ITALIE | LES LACS ANTRONA ET CAVALLI

Basée quelques jours à Domodossola en Italie, j’ai profité de l’occasion pour aller découvrir le Parc Naturel de l’Alta Valle Antrona. Situé à la frontière suisse-italienne, le site était une ancienne zone d’exploitation minière qui aujourd’hui est préservée.

La route pour y accéder est sinueuse et assez étroite, quelques passing places ont été installés pour faciliter le croisement des voitures. Plus je me rapproche du parc plus le panorama est magnifique, alternant entre forêts, pâturages et petits villages de montagne. Les sommets qui m’entourent culminent jusqu’à 3 654m d’altitude avec notamment la Punta d’Andolla.

Je fais une première étape au lac Antrona et décide de faire une petite randonnée autour de ses eaux bleues marines. Le cheminement est sans difficulté particulière et dure une heure. Par endroit je dévie par des petits sentiers escarpés pour prendre un peu de hauteur et admirer le lac en contre-bas.
Le parcours présente un tronçon équipé de passerelles suspendue qui permettent de passer derrière la somptueuse cascade du rio Sajont. C’est surement la plus belle vue sur le lac ! Je retrouve par moments des airs pyrénéens sur la silhouette de certaines montagnes et me sent chez moi.

A savoir, le lac s’est créé en 1642 par un gigantesque glissement de terrain : 12 millions de m3 de roches se sont détachées du somment de la Cima di Pozzuoli, sur le versant gauche de la vallée. Une catastrophe naturelle qui recouvrit sur 2 km plusieurs villages. 

Prochaine étape : le lac Cavalli. Ancien lac de montagne glaciaire, il a disparu à cause de l’érosion de la cordelette moraine qui formait sa rive naturelle pour devenir une plaine verte en partie marécageuse. Un barrage a été construit en 1926 à l’endroit où le torrent avait profondément gravé le cordon de la moraine.

Arrivée devant le lac, je reste subjuguée par la beauté des lieux. Encore vu nulle part ailleurs, la couleur de son eau est saisissante : un bleu turquoise brillant sous les rayons du soleil. La fonte du glacier Sonnighorn se déverse directement dans le lac, d’où cette couleur si pure.
J’emprunte le chemin qui longe le lac jusqu’au torrent et profite de cette vue enchantée, presque irréelle. Je savoure chaque pas et capte les détails et les bruits qui m’entourent. Je me sens encore une fois privilégiée d’admirer un tel spectacle, dans ce lieu si peu connu et fréquenté.

Le Parc Naturel de l’Alta Valle Antrona est un petit bijou méconnu qui équivaut aux grands sites naturels des Alpes pour sa biodiversité, ses paysages à couper le souffle et ses nombreux sentiers de randonnée qui relient l’Italie et la Suisse.
J’en garde un très bon souvenir et n’hésiterais pas à revenir pour continuer mon exploration de ses montagnes et de ses lacs pittoresques.

MORBIHAN | LA CÔTE SAUVAGE DE QUIBERON

Si vous aimez l’air vivifiant de la mer et les éclats d’embruns, la côte sauvage de Quiberon en Bretagne est faite pour vous ! J’affectionne plus particulièrement cet endroit pour sa beauté naturelle et ses points de vue panoramiques sur les falaises de granite.

Sublime trait d’union entre le Morbihan et le Mor Braz, la presqu’île de Quiberon s’avance dans l’océan Atlantique où s’étire une côte sauvage aux paysages vivifiants. Elle s’étend sur 8 kilomètres depuis la Pointe du Percho jusqu’au Château Turpault. Propriété du Conservatoire du littoral, elle est sans cesse tourmentée par la mer et les vents. Même par temps calme, les vagues viennent se fracasser bruyamment sur les falaises escarpées, provoquant des jaillissements d’écume. Depuis des millénaires, l’érosion y a façonné d’innombrables criques, récifs, grottes et arches qui ne se dévoilent bien souvent qu’à marée basse.

Le paysage de la côte sauvage s’est modelé au gré des mouvements tectoniques et se transforme en permanence. Les falaises obliques déchirées par les houles ainsi que la taille des gros galets montrent la puissance et la force colossale des éléments naturels.
Quelle que soit la saison et la météo, la côte sauvage de Quiberon accroche le regard et marque les esprits. Tous les sens sont en éveil : un spectacle visuel magique, le bruit du fracas des vagues sur les rochers, les gouttes d’écume qui éclaboussent ou encore le parfum de la mer agitée.

Pour découvrir la côte sauvage, empruntez la route côtière jalonnée de nombreuses aires de stationnement et longez le sentier côtier piétonnier.

La luminosité sur les falaises à perte de vue est unique et si photogénique. Cet endroit reste un de mes spots préférés tant les couleurs, le temps et l’océan peuvent changer en quelques instants et devenir tout aussi extraordinaires.
Niveau météo, j’ai eu de la chance de pouvoir profiter du ciel bleu puis d’un ciel plus couvert, un joli contraste ! Je me suis arrêtée à Port Bara et à Porz Stang où j’ai pu m’amuser à photographier les courbes rocheuses de la côte et l’eau turquoise.

La marée étant montante, je n’ai pas pu accéder à certains sites célèbres tels que l’arche de Port Blanc ou la grotte de Port Bara. Ce n’est que partie remise et une bonne excuse pour revenir une prochaine fois !

PUY DE DÔME | MES 3 SITES INCONTOURNABLES

Séjours printanier dans les massifs du Puy de Dôme, en plein coeur des volcans. J’ai découvert de magnifiques sites, tous aussi dépaysants les uns que les autres. Petit retour sur les trois lieux que j’ai préféré.

1 | La Banne d’Ordanche

Première randonnée sur les terres auvergnates et premier gros coup de coeur ! Malgré une météo capricieuse, j’ai vite succombé au charme de ce paysage sauvage aux airs écossais et islandais. La Banne d’Ordanche est un passage obligatoire lors de votre périple en Auvergne !

Culminant à 1515m d’altitude, la Banne d’Ordanche est un sommet volcanique de type strombolien qui se situe sur le pourtour du strato-volcan du Mont-Dore. Vers 2 millions d’années, les éruptions reprennent dans la région et édifient des sommets comme celui-ci. Une fois figé, la Banne d’Ordanche a été raboté par les glaciers et les éléments qui lui ont donné sa forme actuelle de neck.

Au départ du parking du chalet de la Banne en bordure de la D609, le sentier débute à travers une jolie forêt des conifères. L’ascension se fait facilement à travers la haute végétation et on peut déjà apercevoir quelques beaux points de vue sur la chaîne des Puys.  
Une fois arrivée sur le plateau, avec la vue en arrière-plan de la Banne, j’ai l’impression de me retrouver sur les routes écossaises, au fin fond des Highlands ! Un dépaysement garanti. Je continue à monter à travers les pâturages d’estive, tout en admirant le paysage incroyable qui se dessine autour de moi. 
La dernière partie se fait par les escaliers. L’effort final est vite récompensé par cette magnifique vue à 360° sur le massif du Sancy encore enneigé, le lac de Guéry, les vallées de La Bourboule et du Mont-Dore et la chaîne des Puys. 

Sancy, aux allures alpines, offre un joli contraste avec les autres puys aux reliefs plus ondulés. Une atmosphère mystique se dégage : la brume s’accrochant aux sommets et la douce luminosité rayonnant sur les versants. Les touches de couleurs cendrées des bruyères ajoutent un ton singulier à ce tableau idyllique. Complètement seule, je me régale face à un tel spectacle.

La descente est relativement rapide en empruntant de nouveau le sentier de l’aller. La randonnée dure en théorie 3h mais j’ai mis 45 minutes de moins.
Une première mise en abîme en Auvergne plus que réussie, qui donne particulièrement envie de parcourir ses terres volcaniques de long en large et en travers !  

Informations pratiques

Durée : 3h

Distance : 9km

Dénivelé : +493m

 

Départ : parking du chalet de la Banne sur la D609. Il existe un autre départ depuis le Lac de Guéry.

2 | Puy de la Vache

Le Puy de la Vache est surement l’un des puys les plus connus de la chaîne des Puys de Dôme, facilement identifiable par la couleur rouge de la terre

Un petit parking en bord de route est accessible toute l’année. Le sentier débute dans les bois, entre conifères et feuillus, pendant une bonne centaine de mètres.  Il débouche ensuite sur une vaste étendue aride de terre rougeâtre : le pied du puy
L’ascension se poursuit avec un enchaînement un peu difficile de marches pour atteindre le sommet (1167m). L’effort est vite récompensé par une vue imprenable sur les puys alentours, le Massif du Sancy et la vallée.

Le dépaysement est total. J’ai l’impression de me trouver sur Mars, avec un peu plus d’arbres ! Le contraste entre le sol et la végétation est assez saisissant, surtout à cette période de l’année où les feuillus sont recouverts d’un doux vert clair.

Le volcan possède une forme de lune, recouvert de pouzzolane qui lui donne cette couleur rouge. C’est de la roche volcanique basaltique constituée par les projections de la lave il y a plus de 8600 ans.
Aujourd’hui encore on peut retrouver sur place des bombes de lave refroidie dispersée au sol.

Une randonnée incontournable à la fois pour son panorama et la typicité du volcan ! 

Informations pratiques

Distance : 3 km

Durée : 1h

Dénivelé : +204m

 

Parking : sur la D5 en direction de Saint-Gènes-Champanelle

Vous pouvez également accéder au Puy de Lassolas par cette randonnée : 2h, 4,5 km.

3 | Château de Murol

En plein cœur de l’Auvergne, situé en face du Massif du Sancy, le Château de Murol est facilement reconnaissable, bâti sur son promontoire basaltique à 1050m d’altitude. J’ai profité une petite accalmie météorologique pour visiter cette jolie forteresse à double enceinte.

Le Château de Murol a été fondé au XIIème siècle pour le commandement de trois routes régionales, idéalement situé au carrefour de plusieurs voies commerciales. A cette période la région est très fertile et prospère. Des travaux furent accomplis pour son renforcement dans les années 1390 par Guillaume II de Murol.
Pendant la guerre de Cent Ans elle n’a jamais été prise par les anglais. Cependant elle subit de nombreux raids de routiers et l’arrivée de la peste ont provoqué l’abandon des villages alentours. Une partie de la population s’est alors réfugiée dans la forteresse, leur offrant leur protection. Un vrai petit bourg s’est installé et aujourd’hui encore il reste des traces de bâtisses de l’époque : ancienne forge, puits ou encore fermes.
A la Renaissance un palais est édifié au pied des remparts. Dans le même temps, tout le château est entouré d’une muraille dotée d’un système de défense à la pointe de la technique de l’époque.
Entre le XVème et le début du XVIIème siècle, la forteresse, propriété de la famille d’Estaing, continue à s’adapter aux différentes évolutions militaires.
Après la Révolution le site devient une prison, un repaire de brigands puis une carrière de pierres. Il fut systématiquement pillé et démembré jusqu’au XXème siècle.
En 1889, le château est classé Monument Historique. L’année suivante, son dernier propriétaire, Henri-Guillaume de Chabrol, le donne au département du Puy-de-Dôme qui le cède à son tour à la commune de Murol en 1953, toujours propriétaire.

La visite dure une petite heure et permet d’accéder à l’intérieur du logis de Guillaume de Murol, à la salle d’armes, aux extérieurs du château ainsi qu’au chemin de ronde.
J’ai bien évidemment un coup de coeur pour cette partie qui offre une vue à 360° sur toute la vallée, le plan du château et le village de Murol. A l’horizon on peut même apercevoir le Lac de Guéry et la chaîne du Sancy. 

Des animations médiévales et des visites guidées ludiques sont organisées tout au long de l’année.

Informations pratiques

04 73 88 82 50
Site internet

Ouverture : toute l’année, voir les horaires sur le site internet 

Tarif : 9,60 €

Durée de la visite : 1h

3 SITES NATURELS EN HAUTE-VIENNE

J’ai profité d’un weekend en Haute-Vienne pour découvrir quelques sites naturels : le Mont Gargan, la Tourbière des Dauges et le lac de Saint-Pardoux. Dépaysement assuré et panorama incroyable étaient au rendez-vous.
 

1 | Le Mont Gargan

Culminant à 731m d’altitude et classé au titre des monuments naturels, le Mont Gargan est célèbre pour ses richesses naturelles et historiques.
Un sentier découverte de 2,2 kilomètres (en 1h) permet d’accéder au site et de l’explorer. Le départ se fait au pied d’une magnifique allée de hêtres centenaires qui vous amène au sommet du mont.
Accueillie par la petite chapelle en ruine et par une dense végétation, j’ai eu l’impression de me retrouver hors du temps, perdue en pleine lande écossaise. Une douce luminosité se diffusait sur les cimes des sapins et sur les monts alentours à travers les épais nuages noirs qui défilaient à vive allure. Une atmosphère presque mystique. La comparaison avec les paysages d’Ecosse s’est poursuivit avec cette abondante flore : bruyère cendrée, ajonc, fougère par milliers, recouvrant la lande sèche.

Malgré le temps un peu maussade, j’ai pu apercevoir quelques beaux points de vue sur le plateau de Millevaches, le massif des Monédières et même les Monts d’Auvergne. Le relief s’articule entre un paysage montagnard à l’Est et à l’Ouest par des plateaux plus ondulés. Le Mont Gargan présente alors deux types de paysage très contrastés, entre des forêts de feuillus et des vastes prairies.

Sur un petit tertre, la chapelle Notre-Dame de Bon Secours domine la lande. La vue panoramique sur la région vaut le détour ! 

Informations pratiques

Durée : 1h
Tracé : 2,2 kilomètres 
 
Trajet : À partir de l’autoroute A20, prendre la sortie 42 et suivre le balisage routier qui vous conduira à la Croisille-sur-Briance puis à Surdoux et enfin au sommet du Mont Gargan.
 
Parking : Une aire de stationnement (et ses petits ânes) vous accueille au pied de l’allée des hêtres.

2 | La Tourbière des Dauges

Située dans les Monts d’Ambazac sur la commune de Saint-Léger-la-Montagne, la Réserve Naturelle de la Tourbière des Dauges est intégrée au réseau Natura 2000 notamment pour les nombreuses espèces et milieux naturels qu’elle possède. 

La tourbière est une dépression qui a commencé à se creuser il y a 3 millions d’années. Pendant plus de 10 000 ans, le froid et l’humidité ont empêché la décomposition des végétaux qui ont formé un dépôt très fertile appelé « tourbe ». Celle des Dauges regorge d’une faune et d’une flore remarquables, avec près de 300 espèces de papillons, de coléoptères et d’oiseaux, et des plantes rares telles que la drosera (petite plante insectivore).

Depuis le parking du village, un itinéraire m’a conduit jusqu’au départ des deux circuits découvertes : un premier de 2 km à faire en aller-retour et un second de 5 km en boucle. Arrivant un peu tard et souhaitant photographier la tourbière sous le soleil couchant, je me suis résolue à faire le plus court parcours pour être à temps sur les lieux. 

Le début du sentier, au balisage parfois mal indiqué, longe quelques prairies avant de s’enfoncer dans la forêt pour enfin déboucher sur la vaste tourbière de 200 hectares.
La lumière dorée se reflétait sur les herbes sèches et la lande avant de décliner progressivement pour laisser place à une lueur plus sombre et bleutée sur les marais. Je me suis sentie chanceuse, seule face à ce beau spectacle. Le lieu est complètement atypique : cette vaste zone marécageuse est entière entourée de forêts, comme si elle sortait de nulle part. Et c’est avec stupéfaction que je suis tombée nez à nez avec une quinzaine de chevreuils.

Prévoyez de bonnes chaussures, plus particulièrement des bottes, car la tourbière est gorgée d’eau !

3 | Le lac de Saint-Pardoux

Au cœur d’un site naturel préservé, le lac de Saint-Pardoux est un lac artificiel de 330 hectares, le premier plan d’eau de la Haute-Vienne et deuxième du Limousin. Il est composé de 3 pôles : Santrop (coeur de la station), Chabannes, Fréaudour. 
192 hectares sont réservés aux sports et loisirs (voile, pédalos, canoës…), 88 hectares au motonautisme et 50 hectares à la pêche, de quoi satisfaire toutes les envies !
C’est aussi 3 plages aménagées, parc acrobatique en forêt, tyrolienne qui traverse le lac, jeux aménagés, structures gonflables, parcours santé, terrain de beach volley, terrain de pétanque, piscine, parcours VTT, tennis, tir à l’arc, mur d’escalade, bike park…

Pour les randonneurs, 50 kilomètres de sentiers balisés sont mis en place. Le tour du lac fait à lui seul 24 kilomètres ! Des paysages très variés vous y attendent : lande, bruyère, panorama sur le lac et campagne Limousine.

Possibilité également de se loger (camping et hébergement collectif) et se restaurer sur place.

J’ai profité du soleil couchant pour faire quelques clichés, entre golden et blue hours j’ai été servie. Les couleurs rosées et dorées se reflétant à la surface du lac étaient particulièrement belles. 

ECOSSE | ÎLE DE SKYE : LES INCONTOURNABLES

Skye, la plus grande île des Hébrides intérieures, est incontournable si vous séjournez en Ecosse ! Les paysages y sont emblématiques, magiques, diversifiés et magnifiques : entre vallons verdoyants, petites maisons colorées en bord de mer, kilomètres de côtes et montagnes rocheuses sortant de la brume, il y en a pour tous les goûts. 

Lors de mon périple en terres écossaises, j’ai passé une journée complète sur l’île et ce fût l’une de mes plus belles étapes.
Voilà les 5 lieux à ne pas manquer et qui raviront tous vos sens !

 

1 | Blackhill waterfall : la petite cascade de Marsco  

C’est par hasard, en me dirigeant vers Portree, que je suis tombée nez à nez avec la petite cascade de Blackhill. Visible depuis la route, vous pouvez vous garer un peu plus loin pour rejoindre le lieu. La chute d’eau vient de la montagne Marsco, situé juste en arrière plan, et elle continue son chemin jusqu’au loch Ainort. La couleur brune de l’eau est due au mélange de la roche granite et de la tourbe par lesquelles l’eau s’écoule.

De l’autre côté de la route, le panorama sur le loch Ainort est vertigineux et me donne un bel aperçu pour la suite de mon périple sur l’île !

Pour les amateurs de cascades n’hésitez pas à vous rendre également aux Fairy Pools au centre-ouest de l’île.

2 | Portree : le port coloré  

Concentrée autour d’une anse naturelle, Portree doit son nom à la visite du roi Jacques V : « le port du roi » en gaélique.
Capitale de Skye, son principal atout réside dans les maisons colorées longeant la baie. Toutes aussi charmantes les unes que les autres, elles donnent une jolie touche de couleur qui égaille le paysage.

Au cœur de la ville, vous trouverez plusieurs magasins, galeries et boutiques d’artisans pour dénicher un petit souvenir.

3 | Old Man of Storr : la randonnée incontournable

Old Man of Storr c’est le spot immanquable à Skye ! S’il ne fallait faire qu’une seule randonnée, c’est bien celle-ci ! Le lieu est célèbre pour son menhir de 50 mètres de haut qui se dresse sur le massif de Storr à 719 mètres d’altitude.

Pour y accéder, un sentier de randonnée a été aménagé. Il faut compter 1h pour monter. La première partie est un peu décevante : toute la forêt de culture a été rasée pour laisser place à un sol recouvert de souches, de branches et de feuilles. 
À un moment le chemin se sépare en deux, vous pouvez opter soit pour l’option plus longue avec une montée plus douce (sur la gauche), soit couper au plus court et grimper un peu plus droit la côte. J’ai choisi la deuxième option. Le dénivelé est un peu fort mais l’effort en vaudra la peine : une fois arrivés en haut vous découvrirez une vue panoramique incroyable sur les montagnes et les lochs voisins. La luminosité est merveilleuse, mêlée de bruine et d’un doux soleil. L’ambiance est complètement mystique. J’aurai pu y rester des heures à admirer ce spectacle. 

Essayez d’arriver un peu tôt ou en fin journée pour accéder au site en toute tranquillité. Je n’ai pas eu cette chance, hélas, et ce fût difficile par moment de se suivre les uns derrière les autres, en particulier sur la première partie du sentier. Une fois sur les hauteurs, les gens se dispersent un peu partout.

Prévoyez de bonnes chaussures et des vêtements chauds pour votre ascension car il fait vite froid et il y a beaucoup de vent !

4 | Kilt Rock : la cascade qui se jette dans la mer 

La route pour redescendre sur la côte est surprenante. J’ai suivi les nombreux lacets, encore une fois, face à un paysage merveilleux : entre le massif du Storr qui se dessine à l’horizon d’un côté, et de l’autre les vues infinies sur la mer

Je me suis arrêtée à Kilt Rock et sa spectaculaire cascade Mealt Falls. L’eau glisse sur la falaise de basalte et tombe directement dans la mer après un saut de 90 mètres. La chute est approvisionnée par le Loch Mealt qui se trouve de l’autre côté de la route. J’ai eu de la chance, le débit de l’eau était puissant car il venait de pleuvoir. Le bruit était assourdissant ! 
Kilt Rock est également reconnu pour les colonnes de basalte verticales de ses falaises qui donnent l’impression d’être les plis d’un kilt écossais. D’où l’origine de son nom !

Un parking est situé juste à la sortie de route et il faut à peine marcher 20 mètres pour se rendre sur le site.
Et comme pour Old Man of Storr, il faudra s’armer de patience et attendre son tour pour s’approchez de la barrière et admirer la vue.

5 | Quiraing : une magie verdoyante  

Sur la route qui monte au point de vue de Quiraing, il y a déjà de très belles vues sur la crête de Trotternish. Cette dernière est le résultat d’épaisses couches de basalte qui se sont déposées sur des sédiments fragiles de la période du Jurassique. Leur poids a déclenché la création de failles et un énorme glissement de terrain. Le mouvement continue de nos jours mais plus doucement.
Le panorama à perte de vue est une nouvelle fois somptueux. A l’horizon, quand la météo est clémente, vous pourrez apercevoir la mer et quelques lochs.
Ici tout est vert, sauf les petits points blancs : des centaines de moutons ! 

La boucle de Quiraing fait 7km (3h car assez technique). Hélas je n’ai pas eu assez de temps pour la faire. Je me suis aventurée seulement sur quelques mètres.

Pour le stationnement, ne vous arrêtez pas dans la montée à la petite zone qui ressemble à un parking. Continuez un peu plus haut, il y a un grand parking sur le plateau.

Hélas par manque de temps, je n’ai pas pu faire toute la partie ouest de Skye, notamment le célèbre Nest Point mais ce n’est que partie remise.
Je suis tombée amoureuse de cette île si spectaculaire, variée et étonnante, je compte bien y retourner pour continuer à la découvrir !