Madère : les sites naturels incontournables

Madère : découverte des plus beaux sites naturels de l’île portugaise. Entre côte sauvage, forêts primaires et sommets impressionnants. 

Notre passion pour les ambiances brumeuses, les sommets escarpés et les falaises en bord de mer nous a dirigé tout simplement vers Madère. Depuis quelques temps, l’île portugaise est renommée pour ses paysages somptueux et ses atmosphères singulaires, quel que soit la météo.

C’est avec notre couple d’amis Céline et Ludovic que nous sommes partis à la conquête de cette île sauvage en mars dernier. 4 photographes dans un environnement incroyable, à la recherche perpétuelle de la plus belle lumière = nous étions aux anges !

Retour sur les plus beaux endroits que nous avons capturé.

 

A savoir : l’île de Madère s’est formée il y a environ 5 à 6 millions d’années, par le volcanisme sous-marin. L’activité volcanique a donné naissance à un volcan, qui au fil du temps, a émergé de l’océan. Les éruptions successives ont contribué à la croissance de l’île au cours des millénaires. Une fois que Madère est apparue, elle a été soumise aux forces de l’érosion, comme l’action des vagues, du vent et des cours d’eau. Ces forces ont sculpté le paysage, créant des vallées, des falaises et des formations rocheuses caractéristiques.

ponta de sao lourenço : le point le plus à l’est 

La Ponta de São Lourenço est parti des sites incontournables de Madère. C’est une succession de falaises et de roches tombées dans l’océan, qui forme le point le plus à l’Est de l’île. Le relief est abrupte, les falaises sont vertigineuses et la vue laisse sans voix. 

Clairement, on a l’impression d’être au bout du monde. Nous sommes retournés sur les lieux plusieurs fois, à différents moments de la journée. 

Très tôt le matin, nous étions pratiquement seuls pour admirer le soleil se lever dans la mer. Il y avait pas mal de brume à l’horizon ce qui engendrait une ambiance apaisée et des contrastes très doux. Niveau coucher de soleil nous avons eu une première fois un ciel très dégagé. Puis nous avons eu plus de chance la seconde fois avec de beaux nuages aux airs apocalyptiques. 

Le lieu reste inchangé mais lorsque la météo et la période de la journée sont différentes, les ambiances ne sont pas du tout les mêmes !

infos

– Point de vue : il y a un point de vue aménagé accessible juste devant le parking côté Nord. Pour fuir la foule ou avoir de plus beaux points de vue, il faut marcher le long des sentiers qui mènent vers les roches les plus à l’Est (plutôt parking côté Sud). 

– Sécurité : faites bien attention, les roches et les falaises sont très fragiles, évitez de vous approcher du bord. De plus, la météo peut être très capricieuse avec beaucoup de vent. Un déséquilibre en bord de falaise peut vite arriver…

ponta de São Lourenço lever de soleil
detail roche ponta de São Lourenço
village São Lourenço
ponta de São Lourenço vue panoramique avec silhouette
baie ponta de São Lourenço et chaussures de randonnée
falaises ponta de São Lourenço au coucher de soleil
falaises ponta de São Lourenço et phares de voiture sur route qui serpente

ponta do bode et sa vue sur sao lourenço

Un matin nous avons décidé de retenter un lever de soleil (mais hélas toujours dans la brume) vers Sao Lourenço. Nous nous sommes rendus à la Ponta do Bode, juste au dessus de Caniçal

 L’endroit est très surprenant, c’est un ancien volcan aux couleurs ocres. Nous montons au sommet de la pointe à travers les anciennes coulées de laves. Le dépaysement est total ! Nous avons l’impression être en plein Colorado mais avec le prime l’océan en arrière plan.

Le point de vue sur l’enfilade des falaises de Sao Lourenço vaut le coup d’oeil.

infos

– Point de vue : accès depuis le parking du cimetière de Caniçal. Un petit sentier mène au sommet en une quinzaine de minutes.

– Sécurité : comme pour Sao Lourenço, prudence en bord de falaises. De plus, la roche volcanique est très glissante par temps humide ou sec.

randonneur sur falaise madère
randonneur face à la mer sur une falaise
detail roche rouge
randonneur falaise rouge
detail chaussure de randonnée

miradouro do guindaste : des falaises à perte de vue

Le Miradouro do Guindaste se situe dans la riviera de Faial. Les vagues ont creusé la roche autour du mirador au fil des années. Aujourd’hui cette falaise s’avance dans l’océan et offre un panorama splendide sur les falaises alentours.

Lorsque l’on regarde bien, l’océan a commencé à former une arche entre le rocher principal et la côte. Assez impressionnant et on imagine qu’un jour le sentier qui mène au mirador cédera entre l’érosion et les tempêtes. 

infos

– Un pas dans le vide est aménagé juste à côté du petit parking

– Par temps clair on peut apercevoir au loin l’île de Porto Santo

detail roche ocean
randonneur sur falaise madère

queimadas : départ des randonnées le long des levadas

Immersion dans les forêts luxuriantes de Madère. Nous partons du parc forestier de Queimadas pour randonner jusqu’à la Caldeirao Verde. Le sentier longe des levadas à travers la végétation verdoyante, des petites cascades et des tunnels pour atteindre une superbe cascade. C’est la randonnée PR9.

Les levadas sont des canaux d’irrigation spécifiques à l’île. Construits par l’homme dès le XVIème siècle, ils ont été créés pour acheminer l’eau des régions plus humides du Nord vers les régions plus sèches du Sud où l’eau est moins abondante. Les levadas sont aménagés parfois sur des terrains escarpés, difficiles d’accès et traversent même des montagnes.

Ici un parfum floral est omniprésent (et aussi partout sur l’île) et les espaces végétales sont abondantes. Fougères, cèdres, hêtres, mousses, lauriers, succulentes, toutes les variétés y passent. La nature est reine et on se sent tout petits dans cette jungle locale. Nous passons juste à côté d’une forêt primaire et mesurons la rareté de cette existence.  

Après 4 tunnels étroits traversés à la frontale, nous arrivons face à la cascade qui se jette de 100m de haut et qui remplie une petite lagune.

En principe le sentier va jusqu’à la Caldeirao do Inferno mais l’accès était fermé lors de notre venue.

    infos

    – Parking : 3€ au parc forestier de Queimadas

    – 14 kms – 5h de marche aller/retour – D+560m

    – Sécurité : certains passages sont proches du vide et peuvent donner le vertige. La végétation est parfois la seule barrière naturelle avec le vide. Attention les croisements sont compliqués et en pleine journée il y a beaucoup de monde. Il faut partir tôt pour être tranquille.

     

    queimadas maison madère
    detail vegetation
    randonneur devant panneau levadas
    randonneur sur levada
    cascade madère
    randonneur dans foret primaire madère
    randonneur dans grotte
    detail fougere
    cascade caldeira verde adere

    fanal et ses arbres mythiques

    Nous restons dans un univers végétal et prenons la direction de Fanal. C’est une forêt enchantée, l’une des plus anciennes d’Europe, très souvent entourée d’une brume mystique. On y découvre des arbres lauriers, appelés localement « laurisilva », les derniers survivants au vent et au climat (et aussi aux touristes qui montent dessus…). Certains arbres ont des formes humaines ou surprenantes, ils semblent vivants, c’est très impressionnant.

    La première fois nous avons eu un très beau coucher de soleil dorée sur la forêt suivi d’une heure bleue splendide. Nous sommes revenus un matin brumeux pour capturer cette atmosphère mystérieuse et donne un cachet en plus au site !

    infos

    – Site en accès libre

    – Météo : la brume fait très souvent son apparition le matin, après un jour pluvieux

    – Environnement : ses arbres sont d’une rareté, il faut les protéger pour qu’ils perdurent le plus longtemps possible. Eviter de les toucher, de monter dessus, de marcher sur les racines au sol, de cueillir des feuilles…

     

    fanal sous l'heure dorée
    silhouette soir à fanal
    arbres fanal
    randonneur fanal dans la brume
    arbre fanal brume
    arbre et silhouette fanal

    pico do arieiro : la plus belle vue sur les volcans

    C’est le deuxième site où nous sommes le plus allés, et quel endroit ! Difficile de s’en lasser… Le Pico do Arieiro se situe au centre de l’île et surplombe Madère. Avec ses 1 818 mètres c’est le troisième sommet le plus élevé de Madère, après le Pico Ruivo et le Pico das Torres. 

    Une route panoramique mène au sommet où un parking est aménagé à côté de la station radar aérienne de défense. Nous sortons de la voiture et nous nous prenons une belle claque visuelle. Une vue à 360° s’étend devant nous sur les anciens volcans, les crêtes, et la vallée et l’océan en contre-bas.

    Pour explorer le site, un seul sentier traverse les crêtes, emprunte des escaliers et mène à des plateformes aménagées pour admirer au plus près les montagnes. Cet itinéraire (PR1) joint le Pico do Arieiro au Pico Ruivo (environ 3-4h de marche, 10 kms, avec un D+1000m).

    Nous avons réussi à avoir des ambiances incroyables, entre coucher de soleil doré, brouillard, lever et coucher de soleil avec une mer de nuages. Il faut être attentif à la météo pour avoir les meilleures conditions ! 

    infos

    – Parking : un petit parking vite saturé se situe au sommet. Il y en a un second, plus grand, situé à 1 km plus bas le long de la route 

    – Sécurité : sentier étroit, proximité avec les falaises, souvent beaucoup de vent

    – Fréquentation : le site étant très accessible en voiture et sans marche d’approche, il est prisé par tous les touristes. Même lors des levers de soleil très tôt… Il faut s’attendre à croiser beaucoup de monde

    escalier pico arieiro brume
    sommet dans la brume
    randonneur sur sentier en montagne avec de la brume
    layers coucher de soleil montagnes madère
    pico arieiro coucher de soleil
    randonneur face au pico arieiro
    mer de nuage montagne coucher de soleil
    pic sous le lever du soleil madère
    lever de soleil mer de nuage
    randonneur sur sommet montagne

    seixal et ses piscines naturelles

    Seixal se situe au Nord-Ouest de l’île et est célèbre pour ses piscines naturelles. Nous sommes allés y jeter un coup d’oeil par curiosité et c’est assez impressionnant. 

    Ces piscines sont formées par les roches volcaniques qui entourent la côte. L’eau de mer s’engouffre dans la roche créant des piscines d’eau de mer calmes et protégées où l’on peut se baigner en toute sécurité.

    Pour les amateurs de plages, Praia do Porto do Seixal est superbe avec son sable volcanique noir et sa vue sur les falaises verdoyantes. Il est possible de s’y baigner. 

    infos

    – Baignade : il est difficile de se baigner dans l’océan à Madère et il y a très peu de plages aménagées. La côte est abrupte et la mer est très dangereuse, entre les courants et les grosses vagues.

    village Seixal
    piscine naturelle Seixal
    plage Seixal

    la cascade du miradouro do véu da noiva

    Juste à côté de Seixal se trouve la cascade Véu da Noiva, également connue sous le nom de « Voile de la Mariée ». L’eau de la cascade s’écoule du sommet des falaises abruptes à 40m de haut directement dans l’océan Atlantique.

    Un belvédère est aménagé, à la même hauteur de la cascade, à proximité de la route principale qui longe la côte. La vue est vertigineuse sur l’eau en contre-bas. Cette dernière est tellement claire et turquoise que l’on aperçoit les rochers tombés dedans.

    infos

    – Accès : le belvédère est petit ainsi que le parking. Ils peuvent être vite saturé en pleine période touristique.

    detail bruyere
    detail eau turquoise
    cascade dans l'océan madère

    pico ruivo : le sommet culminant de l’île

    Le Pico Ruivo est le point culminant de l’île de Madère avec ses 1 862 mètres. Nous avons décidé d’aller jusqu’au sommet pour admirer le soleil couchant.

    Depuis le parking sur le plateau Achada do Teixeira il faut compter une petite heure de marche (D+300m et 3 kms). La première partie de la randonnée contourne les montagnes et traverse des crêtes. Nous apercevons de nombreux arbres blancs tout dévêtus. Ce sont les restes d’un violent incendie qui a brûlé une bonne partie de la végétation il y a quelques années.

    Une fois à l’auberge, une dernière montée un peu abrupte mène au sommet du Ruivo.

    La vue panoramique sur toute l’île est splendide. Nous apercevons l’océan, les villages en contre-bas, les successions de montagnes et les célèbres Picos Das Torres et di Arieiro. Encore un bel endroit pour admirer le lever ou le coucher du soleil !

    infos

    – Météo : il y a souvent des mers de nuages et la météo peut vite changer. Emportez toujours une veste imperméable, une polaire… en cas de changements météorologiques

    vue depuis le pico ruivo madère
    randonneurs vers le sommet du pico ruivo
    arbre nu en montagne madère
    coucher de soleil sur montagnes madère
    detail roches pico ruivo
    pico arieiro
    detail arbre nu madère
    randonneur à madère en montagne

    praia da ribeira da janela et ses roches

    Ribeira da Janela est reconnue pour ses formations rocheuses au bord de la plage. L’endroit est très photogénique, surtout au lever du soleil. C’est au petit matin que nous sommes allés sur le site pour admirer les premières lueurs du jour. 

    Composé de roches volcaniques, Ribeira da Janela est composé de 3 ilôts rocheux. Le plus grand mesure 40m de haut et il possède un petit trou au sommet qui a donné le nom du village et de la vallée (« rivière de la fenêtre »). Ses cheminées de mer sont vraiment impressionnantes !

    infos

    – Point de vue : on peut s’approcher des roches par la plage de galets mais prudence car les vagues sont violentes à cet endroit de l’île. Sinon, un belvédère se situe derrière les falaises aux colonnes de basalte à coté du parking (empruntez les escaliers).

    roche dans océan madère crépuscule
    vague au lever du soleil madère
    photographe devant roches madère

    ponta do pargo : le point le plus à l’ouest

    Direction le point le plus à l’Ouest de l’île pour clotûrer cette escapade Madérienne. La Ponta do Pargo possède des falaises à plus de 300m de haut. Autant dire que c’est vertigineux !

    La pointe est reconnue par son petit phare blanc et rouge surplombant l’immensité de l’océan.

    Nous sommes allés un peu plus au Nord jusqu’au miradouro Garganta Funda qui offre une très belle vue sur le phare et l’une des plus hautes cascades de Madère qui se jette au pied de la falaise.

    Plus au Sud de la Ponta do Pargo, il est possible de suivre un chemin pour longer les falaises. Depuis le miradouro do Fio il faut suivre la vereda da Faja Grande.

    falaise madère
    videaste et model devant océan
    vague depuis falaise pargo madère
    phare ponta do pargo madère
    falaise ponta do pargo madère
    cactus coucher de soleil madère

    infos

    – Météo : il y a souvent du vent

    – Sécurité : prudence à l’érosion des falaises et à ne pas s’approcher du bord

    Ce voyage à Madère nous a complètement dépaysé, entre roches volcaniques, forêts luxuriantes et falaises dans l’océan. Nous avons eu de la chance avec la météo pour capturer des moments comme nous les aimons, avec des mers de nuages et des lumières dorées !

    Nous vous conseillons de partir plutôt comme nous l’avons fait mi-mars pour éviter les hordes de touristes. L’île est petite, les sites les plus spectaculaires faciles d’accès, tout devient vite saturé. A cette période la floraison a déjà commencé et les conditions météos sont bonnes.

     

    Vous connaissez Madère ? Vous avez envie d’explorer l’île volcanique ?

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    pinterest madere 1
    pinterest madere 2
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    Islande | Le Nord-Ouest en roadtrip

    Le Nord-Ouest de l’Islande regorge de pépites. Entre fjords, glaciers, volcans et océan, les paysages sont sauvages, variés et magnifiques.

    Je rêve d’aller en Islande depuis plusieurs années et ça y est, cela s’est réalisé ! Je suis partie avec Benjamin pendant 14 jours à la conquête des fjords sauvages du Nord-Ouest en 4×4 aménagé. Nous avons été très chanceux au niveau de la météo et des conditions climatiques : du ciel bleu 80% du temps et presque pas de vent.

    Nous avons coché pas mal de choses :
    – l’ascension du glacier Drangajökull
    – des aurores boréales au dessus de nos têtes dans la péninsule de Snaegellsnes
    – des phoques, un orque, des baleines et un renard polaire
    – des hot spots
    – des randos sur des volcans rouges, noirs, verts fluos et multicolores
    – des cascades et des fjords à gogo
    – des plages de sable blanc, rouge et noir
    – des sources d’eau chaude
    – le volcan Fagradalsfjall qui était en éruption en août
    – Reykjavik & ses petits salons de thé cosy aux scones succulents

    Voilà un premier retour sur notre itinéraire et notre carnet de bord journalier dans le pays où l’eau et le feu ne font qu’un. 

     

    Les photos aériennes et certaines au sol sont réalisées par Benjamin.

    jour 1 : arrivée en islande

    Après 3h de vol, nous sommes arrivés à destination : Reykjavik, Islande ! Un ciel bien couvert et de fraîches températures nous mettent dans l’ambiance du pays.

    Nous récupérons à l’agence de location Kukucamper notre véhicule, un 4×4 Defender, pour notre road-trip de 14 jours. Il est aménagé avec quelques rangements, un canapé-lit dépliable et un petit frigo. Nous l’avons choisi avant tout pour sa facilité à franchir des gués et à rouler sur les f-roads cabossées.

    Passage au supermarché du coin pour faire de plein de nourriture pour les prochains jours puis nous prenons la route en direction du Nord.

     

    La route offre déjà de très beaux points de vue avec les montagnes volcaniques plongeant dans la mer. Nous rejoignons notre couple d’amis Arnaud et Claire qui font le voyage avec nous à Borgarnes.

    Pour le premier repas islandais, nous prenons une soupe au poisson excellente dans le restaurant du Musée des Vikings. Puis nous nous posons au camping situé au bord de la mer pour la nuit.

    aéroport geneve gate
    hublot avion icelandair
    aile avion icelandair
    route islande depuis 4x4
    montagnes islande

    jour 2 : péninsule snaefellsnes – sud/ouest/nord

    Après quelques aléas techniques avec notre Defender, nous prenons la route en direction de la péninsule Snaefellsnes. La route 54 permet de faire tout le tour de la péninsule et de découvrir de belles pépites !

    Nous nous arrêtons à la cascade Bjarnarfoss qui se jette à 80m sur les falaises de basalte et à la célèbre église noire de Budir. Malgré le nombre de touristes important, les sites sont splendides. A savoir, tout au long de notre voyage nous allons passer devant de nombreuses petites églises méconnues au fin fond de fjords qui sont tout aussi belles que celle de Budir !

    cascade Bjarnarfoss
    église de Budir porte d'entrée
    église de Budir fenêtre
    église noire de Budir

    Nous empruntons la f-road 570 vers Olafsvik. De nouveau seuls au monde, nous surplombons l’océan et traversons un décor lunaire à moitié dans la brume, entre roches volcaniques et mousses vertes fluorescentes

    vue drone 4x4 autour de volcans
    vue drone volcan
    photographe devant volcan
    volcan islande
    4x4 sur f-road islande

    A la fin de la route, nous arrivons sur le Kirkjufell, la célèbre montagne en forme triangulaire, pile pour le coucher du soleil. Elle est située juste au bord de la mer, du haut de ses 463m et donne l’impression d’être plantée dans l’océan. Les roches viennent des différentes ères glacières et de l’ensemble volcanique de Lýsuskarð. Le sommet est en tuf, roche formée par l’accumulation de projections volcaniques. Pendant les périodes glacières, la montagne était coincée entre deux glaciers. C’est l’érosion qui a sculpté sac forme au fil des siècles.

    C’est le site le plus photographié d’Islande, nous comprenons vite pourquoi ! D’ailleurs pour les fans de Game of Thrones, c’est un des lieux de tournage pour la saison 7. 

    Un très bel instant avec des touches rosées dans les nuages et une magnifique lumière dorée traversant la baie.

    golden hour Péninsule Snaefellsnes
    Kirkjufell et 4x4 coucher du soleil
    coucher de soleil Péninsule Snaefellsnes
    Kirkjufell heure bleue

    Mais le spectacle ne fait que commencer : nous admirons nos premières aurores boréales ! Le phénomène se produit de mi-septembre à mi-mars, nous ne pensions pas en voir, et encore moins d’aussi incroyables. Elles étaient juste au dessus de nos têtes. La danse a opéré pendant 3h, nous laissant le temps d’admirer chaque ondulation et couleur. Les tonalités étaient d’un vert fluo dominant mais par moment le bas des aurores avait des teintes violettes. Nous en profitons pour les photographier avec le Kikjufell !

    Nuit au camping à Grundarfjordur.

    Kirkjufell et aurore boréale
    aurore boréale

    jour 3 : péninsule snaefellsnes – nord/est

    Nous continuons la route 54 pour l’Est de la péninsule. Nous empruntons la f-road Budardalur qui nous mène au bord des lacs Oddassaovatn. L’endroit idéal pour se poser un moment et contempler le paysage.

    route fjords du nord islande
    fjords du nord islande
    randonneur aux lacs Oddassaovatn
    lacs Oddassaovatn

    Nous découvrons sur la route le volcan Raudhals. Sa couleur rouge bordeaux attire tout de suite l’oeil. Sans discussion, nous chaussons nos chaussures de randonnée et nous grimpons jusqu’à son sommet. La vue panoramique sur les volcans alentours est merveilleuse. Le cratère du Raudhals nous fait face avec sa coulée de lave solidifiée par le temps.

    volcan rouge
    4x4 sur volcan rouge
    détail volcan rouge
    randonneur sur volcan rouge
    morceau éruption volcan
    randonneur devant paysage volcanique
    randonneurs au sommet d'un volcan rouge

    Puis nous poursuivons la route Budardalur pour quitter la péninsule et nous diriger vers Holmavik puis à Drangsnes.

    Après une grosse journée en 4×4 et un peu d’exercice, nous sommes ravis de gouter au plaisir du hot spot du village. Mon tout premier bain chaud islandais et je dois avouer que cela fait un bien fou ! C’est si agréable d’être dans une eau chaude naturelle alors qu’il fait froid à l’extérieur. 40° avec vue sur la mer et l’île de Grimsey sous le soleil couchant, c’est plutôt pas mal !

    Le camping de Drangsnes nous accueille pour passer la nuit en surplomb de la ville.

    HOT SPOT

    C’est un bassin extérieur où l’eau d’une source chaude se déverse. Cette eau provient de glaciers, de la neige et de la pluie. Elle s’infiltre dans le sol à plusieurs mètres de profondeur et rencontre la chaleur du magma. Elle remonte ensuite à la surface pour se déverser dans les rivières.

    Les islandais ont sauté sur l’occasion pour fabriquer divers bassins, jacuzzis et piscines.

    C’est une véritable tradition dans le pays où les locaux se retrouvent et discutent autour d’une bière Viking !

     

    paysage route Budardalu
    cabane sur route Budardalu
    port Drangsnes
    Drangsnes coucher de soleil

    jour 4 : les fjords du strandir

    Sous une belle journée ensoleillée, nous prenons la direction de la région côtière du Strandir par les routes 645 et 643. C’est la partie la plus sauvage des fjörds de l’Ouest. Nous rencontrons bien plus de moutons que d’habitants. Ici le peu de maisons que nous voyons sont généralement des fermes. Elles sont composées de 3-4 bâtisses et d’une petite église colorée en rouge et blanc. Aussi, elles sont implantées au bout des baies des fjords. 

    On trouve de nombreux bois échoués sur les plages venus de Sibérie, ce qui accentue un peu plus le côté désertique et mystique de la région où la sorcellerie a été le plus pratiquée en Islande.

     

    randonneur regarde la baie de Drangsnes
    maison dans le Strandir
    moutons dans le Strandir
    fjord du Strandir
    fjords du Strandir

    Nous passons à Djupavik, surnommée la baie profonde. Le village était réputé pour son centre de pêche aux harengs. Aujourd’hui l’activité a pratiquement disparu et l’usine est fermée. Un des anciens bateaux de pêche est ancré à l’entrée du village. Ils logeaient les hommes qui travaillaient à l’usine alors que les femmes étaient dans le bâtiment principal. L’hôtel est le seul endroit de vie.

    Un peu plus loin nous apercevons nos premiers phoques, se relaxant sur des bancs d’algues au soleil.

     

    baie de Djupavik
    ancienne usine Djupavik
    baie de Djupavik
    sardine séchée Djupavik
    bateau Djupavik
    phoque sur algues Djupavik
    phoque sur algues Djupavik

    Nous décidons de rouler encore un peu pour faire une petite randonnée entre montagnes et laquets. L’ascension nous permet d’admirer encore mieux les fjords qui nous entourent. Nous sommes complètement seuls. La route se termine pas très loin, le nord du Strandir n’est pas accessible en véhicule. 

    fjords du strandir
    laquet strandir

    Sur la route inverse en direction d’Holmavik, nous décidons de pousser dans les plateaux pour s’installer pour une nuit en bivouac. Les larges plateaux offrent une très belle vue sur les fjords au loin et les sommets du Strandir. Le chemin d’accès nécessite obligatoirement un 4×4.

    Un beau coucher de soleil doré apparait pour clôturer la journée.

    plateau du strandir coucher de soleil
    4x4 sur plateau du strandir
    fille devant coucher de soleil
    garçon devant coucher de soleil
    randonneur assis sur rochers
    randonneur marche vers laquet

    jour 5 : le glacier drangajokull

    Après un joli lever de soleil nous reprenons la route en passant par les 643, 61 et 635

    Notre objectif du jour : l’ascension du Drangajokull, la seule immense calotte glacière des fjords du Nord-Ouest avec ses 160km2 de glace.

    Nous arrivons sur le parking du site un peu avant midi. Une fois équipés en alpinistes, nous entamons notre exploration glacière. Les conditions météorologiques et nivologiques sont parfaites : grand ciel bleu, pas de vent, températures pas trop froide. 5% de chance que ça arrive sur ce glacier.

    glacier Drangajokull
    carte islande

    La marche d’approche est très longue (4kms), entre ruisseaux et moraines à traverser. Nous arrivons enfin au pied du Drangajokull après 1h de marche. Arnaud est guide de haute montagne et a apporté avec lui tout l’équipement nécessaire pour faire l’ascension en toute sécurité. Nous sommes encordés, casqués et cramponnés.

    L’ascension fût à la fois incroyable (ma toute première sur un glacier!) et éprouvante. Le dôme du glacier donne une impression de désert de glace avec aucun point de repère à l’horizon. Plus on avance, plus il n’y a rien. Même pas une trace de pas. Le mental va jouer énormément. Nous sommes aux aguets pour éviter les crevasses, avoir le pied sur et rester bien encordés.

    alpinistes sur glacier Drangajokull
    alpiniste chausse ses crampons
    détail glacier Drangajokull
    piolet alpinisme
    portrait alpiniste

    Finalement le sommet rocheux se révèle et nous l’atteignons après 4h de marche dans la glace et la neige.

    Les nerfs lâchent face au spectacle qui nous entourent : des fjords sauvages accessibles qu’en alpi, un océan de glace…

    Nous avons l’impression d’être sur une autre planète, complètement seuls au monde. Il dégage une telle forte du glacier ! Et en même temps nous nous rendons compte de sa fragilité en ayant évité de nombreuses crevasses et zones de dégel sur le chemin.

    sommet glacier Drangajokull
    alpinistes au sommet du glacier Drangajokull
    vue depuis glacier Drangajokull
    detail glacier Drangajokull

    Le retour sera physiquement difficile et long mais aussi splendide avec les couleurs dorées du coucher du soleil sur la glaceL’escapade nous aura pris 10h (2h de moins que les précisions dans les guides!).

    Cela reste mon meilleur souvenir du voyage.

    Nous dressons notre bivouac au parking du glacier pour une nuit réparatrice.

    coucher de soleil sur glacier Drangajokull

    jour 6 : les fjords du nord

    Au petit matin nous quittons le glacier pour aller vers les fjords du Nord par la route 61. Nous suivons les courbes des différents fjords et baies aux eaux turquoises par la belle piste 633 avant Eyri. Elle passe par Kleifarkot, Heydalur et autour du fjord Mjoifjordur.

    Les montagnes et les volcans sont gigantesques, nous nous sentons tellement petits face à eux. Nous sommes toujours aussi seuls. Nous imaginons le paysage en plein hiver sous la neige et la tempête et nous nous rendons compte que cela doit être très rude et compliqué.

     

    église fjords du Nord
    laquets fjords du Nord
    volcan fjords du Nord
    route fjords du Nord
    glacier fjords du Nord
    route fjords du Nord
    fjords du Nord

    Nous profitons d’un hot spot implanté au milieu de nul part, au bord d’une plage pour relaxer nos muscles et se détendre. Une bonne heure dans l’eau chaude face à une telle vue, c’est plutôt pas mal !

    detail hot spot
    hot spot fjords du Nord

    En fin de journée, la route nous mène jusqu’à Isafjordur, une jolie ville portuaire. Les maisons ont toutes des façades colorées avec aux bords des fenêtres des objets déco et des plantes vertes. La mode scandinave cocooning et épurée même !

    Nous apercevons même un orque dans le port !

    La nuit se passe au camping Tungudalur sous quelques aurores boréales.

    Isafjordur
    Isafjordur maisons
    Isafjordur port
    Isafjordur orque

    OÙ MANGER ?

    Isafjordur possède 3-4 restaurants. Ils sont souvent vite complets, il vaut mieux arriver tôt ou réserver à l’avance. Nous avons choisi de dîner au restaurant Husid situé à l’entrée de la ville face au port et à la station N1.

    Au menu : poisson du jour et burgers, pour finir par de succulents gâteaux au chocolat.

    Isafjordur restaurant intérieur
    Isafjordur restaurant poisson
    Isafjordur restaurant gateau chocolat

    jour 7 : le point le plus au nord de l’islande

    Juste à côté du camping se trouve la jolie cascade Bunarfoss. Nous y jetons un coup d’oeil avant de reprendre la route. Un sentier fléché permet d’atteindre le haut de la cascade.

    bunarfoss cascade

    Aujourd’hui nous allons au point le plus au Nord accessible en voiture par la route 630. Quelques pépites se trouvent sur notre chemin.

    Nous nous arrêtons à la montagne Bolafjall avec ses falaises gigantesques et l’ancienne station radar américaine. À 634m c’est le point le plus haut d’Islande atteignable avec un véhicule. La vue à 360° est époustouflante sur les fjords de Ísafjarðardjúp et de Jokulfirdir. Elle couvre également la baie d’Isafjardardjup, le Hornstrandir et l’horizon en direction de l’arctique. Un pas dans le vide est aménagé pour mieux admirer les falaises sous nos pieds.

    Bolafjall pas dans le vide
    Bolafjall
    Bolafjall falaises
    Bolafjall vue depuis falaises
    Bolafjall falaises

    Un peu plus loin la route se termine sur la très belle plage Minnibakki de sable noir. Quelques maisons colorent le paysage de rouge et de blanc. On se sent au bout du monde et avec la météo brumeuse cela donne une jolie ambiance mystique !

    Les moutons ont élu domicile sur la plage et ont creusé des abris sous les dunes herbeuses.

    plage Minnibakki vue drone
    randonneur devant la plage Minnibakki
    mouton sur la plage
    detail sable plage
    plage Minnibakki

    Sur le retour nous passons par Osvor pour admirer son phare orange et l’écomusée de pêche traditionnelle avec ses cabanes de pêcheurs aux toits recouverts d’herbe.

    Ce sont des reconstitutions mais il en existe encore quelques unes authentiques à travers le pays. Il est construit à l’origine pour servir de lieux de tournage pour des documentaires. On trouve à l’intérieur du poisson séché, des cordes, filets et autres équipements pour la pêche.

    Osvor cabanes pêcheurs
    cabane pêcheur Osvor
    detail cordes pêche
    cabane pêcheur Osvor
    poissons séchés

    Après une pause pique-nique à Isafjordur, nous nous dirigeons jusqu’à la plage de sable blanc de Flateyri.

    Puis la route 60 nous mène à Pingeyri. La ville est décorée de nombreux tags sur les façades des maisons et bâtiments. Elle vit principalement de son port.

    Nous bivouaquons au dessus de la ville au sommet du Sandafell (362m) pour la nuit. Un magnifique coucher de soleil colore les fjords de doré. 4×4 obligatoire pour monter.

    Pingeyri bâtiment taggué
    Pingeyri village
    Pingeyri église
    Pingeyri tag
    Pingeyri depuis Sandafell
    randonneur à Sandafell
    randonneur à Sandafell
    coucher de soleil sur baie depuis Sandafell
    coucher de soleil fjords du nord islande
    coucher de soleil Sandafell

    jour 8 : la cascade dynjandi

    Réveil matinal pour un lever de soleil timide. Nous redescendons tranquillement pour petit-déjeuner copieusement à l’hôtel Sandafell dans le village. 

    Nous reprenons la route 60 pour traverser la presqu’île et descendre à Dynjandi. Nous apercevons au loin deux petites baleines dans les eaux turquoises du fjords ! 

    route 60 islande
    baleine islande

    Après plusieurs kilomètres, au fond de l’Arnafjordur, nous arrivons à la célèbre cascade de Dynjandi. Surnommée le voile de la mariée, la chute d’eau descend de 100m de haut en épousant la forme de la montagne et en se séparant en plein de petites cascades. Elle est ultra impressionnante et bruyante ! Un sentier permet de grimper au 2/3 de la cascade.

    fjord islande
    cascade de Dynjandi
    cascade de Dynjandi
    bruyère détail
    randonneur cascade de Dynjandi

    Nous nous arrêtons à un hot spot sur la route 60 : 2 piscines face à l’océan. L’eau brulante se déverse dans la première partie de la piscine. Dans la seconde l’eau est plus fraîche car elle est mélangée à de l’eau froide. 

    Le passage d’une piscine à l’autre permet de supporter un peu plus la chaleur.

    Encore une fois, la vue sur les montagnes et l’océan en contre-bas est plutôt agréable !

    route 60 hotspot

    Les pistes 63 et 614 nous permettent de rejoindre les falaises de Látrabjarg et Raudisandur avec son banc de sable rouge/orangée. La couleur est unique et varie selon la luminosité. De plus, le contraste de l’eau peut viré du bleu nuit au bleu turquoise. L’ensemble produit un effet magnifique ! La lagune et la plage s’étendent sur environ 10 kilomètres.   

    Nuit pluvieuse et venteuse au camping Melanes face à la plage.

    cascade route 60
    fjords route 60
    cabane route 60
    falaises Raudisandur
    Raudisandur plage

    jour 9 : départ des fjords du nord par le sud

    Nous prenons la route 60 par le sud pour quitter les fjords du Nord en longeant la côte.

    Nous allons à la rencontre des chevaux islandais qui sont sur notre passage. Les petits poulains aux crinières en brosse sont adorables. Malgré leur petite taille ils sont puissants et résistants au rude climat. Ils sont dociles et affectueux, à peine sorti de la voiture ils accourent tous !

    route 60 fjords
    route 60 fjords
    cheval islandais alezan
    cheval islandais isabelle
    cheval islandais noir
    cheval islandais crinière
    chevaux islandais

    Juste avant de sortir de la presqu’île, nous décidons de randonner jusqu’au volcan Vaðalfjöll aux grandes colonnes basaltiques couvertes par endroits de mousses vertes.

    Une f-road mène au plus proche du volcan puis nous poursuivons à pied. Nous décidons de le contourner par la droite et de rester à son pied. Un champ de lave solidifié en forme de pierre est répandu tout autour. Niveau panorama nous sommes pas mal, la vue sur les fjords alentours est superbe !

    A savoir, une randonnée passe entre les deux bosses et permet d’accéder au sommet du volcan.

    volcan Vaðalfjöll
    4x4 et randonneur au volcan Vaðalfjöll
    volcan Vaðalfjöll
    detail mousse volcan Vaðalfjöll
    randonneur face au volcan Vaðalfjöll

    Un dernier arrêt dans le hot spot de Laugar. L’endroit pour se changer ressemble à une maison elfique avec son toit herbé et les symboles sculptées sur le bois à l’entrée.

    Le bassin est littéralement bouillant. Pas d’eau froide pour baisser la température.

     

    Nous prenons la direction de Budardalur pour manger au restaurant et dormir au camping.

    hot spot de Laugar
    hot spot de Laugar cabine
    hot spot de Laugar detail bain

    jour 10 : les hautes terres pour kerlingarfjoll

    Nous quittons les fjords pour aller à Kerlingarfjoll, le site géothermique exceptionnel, en passant par les hautes terres. Les routes F566 et 1 nous mènent à travers de petits canyons et gués jusqu’à Hvammstangi.

    Après un arrêt courses à Hvammstangi, nous poursuivons notre itinéraire par les pistes 731, 732 et la célèbre 35 qui traverse le désert de Kjölur pour atteindre Kerlingarfjoll. La piste était déjà empruntée par les Vikings à l’an 1000 pour rallier le Nord au Sud. Ici il n’y a rien. Les glaciers Langjökull et Hofsjökull, les plus gros d’Islande, nous guident à l’horizon.

    glacier islande
    glacier islande
    désert de Kjölur 4x4
    désert de Kjölur vue en drone

    Sur le trajet nous découvrons Hveravellir, un oasis géothermal au milieu de Kjölur. On y trouve des petits geysers, des fumerolles et autres sources chaudes à plus de 100°C au bleu cristallin. Des passerelles sont aménagées pour admirer de près les phénomènes.

    Hveravellir paysage
    passerelle Hveravellir
    Hveravellir detail
    detail Hveravellir
    detail Hveravellir

    La F-347 nous conduit jusqu’à la grosse cascade Gygjarfoss qui se dessine dans la brume. 

    C’est dans la pluie et le brouillard complet que nous arrivons au parking le plus haut de Kerlingarfjoll. Nous établissons notre camp pour la nuit dans l’espoir que la météo soit plus clément le lendemain pour admirer le paysage.

    Kerlingarfjoll est une chaine de montagnes volcaniques de 100km² perdues au milieu de nul part. C’est la zone des fissures qui traverse le pays du sud-est au nord-ouest. Le point culminant est le mont Snækollur (1488 m). De nombreuses randonnées permettent d’arpenter ce site incroyable.

    C’est une bonne excuse pour revenir en Islande et retenter notre chance pour le voir !

     

    cascade Gygjarfoss

    jour 11 : le landmannalaugar

    Le brouillard est toujours présent à Kerlingarfjoll alors nous prenons la route plus tôt en direction du Landmannalaugar

    Nous empruntons la route 35 qui nous sort du mauvais temps. Nous profitons du soleil levant sur le Langjokull, le 2ème glacier le plus grand d’Islande.

    Langjokull
    4x4 sur route islande
    paysage hautes terres islande
    4x4 hautes terres islande

    Petit arrêt à l’énorme et puissante cascade Gullfoss pour faire quelques photos souvenirs.

    Surnommées les chutes d’or d’Islande, la rivière Hvítá se jète en deux étapes dans une fissure étroite et profonde de 32m. Le débit du cours d’eau atteint en moyenne 130m2 par seconde.

    La puissance de l’eau est tout aussi incroyable que le monde qu’il y a… Des cars de touristes, un accueil ressemblant plus à un centre commercial avec un restaurant/cafétaria, des boutiques de vêtements, une immense boutique de souvenirs. Bref nous ne nous y attardons pas.

    cascade Gullfoss
    carte routière

    Nous continuons par les routes 30, 32, 26 et F208 pour arriver au Landmannalaugar. Ces dernières sont coriaces : beaucoup de secousses, trous, gués… mais le paysage volcanique autour de nous est juste incroyable ! Je tombe complètement sous le charme de l’endroit.

    Nous décidons de faire quelques pauses le long de la route pour capturer les volcans colorés. J’ai notamment beaucoup aimé le Hnausapollur avec son lac.

    Après deux gros gués à passer, nous nous installons au camping du Landmannalaugar pour la nuit.

     

    volcans Landmannalaugar
    Hnausapollur lac
    volcans Landmannalaugar
    volcan noir Landmannalaugar

    LE LANDMANNALAUGAR, le paradis des volcans islandais

    C’est des volcans, montagnes, vallées, lacs, rivières ou encore étendues de cendres à perte de vue.

    La zone géothermique est perdue sur les hautes terres du sud dans la réserve naturelle de Fjallabak. Cette réserve naturelle a été créée en 1979 et s’étend sur près de 500 km². Elle est composée de montagnes vertes et noires puis plus au centre de montagnes de rhyolite : une roche volcanique de couleur assez claire, rosée ou grise et parfois bleue.

    Le volcan Torfajökull et ses différentes éruptions est à l’origine de ce paysage fantastique. Les éruptions sont très anciennes et les roches que l’on trouve datent de 8 à 10 millions d’années. L’éruption la plus récente s’est déroulée en 1480 et a donné naissance à la coulée de lave de Laugahraun ainsi qu’au cratère Ljótipollur.

    Le 4×4 est obligatoire pour traverser les nombreux gués et rouler sur des routes au sol capricieux.

    jour 12 : rando dans le landmannalaugar & le sud

    Nous nous levons très tôt pour admirer le lever du soleil puis partir en randonnée.

    Nous suivons le cheminement Bláhnúkur qui permet de faire un grand tour de 7 kms (3h30 – D+420m) à travers le Landmannalaugar. Le circuit permet de faire un très beau tour et de voir différents types de volcans. 

    Nous gravissons deux gros volcans noirs. Au sommet du plus grand, le Bláhnúkur, nous avons une vue magique sur tous les volcans colorés alentours. Surnommé le « pic bleu », il culmine à 940m et est littéralement spectaculaire avec ses tons bleus, gris et noir qui contraste avec le paysage orangé du Landmannalaugar. 

    Nos yeux ne savent plus où regarder tellement les couleurs sont fascinantes. Du rouge, du multicolore, du sable, du vert, du noir, du rhyolite… une explosion de couleurs et de contraste dans un paysage lunaire ! Nous avons l’impression d’être devant une peinture.

    A la fin, nous passons devant une grande source d’eaux chaudes fumante avant de rejoindre le camping par un immense champ de lave, entre pierres basaltiques et mousses fluorescentes.

    lever de soleil Landmannalaugar
    randonneur dans le Landmannalaugar
    Landmannalaugar
    randonneur sur volcan noir Landmannalaugar
    vallée Landmannalaugar
    sommet volcan Landmannalaugar
    Landmannalaugar paysage
    randonneur devant Landmannalaugar
    Landmannalaugar detail
    randonneur devant Landmannalaugar
    detail volcan Landmannalaugar
    detail roche volcan Landmannalaugar
    photographe au Landmannalaugar
    main sur roche volcanique Landmannalaugar
    randonneur au Landmannalaugar

    La route 208 nous mène vers le sud à travers les volcans noirs et tapissés de mousses fluos. Nous passons plus d’une quinzaine de gués, plus ou moins larges et profonds.

    Nous croisons très peu de véhicules, la route étant assez difficile. Mais quel paysage merveilleux ! Nous sommes sur une autre planète !

    vallée Landmannalaugar
    Landmannalaugar paysage
    detail cheminée volcan
    detail volcan noir Landmannalaugar
    detail paysage Landmannalaugar

    Nous passons rapidement à Vik puis à Reynisfjara, la célèbre plage de sable noir. Au pied de la plage, la montagne Reynisfjall est surprenante avec ses colonnes de basalte carrées. Encore un mystère de la nature. Au large nous apercevons les pics rocheux de Reynisdrangar qui sortent des eaux. Prudence car la mer est très dangereuse avec de forts courants, une eau très froide et des vagues qui vous mouillent vite les pieds même au bord en ayant pris de la distance !

    Puis nous allons jusqu’à la cascade de Skogafoss de 62m de haut, coincée entre les glaciers Eyjafjallajökull et Mýrdalsjökull. Encore un site de tournage de Game of Thrones avec une scène avec Khaleesi et Jon Snow, les deux personnes principaux de la série. Ne vous étonnez donc pas du monde !

    Nous roulons le plus possible pour se rapprocher au mieux de Reykjavik. Nous dormons au camping de Selfoss.

    plage Skogasandur
    roche Skogasandur
    cascade de Skogafoss

    jour 13 : reykjavik et le volcan fagradalsfjall

    Ce matin nous visitons Reykjavik, entre ruelles aux maisons colorées, petites boutiques, cafés & salons de thé cosy, et église. Je suis agréablement surprise par la ville. Elle a l’air dynamique et très agréable à vivre.

    La décoration scandinave cocooning des cafés donnent envie d’entrer et de s’installer au chaud autour d’une bonne tasse de thé !

    Je vous prépare un article plus complet sur la belle capitale islandaise.

     

    rue colorée reykjavik
    restaurant reykjavik
    eglise Hallgrímskirkja
    façade maison reykjavik
    façade opera reykjavik

    OÙ GRIGNOTER À REYKJAVIK ?

    Nous avons suivi les conseils du Guide du Routard et nous sommes allés bruncher chez Emily & the Cool Kids. La décoration est superbe et la propriétaire parle français !

    Le salon de thé propose des menus complets avec des beagles, des scones, des skirs, des muffins, du muesli, des smoothies et des jus de fruit maison.

    Nous avons testé un bagel au saumon et un scone tomate basilic à tomber par terre ! Le muffin au chocolat est du même niveau !

    intérieur emily and the cool kids reykjavik
    plats emily and the cool kids reykjavik
    intérieur Emily and the cool kids reykjavik

    Nous reprenons la route pour découvrir la péninsule Sud par les routes 42 et 427. Nous passons devant de jolies falaises et nous arrêtons aux sources d’eaux chaudes de Seltun

    Le site possède une activité géothermique très importante. Elle est composée de nombreux fumerolles, bains de boue bouillonnants, mais aussi une terre de couleur rouge, orange, gris, blanc ou jaune. Les eaux sortent de terre à environ 100°C et elles atteignent même jusqu’à 200°C à quelques centaines de mètres sous la surface.

    Il y a de nombreuses activités sismiques sur le site depuis plusieurs années avec des conséquences plus ou moins importantes : l’éruption du volcan Geldingadalur, le lac de Kleifarvatn vidé de 20%… C’est beau mais dangereux.

    eaux chaudes de Seltun
    detail eaux chaudes de Seltun
    eaux chaudes de Seltun

    Étant juste à côté, nous bifurquons pour aller voir le volcan Fagradalsfjall qui était en éruption en août dernier. Après une courte marche, nous sommes au pied de la lave déjà solidifiée. Les formes sculptées sont splendides. Par endroit nous apercevons de la fumée de chaleur sortir de la lave.

    Avec le drone, nous pouvons apercevoir 2 coulées différentes, plus ou moins récentes. La plus claire correspond à l’éruption de l’an dernier et la plus foncée et rougeâtre à celle d’août.

    C’est vraiment spectaculaire ! La prochaine fois nous espérons voir une éruption !

    volcan Fagradalsfjall
    detail magma volcan Fagradalsfjall
    randonneur devant le volcan Fagradalsfjall
    detail magma volcan Fagradalsfjall

    Nous rendons notre Defender à l’agence de location puis nous nous rendons à notre hôtel Artic Wild situé à quelques kilomètres de l’aéroport.

    jour 14 : retour en france

    Réveil à 4h et direction l’aéroport pour rentrer en France.

    Depuis notre hublot nous apercevons en contre-bas le volcan Fagradalsfjall et son cratère. Une belle image de fin pour clôturer ce voyage riche en surprise et en émerveillement.

    aeroport reykjavik
    volcan Fagradalsfjall depuis avion

    Notre raodtrip s’achève ! Nous sommes conscients de la chance, quasi improbable, d’avoir coché tous ses sites dans des conditions exceptionnelles. Entre fjords sauvages, glaciers, volcans multicolores, je suis désormais tombée complètement sous le charme magique de l’Islande.

    Bien évidemment, nous nous projetons déjà dans un prochain voyage sur les terres islandaises pour continuer son exploration. 

    J’espère que cet article vous a donné envie de partir vous aussi à la découverte de ce pays incroyable d’eau et de feu !

    liens utiles

    – Conditions volcaniques sur Volcanoweather.is

    – Prévisions météos sur Météoblue

    – État des routes en temps réel sur Road.is

    – Réservation d’un parking ou d’un camping sur Parka.is

    Retrouvez toutes mes aventures en Europe dans cette rubrique

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    épingle Islande 1
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    Allons salir nos chaussures dans la boue

    Ce manifeste prône un retour à la nature autour d’un tourisme bienveillant. Je vous partage quelques réflexions sur les bonnes raisons de changer nos habitudes de voyage tout en protégeant notre environnement.

    La tendance de la dénonciation du tourisme de masse est omniprésente sur internet, dans la presse et dans nos conversations. Certes, c’est un fait, la majeur partie des sites touristiques sont sur-médiatisés, notre empreinte carbone explose chaque année en prenant l’avion, la quête de spots instagramables vus et revus révolutionne les réseaux sociaux… La liste est non exhaustive. 

    La réflexion autour d’un tourisme responsable et bienveillant est fondamentale si nous souhaitons préserver notre environnement et continuer à profiter des pépites qui nous entourent.

    Ne devrions-nous pas réfléchir à des solutions positives envers nos comportements et nos pratiques ? Pourquoi ne pas changer nos habitudes de voyage ? Pourquoi ne pas créer sa propre expérience et faire de son séjour quelque chose d’unique

    Et s’il ne fallait pas plutôt partir à l’aventure en pleine nature pour se rendre compte de notre impact sur elle, sur sa fragilité, sa beauté et ainsi nous sensibiliser ?

    Allons salir nos chaussures dans la boue !

    les bonnes raisons de changer nos habitudes

    PARTIR EN VACANCES | Pourquoi se déplacer rapidement alors que le trajet peut être le voyage ?

    Nous vivons dans une époque où tout doit être fait, vu, visité rapidement, avec cette épée de Damoclès au dessus de nos têtes : la peur de manquer de temps. La durée des vacances est courte, nous essayons de trouver le moyen de transport le plus rapide pour accéder à notre destination.

    Mais finalement, pourquoi ce trajet ne pourrait-il pas être lui-même le voyage en question ?

     

    Nous pouvons décider de prendre le temps, savourer le trajet, y ajouter des étapes, s’arrêter à l’improviste : être itinérant et non vacancier.

    Le mode de transport peut être varié et doux : à pied, à vélo, à cheval, en train, en bateau, en canoë… peu importe, du moment que vous partez d’un point A pour rejoindre un point B.

     

    En France il existe de nombreux itinéraires connectés entre eux pour parcourir nos régions :

    – les GR (60 000km de chemins) : la Corse (20), les Pyrénées (10), la Bretagne (34), le chemin de Stevenson (70), le Tour du Mont-Blanc (TMB)…

    – les chemins de Saint-Jacques de Compostelle : le Puy-en-Velay, Vézelay, Tours, Arles et le Piémont Pyrénéen

    – les canaux : des Deux Mers, de la Loire, du Rhône, de la Marne…

    – les pistes cyclables : le canal du Midi, la Vélodyssée, la ViaRhôna, la Scandibérique…

    – les voies de chemin de fer : Baie de Somme, Pays Basque, Clermont Ferrand-Nîmes…

     

    Mais nous pouvons également nous créer notre propre itinéraire pour un séjour unique et qui nous correspond !

    sentier VTT foret
    train rouge crémaillère

    PAS BESOIN D’ALLER LOIN | Pourquoi partir à l’étranger alors que la France regorge de pépites ?

     

    Nous avons la chance d’habiter dans un pays qui possède une grande varié de paysages et de sites.

    Il y a de quoi faire et pour tous les goûts : montagnes aux sommets vertigineux, plages de sable fin ou de galets, falaises, vastes plaines, vallées verdoyantes, lacs, volcans endormis, canyons, forêts de conifères et de feuillus, gorges, cascades, vignobles, sites préhistoriques, villages de caractère, châteaux…

    D’une région à une autre, nous pouvons vite être dépaysés

    Niveau parc national nous sommes aussi bien lotis : la Vanoise, Port-Cros, les Pyrénées, les Cévennes, les Ecrins, le Mercantour, la Guadeloupe, La Réunion, la Guyane, les Calanques et le Parc national de forêts

    Et en parc naturel régional aussi : nous en avons 56 !

     

    Alors avec une telle richesse et diversité, nous n’avons pas besoin d’aller loin !

    Profitons de notre patrimoine local et enrichissons-nous de notre culture !

    sommet montagne

    NATURE | Pourquoi aller dans la Creuse plutôt que sur des plages bondées ?

    Qui dit vacances, dit calme. Difficile de se reposer allongé sur sa serviette sur une plage du bassin d’Arcachon ou au bord de la Méditerranée en plein mois d’Août.

    Ne serait-il pas plus judicieux de partir dans des régions moins prisées mais toutes aussi belles ?

    Souvent catégorisées comme être « complètement pommée », « une zone banche » ou « le trou du cul du monde », certaines régions sont aujourd’hui sur le devant de la scène car elles cochent toutes les cases pour des séjours slow et déconnexion :

    – être loin de la foule

    – séjourner en pleine nature

    – se dépayser

    – se ressourcer

    – être au calme

    – découvrir des pépites naturelles et un patrimoine local authentique

    – rencontrer des petits producteurs

     

    Alors, nous n’hésiterons pas à se tourner vers ces belles destinations en avant première !

    vue sur puys
    dune du pilat

    HÉBERGEMENT | Pourquoi ne pas séjourner dans une cabane en bois en pleine nature plutôt que s’entasser dans un village vacances ?

    Nous sommes nombreux à rêver de loger pendant nos vacances dans un cadre naturel isolé, loin des campings surpeuplés et des centres de vacances bétonnés.

    Dormir dans une cabane dans les arbres, dans une yourte ou encore dans une cahutte, c’est un ressourcement en pleine nature 100% garanti et une expérience unique.

    Les offres d’hébergements insolites et d’éco-gîtes sont de plus en plus nombreuses. Les matériaux utilisés et les équipements sont généralement éco-responsables (bois français, toilettes sèches, panneaux solaires, petits déjeuners avec des produits locaux et bio…).

    De plus, l’hébergement se fond dans l’environnement sans le dénaturaliser.

    Certains sites vont même plus loin : pas de connexion wifi pour un séjour déconnecté, hors du monde.

    Une belle parenthèse pour profiter au maximum de ses vacances sans facteur extérieur perturbateur.

     

    cabane en bois forêt

    ACTIVITÉS OUTDOORS | Pourquoi rester au bord de la piscine d’un hôtel alors que l’on peut partir à l’aventure ?

    Chiller au bord d’une piscine c’est bien, aller crapahuter dehors c’est mieux !

    Il existe une multitude d’activités pour partir à la découverte d’une région. A pied, à vélo, à cheval, en canoë, en tyrolienne, en parapente… pour à la fois se dépenser (à son rythme), s’amuser, prendre l’air et voir de jolis sites naturels et culturels.

    Les must :

    – passer en mode slow et prendre le temps

     éviter d’utiliser des modes de transport polluants pendant d’une journée

    – se ressourcer en pleine nature

    En plus, il paraît que nous bronzons plus facilement en faisant une activité ! 

    Et puis, si nous y tenons vraiment, nous pouvons toujours aller nous baigner en fin de journée.

    sentier cheval randonnée
    randonneur assis sur tronc d'arbre dans une forêt
    VTT bois

    CULTURE | Pourquoi se dépêcher alors que l’on peut visiter moins mais mieux ?

     

    L’idée est de profiter au maximum des activités et des lieux de visiter dans une zone délimitée, sans limite de temps réelle.

    Prendre son temps va nous permettre de :

    – connaître davantage la ville, le site naturel ou culturel 

    – ne pas manquer les événements locaux (visites guidées, marché, expositions…)

    – aller en dehors des sentiers battus et découvrir soi-même des pépites méconnues

    – visiter sereinement sans la pression d’un planning chargé

    – s’imprégner de l’âme du pays et « vivre » comme les locaux : prendre un café en terrasse sur la place d’un village, aller au marché à la rencontre des producteurs locaux…

    – choisir une activité insolite pour découvrir autrement

    – se souvenir plus facile de ce que l’on a vu sans en avoir trop en tête

    – profiter des belles lumières le matin ou le soir

    – se reposer, car c’est quand même les vacances !

     

    village dans les montagnes

    GASTRONOMIE | Pourquoi partir à la rencontre des producteurs locaux ?

    À la recherche de convivialité, de partage et d’authenticité ? Aller chez un producteur n’apporte que du positif !

    Le propriétaire nous accueille au sein de son exploitation (agricole, viticole, animale…) et nous raconte son histoire avec passion. Il nous explique en détails son savoir-faire, les étapes de la production de ses produits, de la terre à l’assiette. Très souvent la visite se termine par une dégustation des spécialités de l’établissement.

    Certains proposent même de mettre la main à la patte autour d’ateliers ludiques : vendange, cueillette, traite… Pour être au plus proche de la nature et  dans la peau de l’agriculteur.

    Les fermes et les propriétés se tournent de plus en plus vers une agriculture raisonnée et bio, qui renforce leur identité et la qualité de leurs produits.

    Le plus ? Participer à l’économie locale en achetant et en consommant des produits du terroir en circuit court !

    vignes golden light
    porc noir

    NE PLUS SUIVRE LES TENDANCES | Pourquoi ne pas dénicher son propre spot plutôt que tous faire la même photo instagramable d’un site ?

     

    La tendance de prendre la même photographie d’un endroit, pour faire comme les autres et ne pas être « has been » sur les réseaux sociaux est alarmante, d’un point de vue environnemental et social. 

    Mais, n’est-ce pas excitant de découvrir soi-même un endroit magique, que peu de personne connaisse ?

    Ce privilège d’être dans un lieu unique, seul et hors des sentiers battus est incroyable ! Nous avons l’impression d’être les conquérants du Nouveau Monde, tel Christophe Colomb, à la recherche d’une nouvelle terre promise. Les premiers à la découvrir, à l’admirer, à la préserver. 

    Pourquoi ne pas garder pour soi ce jardin secret, découvert au détour d’un chemin, d’une falaise, d’une colline ou d’un sous-bois ? Le plaisir sera d’autant plus grand quand nous y retournerons et que nous y serons encore seuls.

    Nous pouvons même nous l’approprier et le considérer comme un « chez nous ». Et qui a envie de voir arriver chez lui des milliers de personne ?

     

    Bien sûr, nous pouvons partager quelques photos du lieu pour partager notre expérience mais utilisons la géolocalisation « I Protect Nature » pour le garder confidentiel ! 

    pin light

    Check list : 10 gestes pour un tourisme bienveillant

    – en voir moins mais mieux

    – ramassons les déchets que l’on voit en randonnée

    – désaisonnaliser une destination : découvrons une région hors saison

    – utilisons une gourde en inox plutôt qu’une bouteille en plastique

    – utilisons la géolocalisation « I Protect Nature » pour préserver le lieu

    – déplaçons nous à pieds, à vélo, à cheval, en kayak…

    – achetons des produits locaux chez un producteur

    – explorons des lieux méconnus

    – déconnectons-nous dans des régions plus isolées, loin de la foule

    – logeons dans des hébergements responsables

    Et s’il était temps de passer le cap, tous ensemble ? Allons salir nos chaussures dans la boue !

    soleil couchant montagne lac

    Retrouvez tous les articles autour des démarches éco-responsables ici

    ITALIE | TURIN : LES SITES INCONTOURNABLES

    J’ai séjourné 2 jours à Turin en septembre dernier lors de mon road-trip. Passer un peu de temps dans une ville italienne et découvrir ses atouts culturels me plaît toujours autant. Voilà quelques sites phares immanquables que j’ai beaucoup aimé.

    1 | Prendre de la hauteur au Musée National du Cinéma

    C’est LE monument emblématique de la ville ! Impossible de le rater avec son célèbre dôme, sa flèche à 167 mètres de haut et sa base aux multiples vitres.

    A l’origine un temple pour la communauté juive a commencé à être construit mais les travaux jugés trop coûteux sont suspendus en 1868. La municipalité rachète le bâtiment et relance le chantier pour y installer un musée. Ce n’est qu’en 2000 que le Musée du Cinéma prend possession des lieux.

     Le billet d’entrée comprend la visite du musée (tous les étages) et en supplément vous pouvez accéder à l’ascenseur panoramique. J’ai choisi cette option.

    Pour les personnes qui ont le vertige, qui ont peur du vide et des ascenseurs ce n’est pas une super idée. Bien évidemment j’en fais partie mais j’ai quand même décidé de tenter le coup. Ce n’est bien sûr qu’une fois à l’intérieur (petit groupe de 10 personnes) que je me rends compte que l’ascenseur est entièrement en verre. Je décide de fermer les yeux mais ma curiosité prend le dessus et je les réouvre en plein milieu du trajet, suspendue en plein vide. Encore une fois, ce n’était pas une bonne idée. Je tente péniblement de garder mon calme et mon sang froid, les yeux de nouveau clos jusqu’en haut. 85 mètres d’ascension c’est long. Mais une fois arrivée en haut, la vue incroyable sur Turin et les Alpes en arrière plan récompense mon courage.

    Une fois de retour en bas je débute la visite du musée en passant à travers un grand rideau rouge, histoire de se mettre dans l’ambiance cinématographique. Le parcours de visite retrace la genèse du cinéma : théâtre d’ombre, effet d’optique, dispositifs de prise de vue et de tournage à travers le temps… La collection est très riche et les explications sont assez ludiques et interactives.
    J’arrive au 3ème étage, au « tempio della Mole », la pièce phare du musée située en plein coeur de la coupole. Cette fois-ci mes pieds sont bien accrochés au sol ! Je vois au centre l’ascenseur en verre qui fait des aller-retours incessants et je me rends encore plus compte de cette vertigineuse hauteur. C’est tout de même assez fascinant ! J’ai l’impression d’être dans une cathédrale : cette grande nef avec ses petites chapelles aménagées et décorées sur des thématiques cinématographiques : western, peplum, science fiction, cartoon…
    Des fauteuils de cinéma ont été installés tout autour, face à de grands écrans qui diffusent des petits films. Il ne manque plus que le pop-corn.
    Les deux derniers étages abordent l’aspect technique du cinéma : effets spéciaux, son, montage, costume, dessin et même une story-board de Star Wars. La visite se clôture par une galerie d’affiches de films.

    Cet endroit est certes très fréquenté mais on comprend très vite pourquoi une fois sur les lieux. La vue et le changement rapide d’écosystèmes sont immanquables dans votre découverte de la région !

    Informations pratiques

    Ouvert du mercredi au lundi de 9h à 20h

    Tarif : 16,50€ musée + ascenseur
    Billet coupe-file sur internet

    2 | Visiter le Palazzo Reale

    Ancien lieu de résidence de la Maison de Savoie après qu’Emmanuel-Philibert de Savoie transfère son duché à Turin en 1563. Le complexe abrite le palais résidentiel, l’armurerie, la Galleria Sabanda, le musée d’archéologie, des bibliothèques et des jardins à la française.

    La visite commence par un majestueux escalier d’honneur entouré de dorures et de peintures murales à outrance. Je suis toujours émerveillée devant de telles œuvres grandioses même si je n’adhère pas pour la déco de chez moi ! Pour le coup la visite débute très bien.
    J’accède à une succession de grandes salles, toutes aussi chargées les unes que les autres et assez ressemblantes : le salle du trône, celle à danser, à manger, du Conseil, les chambres… Un look classique pour un château du XVIème siècle.
    Le salon de la Garde Suisse aura retenu toute mon attention avec son sol en damier et la grande cheminée, donnant à la pièce un air de films fantastiques. Vous aussi vous imaginer Harry Potter ?
    La visite se poursuit dans la salle d’armes et d’armures, joliment disposées en trophée. J’étais assez emballée jusqu’à ce que je me rende compte que les dizaines de chevaux empaillés étaient des vrais.
    Je quitte les lieux rapidement en passant dans les jardins réaménagés au XVIIème siècle par le célèbre Le Nôtre (Versailles), en direction de la biblioteca reale. Plus de 200 000 livres y sont conservés dont des chefs d’œuvre tels que l’autoportrait ou le codex de Turin de Léonard de Vinci. Seul hic, une visite privée était déjà sur place et je n’ai pas eu accès à toute la bibliothèque, à mon grand regret.

    A voir également la galleria sabando qui possède une collection de tableaux des écoles piémontaises du XVème siècle et des maîtres italiens : Botticelli, Véronèse, Tintoret, Bellini… et d’Europe du Nord : Van Eyck, Van Dyck, Rubens et Rembrandt.

    Le musée d’archéologie se trouve au sous-sol mais je n’ai pas eu le temps d’y jeter un œil.

    Si vous souhaitez faire l’ensemble des sites il faut bien compter 3h de visite !

    Informations pratiques

    Horaires : Ouvert du mardi au dimanche de 9h à 19h

    Tarif : 12 € pour accéder à tous les sites

    3 | Tomber sous le charme de l’Eglise San Lorenzo

    Ma passion pour l’architecture des églises m’a amené bien évidemment à celle de San Lorenzo, adossée au Palais Royal. Incontournable et discrète, ses façades austères du XVIIème siècle (qui ne ressemblent pas du tout à une entrée d’église traditionnel en passant) ne laissent aucun soupçon sur son intérieur plus qu’éblouissant. Le décor en marbres polychromes, les cascades de dorures et les sculptures raffinées me laissent sans voix. Le plus surprenant ? La coupole en forme de fleur à 8 pétales à 50m. Lors des équinoxes de printemps et d’automne à midi la lumière du soleil éclaire les fresques des chapelles latérales qui restent dans l’ombre tout le restant de l’année. Cette prouesse souligne l’ingéniosité de l’architecte qui était féru d’astronomie.

    Leçon à retenir : même si une église ne paye pas de mine de l’extérieur, ne jamais hésiter à aller jeter un petit coup d’oeil, on ne sait jamais sur quoi on peut tomber !

    4 | Découvrir un des monuments les plus anciens

    Située juste derrière le Palais Royal, c’est l’un des monuments les plus anciens de Turin et ce fût l’une des quatre portes d’accès à la ville lors de la période romaine. Elle possède deux grandes arches pour le passage des chars et deux latérales plus petites pour les piétons.
    Les deux tours avec des créneaux ont été rajoutées au Moyen-Âge.
    La couleur des briques rouges du monument contraste avec les bâtiments construits autour, ce qui redonne à l’endroit un peu plus de ferveur.

    Si vous passez dans le quartier, n’oubliez pas de passer au Mercato Centrale !

    5 | Se promener sur la Piazza San Carlo

    Petit coup de coeur pour cette jolie place italienne, à l’architecture typique turinoise, située à quelques mètres en face du Palais Royal.

    Les deux églises symétriques Santa Cristina et San Carlo attirent mon regard alors que je passe devant l’imposante statue équestre d’Emmanuel-Philibert de Savoie, duc de Savoie et Prince de Piémont de 1553 à 1580.

    6 | Admirer le coucher de soleil sur Turin et les Alpes

    Le meilleur spot pour shooter le soleil couchant ? Direction le couvent des Capucins, accessible à pieds en une vingtaine de minutes depuis le centre ville. Il faut traverser le Pô pour atteindre l’autre rive et grimper jusqu’au couvent. Au même endroit se trouve également le musée de la montagne.

    Arrivée tout en haut, bien à l’avance, j’ai profité de la vue panoramique sur la ville avec le contrefort des Alpes au loin pendant une bonne heure. Les dernières lueurs dorées s’évaporent des façades des monuments pour laisser place au crépuscule. Je suis fascinée face aux montagnes teintées de rouge telles embrasées par le soleil. Un spectacle magique.

    PARTIR EN ROAD-TRIP DANS LES ALPES

    Dans le cadre de mon partenariat avec Lafuma, je vais passer mes vacances d’été dans les massifs alpins. Je profite de cette occasion pour faire un petit road-trip de deux semaines à travers cette région que je ne connais pas du tout.

    Je compte partir à la découverte des Alpes françaises du côté de Chamonix, arpenter les paysages somptueux de la Suisse et faire une escale culturelle à Turin et dans le Nord de l’Italie, pays que j’affectionne beaucoup depuis plusieurs années. 
    Un programme que je vous raconterais plus en détails à mon retour : 100% nature, randonnées, couchers de soleil sur lacs, tourisme urbain, mers de glace, célèbres sommets (Mont Blanc, Cervin, Mont Rose…) et conférence/retrouvaille avec toute l’équipe d’ambassadeurs Lafuma Outdoor Sentinels pour l’Opération Montagne Responsable du samedi 7 septembre ! Une journée d’action et de sensibilisation, entièrement dédiée à la protection de nos terrains de jeux outdoor préférés.
    Le départ approche à grand pas, tout est presque prêt ! J’ai tellement hâte ! 
    Vous trouverez ci-dessous la carte avec les points d’étape de mon voyage et les randonnées prévues. Je verrais directement sur place pour les autres activités et visites.
    En attendant, je vous propose quelques conseils pratiques  si vous souhaitez découvrir également cette région !

     

    LE ROAD TRIP : 16 jours : du 31 août au 15 septembre 2019

    OU : En France : la Savoie et la Haute-Savoie
             En Suisse : le Valais et le Vaud
             En Italie : Turin, la Vallée d’Aoste et le Piémont

     

    GÉOGRAPHIE : les Alpes c’est 1200 km de montagnes dont 82 sommets à plus de 4000m d’altitude, dont le Mont Blanc, le plus haut d’Europe avec ses 4809m !

     

    QUAND PARTIR : toutes les saisons conviennent même si il y fait assez froid l’hiver, surtout dès que vous prenez un peu d’altitude. L’été et l’automne sont idéals pour les randonnées et l’hiver plutôt pour le ski.

     

    COMBIEN DE TEMPS : deux semaines suffisent pour découvrir une grande partie de la région, plus ça devient un peu cher, surtout niveau hébergements et transports.

     

    COMMENT Y ALLER : pour l’aspect pratique j’y vais en voiture mais pas mal de compagnies aériennes desservent Turin pour une quarantaine d’euros. Pour Genève ça grimpe un peu plus vite par contre. Tout est assez cher en Suisse.

     

    CIRCULER EN VOITURE :
    – pour les autoroutes suisses il faut se procurer une vignette à coller sur le pare-brise du véhicule pour pouvoir les emprunter sans avoir une amende. Et il ne vaut mieux pas rigoler avec les suisses ! J’ai acheté la mienne sur le site internet de Easytrip pour 36,50 € (rajouter quelques frais de port) et je l’ai reçu en 4 jours. Vous pouvez sinon en acheter sur place avant de passer la frontière dans les stations services ou à la douane mais ça sera un peu plus cher. Elle a une durée d’un an. 

    – attention en Italie la circulation est très réglementée dans les grandes villes comme à Turin. Impossible de rouler dans le centre AVEC ses fameux ZTL : zona traffico limitado. Des panneaux les signalent mais ils sont souvent petits… Les caméras de surveillance postées aux quatre coins des rues ne vous rateront pas par contre si vous entrez dans la ZTL et relèveront votre plaque d’immatriculation ! L’amende monte jusqu’à 100€ par infraction. Des parkings gratuits sont situés en périphérie et la ligne du métro vous amènera en plein coeur historique.

    – si vous souhaitez faire quelques économies pour passer les frontières franco-italiennes et franco-suisses, et éviter les tunnels du Mont-Blanc (56,90€ A/R) et de Fréjus (57,90€ A/R), passer par les cols. Vous perdez à peine une demie-heure !

    – en Italie les panneaux signalent les autoroutes en verts et les routes nationales/départementales en bleus.

    – dans les deux pays il faut circuler avec les phares allumés, même la journée.

     

    ESSENCE : en Italie l’essence est plus cher qu’en France (1,65€) alors qu’en Suisse le coût est moindre (1,42€). Attention en Italie, il existe encore des stations services avec 2 prix pour chaque carburant. L’un c’est vous qui vous servez, l’autre c’est le pompiste. Les stations « FAIDATE » (fait le toi-même) sont maintenant bien signalées. Le diesel porte le même nom, pour le 98 c’est Senza Piombo et le 95 est vert. A savoir, les cartes de paiement étrangères ne passent pas en libre service. Il faut souvent inscrire le montant souhaité avant de payer et prendre l’essence.

     

    TRANSPORTS EN COMMUN : en Suisse il est très facile de se déplacer en train. La compagnie SBB couvre tout le réseau ferroviaire qui est connecté à une multitude de bus.
    La majeure partie des sites naturels sont accessibles par téléphériques ou petits trains.

    A Turin, le métro et les lignes de bus desservent très bien le coeur historique.  

     

    HÉBERGEMENT : par rapport aux coûts excessifs des hébergements suisses, j’ai choisi de me loger à proximité de la frontière, côté Italie. J’ai trouvé de nombreux Airbnb vraiment pas cher et super mignon !

     

    DÉCALAGE HORAIRE : pas de décalage horaire

     

    MONNAIE : € en France et en Italie et CHF (franc suisse) en Suisse : 1CHF = 0,92€ (en août 2019)

     

    MODE DE PAIEMENT : possibilité de payer en euro même en Suisse. Les cartes bancaires passent partout, sauf dans certaines stations services italiennes où il faut payer en liquide. Pour les retraits d’espèces, frais d’1€ au bout du 6ème retrait.

     

    PAPIERS D’IDENTITÉ : carte d’identité ou passeport

     

    TEL/WIFI : avec mon forfait Orange tous les frais sont déjà inclus. 

     

    ÉLECTRICITÉ : prise électrique de type F/L en Italie et de type J en Suisse, prévoir un adaptateur et une multiprise. 

     

    SÉCURITÉ : dans les zones touristiques attention aux pickpockets. 

    ECOSSE | ÎLE DE SKYE : LES INCONTOURNABLES

    Skye, la plus grande île des Hébrides intérieures, est incontournable si vous séjournez en Ecosse ! Les paysages y sont emblématiques, magiques, diversifiés et magnifiques : entre vallons verdoyants, petites maisons colorées en bord de mer, kilomètres de côtes et montagnes rocheuses sortant de la brume, il y en a pour tous les goûts. 

    Lors de mon périple en terres écossaises, j’ai passé une journée complète sur l’île et ce fût l’une de mes plus belles étapes.
    Voilà les 5 lieux à ne pas manquer et qui raviront tous vos sens !

     

    1 | Blackhill waterfall : la petite cascade de Marsco  

    C’est par hasard, en me dirigeant vers Portree, que je suis tombée nez à nez avec la petite cascade de Blackhill. Visible depuis la route, vous pouvez vous garer un peu plus loin pour rejoindre le lieu. La chute d’eau vient de la montagne Marsco, situé juste en arrière plan, et elle continue son chemin jusqu’au loch Ainort. La couleur brune de l’eau est due au mélange de la roche granite et de la tourbe par lesquelles l’eau s’écoule.

    De l’autre côté de la route, le panorama sur le loch Ainort est vertigineux et me donne un bel aperçu pour la suite de mon périple sur l’île !

    Pour les amateurs de cascades n’hésitez pas à vous rendre également aux Fairy Pools au centre-ouest de l’île.

    2 | Portree : le port coloré  

    Concentrée autour d’une anse naturelle, Portree doit son nom à la visite du roi Jacques V : « le port du roi » en gaélique.
    Capitale de Skye, son principal atout réside dans les maisons colorées longeant la baie. Toutes aussi charmantes les unes que les autres, elles donnent une jolie touche de couleur qui égaille le paysage.

    Au cœur de la ville, vous trouverez plusieurs magasins, galeries et boutiques d’artisans pour dénicher un petit souvenir.

    3 | Old Man of Storr : la randonnée incontournable

    Old Man of Storr c’est le spot immanquable à Skye ! S’il ne fallait faire qu’une seule randonnée, c’est bien celle-ci ! Le lieu est célèbre pour son menhir de 50 mètres de haut qui se dresse sur le massif de Storr à 719 mètres d’altitude.

    Pour y accéder, un sentier de randonnée a été aménagé. Il faut compter 1h pour monter. La première partie est un peu décevante : toute la forêt de culture a été rasée pour laisser place à un sol recouvert de souches, de branches et de feuilles. 
    À un moment le chemin se sépare en deux, vous pouvez opter soit pour l’option plus longue avec une montée plus douce (sur la gauche), soit couper au plus court et grimper un peu plus droit la côte. J’ai choisi la deuxième option. Le dénivelé est un peu fort mais l’effort en vaudra la peine : une fois arrivés en haut vous découvrirez une vue panoramique incroyable sur les montagnes et les lochs voisins. La luminosité est merveilleuse, mêlée de bruine et d’un doux soleil. L’ambiance est complètement mystique. J’aurai pu y rester des heures à admirer ce spectacle. 

    Essayez d’arriver un peu tôt ou en fin journée pour accéder au site en toute tranquillité. Je n’ai pas eu cette chance, hélas, et ce fût difficile par moment de se suivre les uns derrière les autres, en particulier sur la première partie du sentier. Une fois sur les hauteurs, les gens se dispersent un peu partout.

    Prévoyez de bonnes chaussures et des vêtements chauds pour votre ascension car il fait vite froid et il y a beaucoup de vent !

    4 | Kilt Rock : la cascade qui se jette dans la mer 

    La route pour redescendre sur la côte est surprenante. J’ai suivi les nombreux lacets, encore une fois, face à un paysage merveilleux : entre le massif du Storr qui se dessine à l’horizon d’un côté, et de l’autre les vues infinies sur la mer

    Je me suis arrêtée à Kilt Rock et sa spectaculaire cascade Mealt Falls. L’eau glisse sur la falaise de basalte et tombe directement dans la mer après un saut de 90 mètres. La chute est approvisionnée par le Loch Mealt qui se trouve de l’autre côté de la route. J’ai eu de la chance, le débit de l’eau était puissant car il venait de pleuvoir. Le bruit était assourdissant ! 
    Kilt Rock est également reconnu pour les colonnes de basalte verticales de ses falaises qui donnent l’impression d’être les plis d’un kilt écossais. D’où l’origine de son nom !

    Un parking est situé juste à la sortie de route et il faut à peine marcher 20 mètres pour se rendre sur le site.
    Et comme pour Old Man of Storr, il faudra s’armer de patience et attendre son tour pour s’approchez de la barrière et admirer la vue.

    5 | Quiraing : une magie verdoyante  

    Sur la route qui monte au point de vue de Quiraing, il y a déjà de très belles vues sur la crête de Trotternish. Cette dernière est le résultat d’épaisses couches de basalte qui se sont déposées sur des sédiments fragiles de la période du Jurassique. Leur poids a déclenché la création de failles et un énorme glissement de terrain. Le mouvement continue de nos jours mais plus doucement.
    Le panorama à perte de vue est une nouvelle fois somptueux. A l’horizon, quand la météo est clémente, vous pourrez apercevoir la mer et quelques lochs.
    Ici tout est vert, sauf les petits points blancs : des centaines de moutons ! 

    La boucle de Quiraing fait 7km (3h car assez technique). Hélas je n’ai pas eu assez de temps pour la faire. Je me suis aventurée seulement sur quelques mètres.

    Pour le stationnement, ne vous arrêtez pas dans la montée à la petite zone qui ressemble à un parking. Continuez un peu plus haut, il y a un grand parking sur le plateau.

    Hélas par manque de temps, je n’ai pas pu faire toute la partie ouest de Skye, notamment le célèbre Nest Point mais ce n’est que partie remise.
    Je suis tombée amoureuse de cette île si spectaculaire, variée et étonnante, je compte bien y retourner pour continuer à la découvrir !

    CROATIE | TOP 8 DES INCONTOURNABLES A SPLIT

    C’est lors d’un beau mois de juin que je suis partie une semaine en Croatie à Split avec ma soeur. Située en Dalmatie centrale, sur les bords de l’Adriatique, la ville a été aménagée dans l’enceinte d’un palais romain datant du IIIème siècle. Autant vous dire que Split regorge de petits endroits pittoresques. 

    Ville balnéaire et historique, chacun y trouve son compte ! Et pour les fans de Game of Thrones, la ville a servi de lieu de tournage pour certaines scènes de la saison 5 (ruelles et au Palais de Dioclétien où Daenerys garde ses dragons). 

    Petite rétrospective sur mon séjour à Split et sur ses incontournables !

     

    1 | Le Palais de Dioclétien, l’emblème de la ville

    Érigé en 300 par l’empereur Dioclétien, c’est l’un des édifices romains les mieux conservés au monde. Initialement le palais mesurait 250 mètres sur 180 mètres et possédait quatre grandes tours aux angles (il n’en reste plus que trois). Construit tel une villa romaine de campagne, Dioclétien avait souhaité que l’ensemble architectural corresponde à l’idéologie tétrarchique : une belle demeure, son mausolée, son temple, accolé à un camp militaire.
    La partie sud du Palais était prévue pour l’empereur avec ses appartements et les édifices religieux et la partie nord était destinée à la garde impériale.
    Au fil des siècles, l’intérieur du palais fût progressivement occupé par les populations : habitations et commerces remplirent les lieux puis s’étendirent au delà des murailles de l’édifice. 
    Aujourd’hui, situé en plein coeur de centre historique de Split et classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, le monument a conservé la partie principale du palais. Les façades restantes et leurs décors sont somptueux !
    Les visites à ciel ouvert sont libres tout au long de l’année.

    2 | Découvrir le Temple de Jupiter

    Situé dans le Palais de Dioclétien, le temple de Jupiter a été érigé à la fin IIIème siècle lors de la construction du palais de Dioclétien.
    A l’extérieur se trouve un des sphinx en granit que Dioclétien a fait venir d’Egypte. Une fois à l’intérieur du temple, on se retrouve face à la statue du roi croate Zvonimir, la plus ancienne représentation d’un roi européen datant du Moyen-Age.

    Le lieu a été transformé en baptistère pour la cathédrale Saint Domnius à la fin du IXème siècle et abrite d’imposants fonts baptismaux. Le plafond, orné de masques romains et de motifs floraux, est particulièrement beau.

    Informations pratiques

    Le temple est tout petit, la visite est très rapide (10 minutes maximum). 

    Ouverture :  tous les jours de 8h30 à 19h

    Tarif : 10 kn soit 1,35 €

    3 | Se promener le long de la côte vers les plages à l’Ouest

    Au départ de la marina de Split vous pouvez suivre un sentier aménagé le long de la côte. Il donne accès aux différentes plages situées sur le bras de terre à l’Ouest de la ville et permet également de contourner le parc. 
    La promenade est très agréable : un joli port, une eau turquoise, une vue panoramique sur les îles croates, des cactus par milliers, du sable fin, des criques.
    Un climat typique méditerranéen qui permet de sortir un peu de la ville et de trouver un peu d’air « frais » marin.

    4 | Boire un verre ou se restaurer Place de la République

    Appelée également les Procuraties, la Place de la République a été construite au milieu du XIXème. De style néo-Renaissance, les trois imposants bâtiments en forme de U reflètent l’influence artistique italienne : les arcades, les bas-reliefs des fenêtres et cette couleur rouge-orangée recouvrant les façades. Il y a un air de la Place Saint-Marc à Venise vous ne trouvez pas ?

    La place est ouverte uniquement sur le côté sud, offrant une magnifique vue vers le port et le quai de Split
    Un endroit idéal pour se rafraîchir à la terrasse d’un café ou se restaurer après une chaude après-midi.

    5 | Prendre un peu de hauteur au Marjan Park

    Pour les amateurs de vue panoramique et qui souhaitent prendre un peu de recul pour admirer la ville autrement, je ne peux vous conseiller que le Marjan Park !
    Au départ de la marina, prenez la direction du parc en passant par le quartier Veli Varos, anciennement habité par les pêcheurs de Split et qui a conservé son atmosphère pittoresque. Les petites ruelles escarpées vous emmèneront au pied d’une jolie chapelle avec vue sur mer et sur Split, puis à travers le parc.
    La vue de Split au pied des montagnes est particulièrement belle !

    6 | Se relaxer sur les plages paradisiaques de Kasjuni et Jezinac Beach

    Qui dit vacances, dit repos. Après avoir découvert une grande partie de la ville, nous avons souhaité profiter un peu du soleil et de la mer. Direction les deux sublimes plages (mais hélas connues) de Kasjuni et Jezinac situées à l’Ouest pour un bain de fraîcheur !

    Le cadre est digne d’une carte postale : eau turquoise (et chaude !), plage de galets et de sable fin, une vue splendide sur les îles alentours.
    Nous avons eu une préférence pour Kasjuni Beach (la plus éloignée et la moins fréquentée) pour ses falaises rocheuses et son décor plus naturel.

    7 | Monter au sommet du clocher de la Cathédrale Saint-Domnius

    Située dans le coeur historique de Split, au pied du palais de Dioclétien, la Cathédrale Saint-Domnius est un des monuments emblématiques de la ville.
    À l’origine, il s’agissait du mausolée de Dioclétien. 350 ans après, l’archevêque Jean de Ravenne transforma la tombe en église catholique romaine. Puis au fil des siècles furent ajoutés un campanile (XIIème siècle) et une abside dans le choeur (XVIIème siècle).

    Nous avons décidé de vaincre notre peur du vertige et de grimper tout en haut du clocher (57 mètres). Une bonne décision de notre part car la vue est incroyable : les toits orangés des maisons, la vue infinie sur la mer, les bateaux de croisière voguant vers les îles, le quartier historique imposant ou encore les chaines de montagnes au loin vers l’Est.

    Informations pratiques

    Ouverture : de 8h à 20h pour la cathédrale et de 9h à 19h pour le campanile.

    Tarif : 5 kn soit 0.67 €

    8 | Manger au Papas Split pendant le coucher de soleil

    Cadre magnifique au bord de l’eau, dans la marina qui vaut le détour à lui seul. Nous avons savouré de très bons cocktails puis de délicieux burgers face au coucher de soleil.
    Les tarifs du Papas Split sont très raisonnables, un très bon rapport qualité-prix avec vue ! L’avantage en Croatie est qu’on mange bien pour une somme ridicule par rapport à l’euro !

    Informations pratiques

    Ouverture : tous les jours de 11h30 à minuit

    Tarif : à partir de 5kn soit 0,67 €

    La Croatie est une très belle découverte ! Elle possède une richesse culturelle fabuleuse et un environnement naturel d’une beauté sans pareil. Prochaine étape ? Découvrir Dubrovnik !