17km² se tient devant moi, accolé entre deux montagnes. Et rien. Un silence de plomb. Dépaysement immédiat, je ne sais plus si je me trouve toujours sur Terre ou si je me suis téléportée sur Mars. Je décide de m’aventurer sur plusieurs mètres en évitant les crevasses et la neige fraîche.
Le contraste coloré entre les deux éléments est fascinant, un blanc pur et un bleu turquoise qui incite le regard à plonger dedans. Mes pas crissent au contact de la glace et résonnent dans tout mon corps. Par moment le glacier gronde sous le craquement de la glace. Je ressens une incroyable sensation de puissance, de calme, de liberté et de reconnaissance. 

Il semble indestructible. Hélas ce n’est pas le cas. Le glacier recule de 8,5 mètres en moyenne chaque année. Il a déjà perdu 2,3 km de long depuis les premières mesures de 1850 et entre 5 à 7 mètres d’épaisseur. Chaque été, il est recouvert de larges bâches pour le protéger de la fonte et pour ralentir le processus de dégel mais cela ne suffit pas. L’homme essaye de sauver ce qu’il a détruit et il est évident que cela ne fonctionne pas. 
Selon une étude de chercheurs, le glacier du Rhône pourrait avoir totalement disparu d’ici la fin du siècle. Certains lui laissent jusqu’en 2080. Une longue agonie se déroule sous nos yeux. Le réchauffement climatique en est bien évidemment la cause. La pollution aussi est bien présente avec les dépôts de poussière noire sur la glace.

C’est en aller sur les lieux que je me suis vraiment rendue compte de l’ampleur des dégâts. On remarque complètement l’emplacement de la glace quelques décennies plus tôt. C’est une grosse prise de conscience pour ma part qui m’incite à modifier mon mode de vie et mes actions.
Comment être témoin de ce désastre et ne pas lutter contre en essayant de faire perdurer le plus longtemps possible ces espaces naturels si exceptionnels et grandioses, nécessaire à l’équilibre de notre planète ?

ITALIE | LES LACS ANTRONA ET CAVALLI

Basée quelques jours à Domodossola en Italie, j’ai profité de l’occasion pour aller découvrir le Parc Naturel de l’Alta Valle Antrona. Situé à la frontière suisse-italienne, le site était une ancienne zone d’exploitation minière qui aujourd’hui est préservée.

La route pour y accéder est sinueuse et assez étroite, quelques passing places ont été installés pour faciliter le croisement des voitures. Plus je me rapproche du parc plus le panorama est magnifique, alternant entre forêts, pâturages et petits villages de montagne. Les sommets qui m’entourent culminent jusqu’à 3 654m d’altitude avec notamment la Punta d’Andolla.

Je fais une première étape au lac Antrona et décide de faire une petite randonnée autour de ses eaux bleues marines. Le cheminement est sans difficulté particulière et dure une heure. Par endroit je dévie par des petits sentiers escarpés pour prendre un peu de hauteur et admirer le lac en contre-bas.
Le parcours présente un tronçon équipé de passerelles suspendue qui permettent de passer derrière la somptueuse cascade du rio Sajont. C’est surement la plus belle vue sur le lac ! Je retrouve par moments des airs pyrénéens sur la silhouette de certaines montagnes et me sent chez moi.

A savoir, le lac s’est créé en 1642 par un gigantesque glissement de terrain : 12 millions de m3 de roches se sont détachées du somment de la Cima di Pozzuoli, sur le versant gauche de la vallée. Une catastrophe naturelle qui recouvrit sur 2 km plusieurs villages. 

Prochaine étape : le lac Cavalli. Ancien lac de montagne glaciaire, il a disparu à cause de l’érosion de la cordelette moraine qui formait sa rive naturelle pour devenir une plaine verte en partie marécageuse. Un barrage a été construit en 1926 à l’endroit où le torrent avait profondément gravé le cordon de la moraine.

Arrivée devant le lac, je reste subjuguée par la beauté des lieux. Encore vu nulle part ailleurs, la couleur de son eau est saisissante : un bleu turquoise brillant sous les rayons du soleil. La fonte du glacier Sonnighorn se déverse directement dans le lac, d’où cette couleur si pure.
J’emprunte le chemin qui longe le lac jusqu’au torrent et profite de cette vue enchantée, presque irréelle. Je savoure chaque pas et capte les détails et les bruits qui m’entourent. Je me sens encore une fois privilégiée d’admirer un tel spectacle, dans ce lieu si peu connu et fréquenté.

Le Parc Naturel de l’Alta Valle Antrona est un petit bijou méconnu qui équivaut aux grands sites naturels des Alpes pour sa biodiversité, ses paysages à couper le souffle et ses nombreux sentiers de randonnée qui relient l’Italie et la Suisse.
J’en garde un très bon souvenir et n’hésiterais pas à revenir pour continuer mon exploration de ses montagnes et de ses lacs pittoresques.

PARTIR EN ROAD-TRIP DANS LES ALPES

Dans le cadre de mon partenariat avec Lafuma, je vais passer mes vacances d’été dans les massifs alpins. Je profite de cette occasion pour faire un petit road-trip de deux semaines à travers cette région que je ne connais pas du tout.

Je compte partir à la découverte des Alpes françaises du côté de Chamonix, arpenter les paysages somptueux de la Suisse et faire une escale culturelle à Turin et dans le Nord de l’Italie, pays que j’affectionne beaucoup depuis plusieurs années. 
Un programme que je vous raconterais plus en détails à mon retour : 100% nature, randonnées, couchers de soleil sur lacs, tourisme urbain, mers de glace, célèbres sommets (Mont Blanc, Cervin, Mont Rose…) et conférence/retrouvaille avec toute l’équipe d’ambassadeurs Lafuma Outdoor Sentinels pour l’Opération Montagne Responsable du samedi 7 septembre ! Une journée d’action et de sensibilisation, entièrement dédiée à la protection de nos terrains de jeux outdoor préférés.
Le départ approche à grand pas, tout est presque prêt ! J’ai tellement hâte ! 
Vous trouverez ci-dessous la carte avec les points d’étape de mon voyage et les randonnées prévues. Je verrais directement sur place pour les autres activités et visites.
En attendant, je vous propose quelques conseils pratiques  si vous souhaitez découvrir également cette région !

 

LE ROAD TRIP : 16 jours : du 31 août au 15 septembre 2019

OU : En France : la Savoie et la Haute-Savoie
         En Suisse : le Valais et le Vaud
         En Italie : Turin, la Vallée d’Aoste et le Piémont

 

GÉOGRAPHIE : les Alpes c’est 1200 km de montagnes dont 82 sommets à plus de 4000m d’altitude, dont le Mont Blanc, le plus haut d’Europe avec ses 4809m !

 

QUAND PARTIR : toutes les saisons conviennent même si il y fait assez froid l’hiver, surtout dès que vous prenez un peu d’altitude. L’été et l’automne sont idéals pour les randonnées et l’hiver plutôt pour le ski.

 

COMBIEN DE TEMPS : deux semaines suffisent pour découvrir une grande partie de la région, plus ça devient un peu cher, surtout niveau hébergements et transports.

 

COMMENT Y ALLER : pour l’aspect pratique j’y vais en voiture mais pas mal de compagnies aériennes desservent Turin pour une quarantaine d’euros. Pour Genève ça grimpe un peu plus vite par contre. Tout est assez cher en Suisse.

 

CIRCULER EN VOITURE :
– pour les autoroutes suisses il faut se procurer une vignette à coller sur le pare-brise du véhicule pour pouvoir les emprunter sans avoir une amende. Et il ne vaut mieux pas rigoler avec les suisses ! J’ai acheté la mienne sur le site internet de Easytrip pour 36,50 € (rajouter quelques frais de port) et je l’ai reçu en 4 jours. Vous pouvez sinon en acheter sur place avant de passer la frontière dans les stations services ou à la douane mais ça sera un peu plus cher. Elle a une durée d’un an. 

– attention en Italie la circulation est très réglementée dans les grandes villes comme à Turin. Impossible de rouler dans le centre AVEC ses fameux ZTL : zona traffico limitado. Des panneaux les signalent mais ils sont souvent petits… Les caméras de surveillance postées aux quatre coins des rues ne vous rateront pas par contre si vous entrez dans la ZTL et relèveront votre plaque d’immatriculation ! L’amende monte jusqu’à 100€ par infraction. Des parkings gratuits sont situés en périphérie et la ligne du métro vous amènera en plein coeur historique.

– si vous souhaitez faire quelques économies pour passer les frontières franco-italiennes et franco-suisses, et éviter les tunnels du Mont-Blanc (56,90€ A/R) et de Fréjus (57,90€ A/R), passer par les cols. Vous perdez à peine une demie-heure !

– en Italie les panneaux signalent les autoroutes en verts et les routes nationales/départementales en bleus.

– dans les deux pays il faut circuler avec les phares allumés, même la journée.

 

ESSENCE : en Italie l’essence est plus cher qu’en France (1,65€) alors qu’en Suisse le coût est moindre (1,42€). Attention en Italie, il existe encore des stations services avec 2 prix pour chaque carburant. L’un c’est vous qui vous servez, l’autre c’est le pompiste. Les stations « FAIDATE » (fait le toi-même) sont maintenant bien signalées. Le diesel porte le même nom, pour le 98 c’est Senza Piombo et le 95 est vert. A savoir, les cartes de paiement étrangères ne passent pas en libre service. Il faut souvent inscrire le montant souhaité avant de payer et prendre l’essence.

 

TRANSPORTS EN COMMUN : en Suisse il est très facile de se déplacer en train. La compagnie SBB couvre tout le réseau ferroviaire qui est connecté à une multitude de bus.
La majeure partie des sites naturels sont accessibles par téléphériques ou petits trains.

A Turin, le métro et les lignes de bus desservent très bien le coeur historique.  

 

HÉBERGEMENT : par rapport aux coûts excessifs des hébergements suisses, j’ai choisi de me loger à proximité de la frontière, côté Italie. J’ai trouvé de nombreux Airbnb vraiment pas cher et super mignon !

 

DÉCALAGE HORAIRE : pas de décalage horaire

 

MONNAIE : € en France et en Italie et CHF (franc suisse) en Suisse : 1CHF = 0,92€ (en août 2019)

 

MODE DE PAIEMENT : possibilité de payer en euro même en Suisse. Les cartes bancaires passent partout, sauf dans certaines stations services italiennes où il faut payer en liquide. Pour les retraits d’espèces, frais d’1€ au bout du 6ème retrait.

 

PAPIERS D’IDENTITÉ : carte d’identité ou passeport

 

TEL/WIFI : avec mon forfait Orange tous les frais sont déjà inclus. 

 

ÉLECTRICITÉ : prise électrique de type F/L en Italie et de type J en Suisse, prévoir un adaptateur et une multiprise. 

 

SÉCURITÉ : dans les zones touristiques attention aux pickpockets. 

ESPAGNE | PARCOURIR LE DÉSERT DES BARDENAS

Depuis Arguedas, une petite route m’amène à l’entrée de la partie centrale du désert : la blanca baja.

L’accueil est fermé, je me console avec une grande carte extérieure indiquant les sentiers à emprunter (à prendre en photo car il y a aucune signalétique dans le désert) et les différentes recommandations à suivre (protection de l’environnement, faire attention quand il pleut car on peut rester coincés dans la boue…). Je décide de faire le grand tour, me voilà partie dans le far west espagnol !

L’aride est totalement dépaysante, les roches jaunâtres et beiges sont spectaculaires et le bruit du vent est tellement singulier !  Je passe devant un petit refuge en pierre avec un abreuvoir pour les chevaux et en toile de fond les nombreuses montagnes tabulaires (plates comme des tables) : décor de western assuré.
Jarrive devant l’emblématique Cabezo de Castildetierra : la roche a une forme de cheminée surgissant du plateau rocailleux dû à l’érosion. Le sol est tout craquelé et rougeâtre.

Je reprends la route pour aller jusqu’à la Pisquerra et el Rallon, deux collines tabulaires imposantes. Plus je roule à travers le désert plus le paysage offre de nouveaux points de vue magnifiques. Le soleil offre une luminosité très douce (mais il tape vite très fort !).

Mon enthousiasme est tel que je décide de poursuivre ma découverte du désert en allant dans la partie sud : la Plana de la Negra. Ici le paysage est plus verdoyant, il y a des bosquets un peu partout et les roches sont moins imposantes.

 Dépaysement total, aérien et céleste, bienvenu sur la Lune espagnole.

ITALIE | 10 CHOSES INCONTOURNABLES A FLORENCE

Lors de mon séjour en Toscane, j’ai logé toute la semaine à Florence, en plein cœur du centre historique. Cette situation idéale m’a permis de visiter la ville à mon rythme et de dénicher quelques endroits incontournables et insolites. Retour sur les 10 choses à faire à Florence !

 

1 | Découvrir la Cathédrale Santa-Maria del Fiore 

Monument emblématique de la ville, la cathédrale Santa-Maria del Fiore  est resplendissante. Au détour des ruelles, on aperçoit sa silhouette imposante, qui grandit à vue d’œil plus on s’approche d’elle.
L’ensemble architectural est remarquable entre son duomo, son campanile et son baptistère, tous réunis au cœur de la piazza del Duomo. Mon regard est interpellé par l’harmonie des couleurs du marbre de sa façade de style gothique, verte, blanche et rose, ainsi que des mosaïques qui laissent une impression de légèreté, de pureté et de puissance, sans lourdeur. 

Un peu d’histoire : La cathédrale a été construite sur les fondations de l’église Santa Reparata à partir de 1294 par Arnolfo di Cambio, puis les travaux furent poursuivis par Giotto, Andrea Pisano et Francesco Talenti. Elle fut consacrée en 1436 par le Pape Eugène IV, au terme des travaux de la coupole menés par Brunelleschi. Les grands noms d’artistes italiens se succèdent !
La façade, encore inachevée, fut démolie en 1578. Le choix pour sa reconstruction ne fut jamais réglé malgré de nombreux concours. C’est seulement en 1871, que le projet d’Emilio de Fabris fut accepté. En 1887, 600 ans après le début de sa construction, la cathédrale de Santa Maria del Fiore est enfin achevée.  

L’intérieur de la cathédrale est assez surprenant par sa sobriété. Plan en croix latine, les murs, les voûtes et la nef sont très simples, les couleurs neutres, sans extravagance, et contrastent beaucoup avec l’extérieur ! Mais une fois arrivés sous la coupole, vous restez bouche bée ! Les peintures murales qui couvrent son intérieur présentent la scène du Jugement Dernier. Le diamètre du cadre octogonal de la voûte atteint 45,4m et sa hauteur atteint 70m (107m avec la lanterne). Vertigineux ! Sa construction, par Brunelleschi, fut innovante, sans l’utilisation d’échafaudages et marque le début de la Renaissance.
463 marches vous permettent de monter au sommet et d’admirer au plus prêt le détail de la coupole et vous êtes récompensés par une vue panoramique sur Florence ! 

Concernant le campanile, dessiné par Giotto mais achevé par Francesco Talenti, il est décoré de bas-reliefs et de statues, œuvres des plus grands maîtres de la Renaissance, dont les originaux se trouvent au musée du Duomo. Les couleurs du marbre reprennent les teintes de la façade de la cathédrale, ce qui donne une impression de complémentarité parfaite.
L’accès au sommet (414 marches) offre également une vue remarquable sur Florence.

J’ai terminé ma visite par le baptistère. Sa coupole aux couleurs dorées illumine le reste de l’intérieur plutôt sombre. Sa composition en mosaïque au style byzantin dévoile des scènes de la Genèse, du Jugement Dernier et la vie de Saint Jean Baptiste. 

Cette cathédrale est une richesse culturelle et architecturale à elle seule, il est impossible de passer à côté lors de votre séjour à Florence !

Informations pratiques

Horaires de la cathédrale : Ouvert tous les jours de 10h à 17h. De 10h à 16h30 le jeudi, de 10h à 16h45 le samedi, de 13h30 à 16h45 le dimanche. 

Tarif de la cathédrale : Gratuit

 

Horaire de la coupole : Ouvert tous les jours de 8h30 à 20h, le samedi de 8h30 à 17h40 et le dimanche de 13h à 16h.
Tarif de la coupole : Payant. La réservation de la visite de la coupole est obligatoire en amont.

Horaires du campanile : Ouvert tous les jours de 8h30 à 20h.
Tarif du campanile : Payant

 

Tarif global : 15 € pour le billet combiné incluant la coupole, le baptistère, le campanile, la crypte de Santa Reparata et le musée dell’Opera del Duomo (l’accès à la cathédrale est gratuit). Il est valable 48h.

2 | Manger au Mercato Centrale

Concept déjà testé lors de mon séjour à Lisbonne, il me tardait d’essayer le mercato centrale de Florence ! Pour rappel, vous avez différents stands de chefs cuisiniers qui proposent des plats à savourer autour de grandes attablées.
Il y a un marché (mercato) quotidien au rez-de-chaussée (pain, poisson frais, fruits et légumes, viandes et salamis, mozzarella de bufflonne, fromages, chocolat, crème glacée, pâtes fraîches, vins, lampredotto et sandwiches) et la partie restaurant au premier étage. Ici les matières premières des plats viennent du mercato lui-même.

J’ai testé les pizzas de Stefano Callegari mais j’ai été légèrement déçu, ça n’a pas été les meilleures pizzas du séjour ! Par contre, je vous conseille les yeux fermés les pâtes de la Pasta Fresca du chef Raimondo Mendolia. Un vrai régal ! Que ça soit les pâtes au pesto ou à la carbonara (les meilleures au monde), votre palet explose ! Pour vous dire, j’y suis retournée trois autres fois pendant le séjour…

L’attente peut parfois être un peu longue, il faut arriver un peu tôt pour ne pas trop patienter et trouver une place assise.

En tout cas l’ambiance est très conviviale, le cadre impressionnant, en particulier l’architecture du mercato, et niveau gastronomie vous en avez pour tous les goûts !

Informations pratiques

Horaires : Ouvert tous les jours de 10h à minuit

Tarif : Les pâtes sont à 12 €

3 | Se promener au bord de l’Arno

Que serait Florence sans son célèbre Ponte Vecchio ? C’est à la fois le pont, la rue piétonne et la galerie marchande les plus anciens de la ville. Son origine remonte à l’an 120 pour permettre le passage de la via Cassia (une voie romaine antique) sur l’Arno. Les crues du fleuve détruisaient régulièrement les ouvrages d’art jusqu’à la construction en 1345 d’un pont entièrement en pierre qui permit l’installation d’échoppes. 
En 1593, incommodé par les odeurs qui montaient des boutiques (bouchers, poissonniers, tanneurs), Ferdinand Ier n’y autorisa plus que les arts nobles.
C’est encore aujourd’hui un haut lieu de la joaillerie et de l’orfèvrerie de luxe de la ville et de l’Italie. Son architecture à trois arches et ses échoppes colorées sont totalement typiques et incontournables, malgré la foule de touristes qu’il peut y avoir notamment lors des couchers de soleil.

C’est aussi très sympathique de se promener le long de l’Arno pour admirer de loin le Ponte Vecchio et les façades des habitations et monuments. Vous êtes bien plus souvent au calme et les vues sont toutes aussi belles !

4 | Monter sur le duomo de la Cathédrale

Comme je vous le disais un peu plus haut, il est possible de monter au sommet du duomo de la Cathédrale Santa Maria del Fiore. J’ai pris mon courage à deux mains et je suis partie conquérir ce fameux duomo ! 

Pour une fois les nombreuses préconisations étaient justes : « Cardiaques ou non-sportifs, personnes assujetties au vertige et à la claustrophobie s’abstenir ». Je n’ai pas fait ma maligne lorsque j’étais si proche des peintures de la coupole puis quand il a fallu grimper presque à quatre pattes le dernier escalier raide et tant le plafond était bas !
Après tous ces efforts, et surtout ces 463 marches, la vue panoramique m’a fait oublier ces petits instants peureux. 

Une vue à 360° sur Florence : on distingue très bien les monuments de la ville, la configuration des rues et des quartiers, les toits orangés, et on aperçoit même les prémices de la campagne toscane qui nous entoure avec les silhouettes des cyprès à l’horizon. Juste à côté s’élève le campanile qui semble moins imposant quand on se trouve au même niveau !

Bref, Florence est encore plus belle vue d’en haut !

Informations pratiques

Horaires : Ouvert tous les jours de 8h30 à 20h, le samedi de 8h30 à 17h40 et le dimanche de 13h à 16h.

Tarif : 15 € pour le billet combiné incluant la coupole, le baptistère, le campanile, la crypte et le musée dell’Opera del Duomo (l’accès à la cathédrale est gratuit). Valable 48h.
La réservation de la visite de la coupole est obligatoire en amont.

5 | Admirer le coucher de soleil depuis la Piazzale Michelangelo

Le spot pour photographier Florence se situe à la Piazzale Michelangelo, sur les hauteurs de la ville. Son nom tient de la statue située au centre de la place, une réplique du David de Michel Ange.
J’ai décidé d’y aller pour le coucher de soleil et voir les derniers instants lumineux sur Florence. De magnifiques tons dorés et ocres se reflétaient sur les monuments. Ce fût un très chouette moment et je me suis bien amusée à photographier les différentes teintes et les lueurs du soir, notamment sur les villas perchées sur les collines et sur la cathédrale Santa Maria del Fiore si imposante !

Comptez une demie-heure de marche depuis le centre historique pour s’y rendre. Bien évidemment le lieu, connu de tous, attire un grand nombre de personnes tout au long de la journée et surtout le soir. Il faut faire des pieds et des mains pour trouver une place. Allez-y bien une heure avant le coucher de soleil !

6 | Explorer le Palazzo Pitti

Situé juste à côté de mon appartement, le Palazzo Pitti est un musée à lui seul. Son architecture extérieur, de style militaire, attire l’œil dès que l’on passe devant. C’est le plus grand palais de Florence avec ces 205m de long

Un peu d’histoire : Luca Pitti, marchand et banquier florentin, décida en 1458 de construire ce palais, de l’autre côté de l’Arno, pour contrer la montée de la famille des Médicis. Son palais devait comporter sept fenêtres sur deux étages, mais il fit de mauvaises affaires et les travaux du palais s’arrêtèrent. C’est la duchesse Éléonore de Tolède, l’épouse du Duc Cosimo Ier de Médicis qui acheta ce palais en 1549 avec l’intention d’en faire la résidence des Médicis à la place du Palazzo Vecchio. Les travaux se terminèrent en 1618 pour aboutir au palais actuel et ses jardins qui l’entourent. Durant le XIXe siècle Napoléon l’utilisa comme résidence durant son règne en Italie et il y a encore sa salle de bain de visible.

Le palais abrite aujourd’hui de nombreux tableaux, sculptures et objets d’art. La collection de tableaux (la galerie Palatine) occupe une vingtaine de salles décorées de fresques et de stucs en trompe-l’œil vraiment magnifiques. J’aime beaucoup quand il y a des explosions de couleurs dans ces intérieurs Renaissance. Pour le coup, je suis comblée entre toutes ses dorures et ses représentations colorées sur chaque pan de mur et chaque plafond !
Certaines œuvres exposées sont dignes de la Galerie des Offices avec des artistes tels que Filippo Lippi, Le Titien, Rubens, Le Caravage, Van Dyck, Le Tintoret ou encore Raphaël.
L’avantage ? Beaucoup moins de monde et l’entrée est moins chère.

Il y a également dans une des ailes du palais le Musée de la Mode qui retrace les grands mouvements stylistiques du pays avec l’exposition de grands créateurs comme Chanel, Yves Saint-Laurent, Dior…
A voir aussi : le musée de l’Argenterie et le musée de la Porcelaine.

Informations pratiques

Horaires : tous les jours de 8h15 à 18h50.
Fermé le lundi pour la galerie Palatine et d’art moderne, ouvert pour les autres musées.
 
Tarif : Billet jumelé galerie Palatine + galerie d’art moderne à 8,50 €

7 | Manger végétarien à BRAC

Lors de la préparation du voyage, j’ai recherché quelques adresses gourmandes sur les sites d’avis et les blogs voyages et je suis tombée sur BRAC. Les points de vue sont unanimes et très positifs : il ne faut pas passer à côté !
Le cadre est complètement atypique : on est dans une librairie, avec des ouvrages plutôt contemporains (art, photographie, voyage, culture…), et qui propose également de boire un verre ou de manger (cuisine 100% végétarienne et bio) tout en feuilletant les revues. Principe que je valide entièrement ! 

De l’extérieur, la librairie ne paye pas de mine et elle est un peu difficile à trouver. BRAC est inscrit en tout petit sur la porte et il y a aucune indication quand le store de la devanture est fermé !
L’intérieur est décoré avec goût, c’est très épuré et le mobilier est vintage, comme j’adore ! La partie restaurant se trouve dans une jolie salle, juste après un patio cocooning. 

Niveau plat c’est assez varié : pizza, pâtes, riz, poisson, lasagnes, salade… Après il faut aimer les légumes ! Mais même les non-végétariens trouveront facilement leur bonheur. Vous avez la possibilité de choisir trois plats, le tout dans une assiette unique pour la modique somme de 15€ ! La légère attente en vaut la peine : mes plats étaient succulents et les portions généreuses !  Un très bon rapport qualité-prix.
Côté dessert, le cheese-cake est particulièrement savoureux !

En plus, la playlist diffusée pendant le repas était extra et collait parfaitement au cadre : Lauryn Hill, Amy Winehouse, la B.O de Django Unchained, Wycley Jean, les Fugees…

Bref, une immense réussite pour ce concept original que je vous recommande les yeux fermés si vous êtes de passage à Florence !

Informations pratiques

BRAC
Via dei Vagellai 18/R 

Horaires : du lundi au samedi de 12h à 16h et de 19h à minuit et le dimanche de 19h à minuit

Assiette de 3 plats : 15 €

8 | Se rafraîchir aux Jardins de Boboli et Bardini

C’est sous une chaude après-midi que j’ai décidé de me promener un peu plus au frais dans les jardins de Boboli et de Bardini, situés à deux pas de l’appartement.

Situé derrière le Palazzo Pitti, le jardin de Boboli est le plus grand espace vert de Florence avec une superficie de 45 000 mètres carrés.
L’histoire du parc commence lorsque la famille de Médicis a acquis le Palazzo Pitti en 1550. Au début, le parc était uniquement compris entre le palais et le Forte di Belvedere. C’est au XVIIe siècle que le jardin a été étendu vers le sud-ouest. Ce charmant jardin fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Vous y découvrirez des grottes, des fontaines, un petit lac et des centaines de statues en marbreC’est dans son amphithéâtre que les premiers opéras de l’histoire ont été joués ! C’est également dans ces jardins qu’on cultivera pour la première fois la pomme de terre. On y trouve aussi des mûriers, des poiriers nains et d’autres fruits exotiques ramenés du monde entier.

Juste à côté se trouve les jardins de Bardini, plus petits, mais qui possèdent une magnifique vue sur tous les monuments de la ville. Ce jardin ancien est divisé en trois parties : le verger à l’est, l’escalier baroque au centre et le jardin anglais à l’ouest. 
Les variétés de fleurs et de plantes sont nombreuses : arbres fruitiers, rosiers noisette et bourbon, hortensias, glycines, iris, oliviers… On y trouve aussi des jeux d’eau, des grottes et un canal, une rareté dans les jardins florentins anciens. Le jardin porte le nom du célèbre antiquaire Stefano Bardini qui fût le dernier propriétaire.

Ce fût très agréable de se poser avec un bon livre sur les hauteurs de la ville, entourés de cette belle végétation ! 

Informations pratiques

Jardins de Boboli
Piazza Pitti

Horaires : De novembre à février : de 8h15 à 16h30. Mars et octobre : de 8h15 à 17h30. Avril, mai et septembre : de 8h15 à 18h30. Juin, juillet et août : de 8h15 à 19h30.
Le jardin ferme le premier et le dernier lundi de chaque mois.

Tarif : 10 €

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Jardins de Bardini
Costa S. Giorgio

Horaires : Du mardi au dimanche 10h-19h

Tarif : 10 €

9 | Visiter la plus grande basilique franciscaine au monde

La Basilique Santa Croce est la plus grande église franciscaine au monde avec ses 115m de long et 38m de large ! Je ne pouvais pas passer à côté !

Un peu d’histoire : La construction de la basilique commença en mai 1294 sur les fondations d’une petite église franciscaine érigée en 1252. Au cours du temps elle a connu de nombreux remaniements, et fut un laboratoire artistique : d’abord humaniste, puis Renaissance où de nombreux artistes, théologiens, religieux et hommes politiques se sont rencontrés.

Son extérieur est particulièrement raffiné et ses façades en marbre blanc et vert rappellent celles de la cathédrale Santa Maria del Fiore. Je tombe directement sous le charme ! De style gothique, elle représente une grande partie de l’histoire de l’art florentin avec ses grandes fresques et la présence d’œuvres de Giotto, Brunelleschi ou Donatello.
La nef est si large qu’il était impossible de soutenir l’ensemble de la basilique par les traditionnelles voûtes en pierre. La couverture est assurée par une charpente de bois, joliment peinte, qui donne une impression de grandeur. Une fois à l’intérieur, on se sent tout petit.

Egalement Panthéon de Florence, la basilique Santa Croce renferme près de 300 tombes dont celles de Michel-Ange, Machiavel, Galilée ou encore Rossini. J’ai été déçu qu’il n’y ait pas plus d’information concernant les artistes et les scientifiques, et qu’il y ait pas d’explication sur les décors des tombeaux, tous très symboliques. J’ai fait mes propres interprétations sans assurance…

La basilique est composée aussi d’une belle sacristie ainsi que de deux cloîtres.

Informations pratiques

Horaires : Du lundi au samedi : de 9h30 à 17h. Dimanche et jours fériés : de 14h à 17h.

Tarif : 8 €
L’entrée comprend la visite de l’église, de chapelles, de deux cloîtres, d’un petit musée et d’autres petites salles.

10 | Visiter de nuit le Palazzo Vecchio

Centre politique et symbole de la ville, le Palazzo Vecchio est un monument de grande importance artistique et historique à Florence. J’ai choisi de le découvrir de nuit pour clôturer en beauté mon séjour italien. Vous ne pouvez pas le manquer avec sa tour de 94m de haut !

Un peu d’histoire : Le palais a été construit entre 1299 et 1314 pour servir de lieu de résidence et de travail aux fonctionnaires de la république. Tout au long des siècles, le palais a pris différents noms : initialement appelé Palazzo della Signoria, il a pris par la suite le nom de Palazzo Vecchio lorsque la Cour a été transférée au Palais Pitti.
Il abrite aujourd’hui le Conseil Municipal de Florence.

J’entre dans le palais en passant par une magnifique cour intérieure, décorée par des vues des villes sur lesquelles s’étendait le pouvoir autrichien, suite au mariage de François de Médicis avec Jeanne d’Autriche. Le résultat est remarquable.

Je décide de monter en haut de la tour pour admirer le coucher de soleil, cette fois-ci face au Ponte Vecchio. Ce fût très probablement l’un des plus beaux de ma vie : le ciel a pris de splendides teintes orangées. Nous étions quelques photographes a capturé cet instant magique, nous laissant la place à tour de rôle. Ce n’est pas la même ambiance qu’à la Piazzale Michelangelo ! J’ai savouré ce moment de tranquillité et de beauté jusqu’à la tombée de la nuit pour ensuite redescendre visiter l’intérieur du palais.

Je me  dirigée en premier vers la salle des cartes, endroit que je voulais absolument voir. Je n’ai pas été déçue : cette salle comprend des cartes du monde peintes entre 1563 et 1584. C’est un témoignage des connaissances géographiques de l’époque et l’on se rend compte de l’immense différence avec aujourd’hui. Certains dessins sont assez caricaturaux notamment l’Afrique et l’Asie et les villes ne se situent pas au bon endroit.
Avec le globe central vous aurez encore plus l’impression d’avoir fait un saut dans le temps ! 

S’enchaîne ensuite une succession de salles et d’appartements, tous décorés de fresques et de peintures, qui m’amènent à la salle des Cinq Cents. Mesurant 54m de long par 23m de large, pour une hauteur de 18m, elle symbolise la puissance de la République florentine. Elle devait accueillir les 500 membres du Conseil. Cette institution travaillait avec le Consiglio Maggiore, formé de citoyens de la cité, en ayant pour but de distribuer le pouvoir à la population.
Ce sont Léonard de Vinci et Michel-Ange qui ont orné la salle de fresques célébrant les victoires de la République, à la gloire des Médicis et de Florence. Le plafond à caissons et les peintures sont particulièrement impressionnants. 

Informations pratiques

Horaires : Du 1er avril au 30 septembre : Du vendredi au mercredi de 9h à 23h. Jeudi de 9h à 14h. Du 1er octobre au 31 mars : Du vendredi au mercredi de 9h à 19h. Jeudi de 9h à 14h.

Tarif : 10 €

J’espère que ses recommandations de visites vous ont donné envie d’aller à Florence, si riche et diversifiée ! En tout cas, la ville m’a complètement conquise et me laisse un très bon souvenir !

CROATIE | TOP 8 DES INCONTOURNABLES A SPLIT

C’est lors d’un beau mois de juin que je suis partie une semaine en Croatie à Split avec ma soeur. Située en Dalmatie centrale, sur les bords de l’Adriatique, la ville a été aménagée dans l’enceinte d’un palais romain datant du IIIème siècle. Autant vous dire que Split regorge de petits endroits pittoresques. 

Ville balnéaire et historique, chacun y trouve son compte ! Et pour les fans de Game of Thrones, la ville a servi de lieu de tournage pour certaines scènes de la saison 5 (ruelles et au Palais de Dioclétien où Daenerys garde ses dragons). 

Petite rétrospective sur mon séjour à Split et sur ses incontournables !

 

1 | Le Palais de Dioclétien, l’emblème de la ville

Érigé en 300 par l’empereur Dioclétien, c’est l’un des édifices romains les mieux conservés au monde. Initialement le palais mesurait 250 mètres sur 180 mètres et possédait quatre grandes tours aux angles (il n’en reste plus que trois). Construit tel une villa romaine de campagne, Dioclétien avait souhaité que l’ensemble architectural corresponde à l’idéologie tétrarchique : une belle demeure, son mausolée, son temple, accolé à un camp militaire.
La partie sud du Palais était prévue pour l’empereur avec ses appartements et les édifices religieux et la partie nord était destinée à la garde impériale.
Au fil des siècles, l’intérieur du palais fût progressivement occupé par les populations : habitations et commerces remplirent les lieux puis s’étendirent au delà des murailles de l’édifice. 
Aujourd’hui, situé en plein coeur de centre historique de Split et classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, le monument a conservé la partie principale du palais. Les façades restantes et leurs décors sont somptueux !
Les visites à ciel ouvert sont libres tout au long de l’année.

2 | Découvrir le Temple de Jupiter

Situé dans le Palais de Dioclétien, le temple de Jupiter a été érigé à la fin IIIème siècle lors de la construction du palais de Dioclétien.
A l’extérieur se trouve un des sphinx en granit que Dioclétien a fait venir d’Egypte. Une fois à l’intérieur du temple, on se retrouve face à la statue du roi croate Zvonimir, la plus ancienne représentation d’un roi européen datant du Moyen-Age.

Le lieu a été transformé en baptistère pour la cathédrale Saint Domnius à la fin du IXème siècle et abrite d’imposants fonts baptismaux. Le plafond, orné de masques romains et de motifs floraux, est particulièrement beau.

Informations pratiques

Le temple est tout petit, la visite est très rapide (10 minutes maximum). 

Ouverture :  tous les jours de 8h30 à 19h

Tarif : 10 kn soit 1,35 €

3 | Se promener le long de la côte vers les plages à l’Ouest

Au départ de la marina de Split vous pouvez suivre un sentier aménagé le long de la côte. Il donne accès aux différentes plages situées sur le bras de terre à l’Ouest de la ville et permet également de contourner le parc. 
La promenade est très agréable : un joli port, une eau turquoise, une vue panoramique sur les îles croates, des cactus par milliers, du sable fin, des criques.
Un climat typique méditerranéen qui permet de sortir un peu de la ville et de trouver un peu d’air « frais » marin.

4 | Boire un verre ou se restaurer Place de la République

Appelée également les Procuraties, la Place de la République a été construite au milieu du XIXème. De style néo-Renaissance, les trois imposants bâtiments en forme de U reflètent l’influence artistique italienne : les arcades, les bas-reliefs des fenêtres et cette couleur rouge-orangée recouvrant les façades. Il y a un air de la Place Saint-Marc à Venise vous ne trouvez pas ?

La place est ouverte uniquement sur le côté sud, offrant une magnifique vue vers le port et le quai de Split
Un endroit idéal pour se rafraîchir à la terrasse d’un café ou se restaurer après une chaude après-midi.

5 | Prendre un peu de hauteur au Marjan Park

Pour les amateurs de vue panoramique et qui souhaitent prendre un peu de recul pour admirer la ville autrement, je ne peux vous conseiller que le Marjan Park !
Au départ de la marina, prenez la direction du parc en passant par le quartier Veli Varos, anciennement habité par les pêcheurs de Split et qui a conservé son atmosphère pittoresque. Les petites ruelles escarpées vous emmèneront au pied d’une jolie chapelle avec vue sur mer et sur Split, puis à travers le parc.
La vue de Split au pied des montagnes est particulièrement belle !

6 | Se relaxer sur les plages paradisiaques de Kasjuni et Jezinac Beach

Qui dit vacances, dit repos. Après avoir découvert une grande partie de la ville, nous avons souhaité profiter un peu du soleil et de la mer. Direction les deux sublimes plages (mais hélas connues) de Kasjuni et Jezinac situées à l’Ouest pour un bain de fraîcheur !

Le cadre est digne d’une carte postale : eau turquoise (et chaude !), plage de galets et de sable fin, une vue splendide sur les îles alentours.
Nous avons eu une préférence pour Kasjuni Beach (la plus éloignée et la moins fréquentée) pour ses falaises rocheuses et son décor plus naturel.

7 | Monter au sommet du clocher de la Cathédrale Saint-Domnius

Située dans le coeur historique de Split, au pied du palais de Dioclétien, la Cathédrale Saint-Domnius est un des monuments emblématiques de la ville.
À l’origine, il s’agissait du mausolée de Dioclétien. 350 ans après, l’archevêque Jean de Ravenne transforma la tombe en église catholique romaine. Puis au fil des siècles furent ajoutés un campanile (XIIème siècle) et une abside dans le choeur (XVIIème siècle).

Nous avons décidé de vaincre notre peur du vertige et de grimper tout en haut du clocher (57 mètres). Une bonne décision de notre part car la vue est incroyable : les toits orangés des maisons, la vue infinie sur la mer, les bateaux de croisière voguant vers les îles, le quartier historique imposant ou encore les chaines de montagnes au loin vers l’Est.

Informations pratiques

Ouverture : de 8h à 20h pour la cathédrale et de 9h à 19h pour le campanile.

Tarif : 5 kn soit 0.67 €

8 | Manger au Papas Split pendant le coucher de soleil

Cadre magnifique au bord de l’eau, dans la marina qui vaut le détour à lui seul. Nous avons savouré de très bons cocktails puis de délicieux burgers face au coucher de soleil.
Les tarifs du Papas Split sont très raisonnables, un très bon rapport qualité-prix avec vue ! L’avantage en Croatie est qu’on mange bien pour une somme ridicule par rapport à l’euro !

Informations pratiques

Ouverture : tous les jours de 11h30 à minuit

Tarif : à partir de 5kn soit 0,67 €

La Croatie est une très belle découverte ! Elle possède une richesse culturelle fabuleuse et un environnement naturel d’une beauté sans pareil. Prochaine étape ? Découvrir Dubrovnik !