Hautes-Alpes | Mes incontournables

Les Hautes-Alpes possèdent de nombreux sites remarquables, de belles randonnées sauvages et des routes traversant les cols mythiques. Focus sur mes coups de coeur !

Avec Benjamin nous sommes partis quelques jours dans les Hautes-Alpes pour découvrir la région, située aux croisements entre les massifs des Ecrins, le Queyras et le Mercantour. Le terrain de jeux est assez grand où la variété des paysages est impressionnante ! 

Je vous partage les endroits et les randonnées que je préfère qui sont à la fois dépaysants, parfois sauvages et incontournables.

lever de soleil au col de vars

Si vous êtes à la recherche de belles lumières et de points de vue, le Col de Vars est l’endroit qu’il vous faut. Il est situé à quelques kilomètres de la station de ski de Vars et il offre de superbes panoramas sur les montagnes alentours des Hautes-Alpes. 

Vous pouvez accéder facilement aux différents sommets autour du col. Tout en haut, vous admirez à la fois le Val d’Escreins, les Écrins et la Meije ainsi que le massif du Mercantour qui se dessine à l’horizon. C’est aussi le départ de quelques randonnées.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à lire l’article sur notre lever de soleil depuis le col.

montagne lever de soleil
crête de vars lever de soleil
golden hour vars
col de vars
crete vars

le val d’escreins sauvage et caché

Gros coup de coeur pour le Val d’Escreins, une pépite naturelle sauvage et ultra dépaysante des Hautes-Alpes ! C’est une réserve naturelle communale accessible depuis Vars par une petite route sinueuse plutôt pittoresque. Elle s’étend du Pont de Vars (1601m) jusqu’au Pic de Font Sancte (3385m).

Le sentiment d’immensité est lié à la fois à la vallée très étendue et à ses sommets de haute-montagne vertigineux.

Le Val d’Escreins se compose en réalité de deux vallées :

  • A droite le vallon Laugier (qui mène au Col de Serenne) parcouru par le torrent de Laugier
  • A gauche le vallon de la Selette (qui mène au Col des Houerts/Pointe d’Escreins) traversé par le Rif Bel

 

Il y a de quoi faire pour les amoureux de la randonnée dans des milieux verdoyants, rocailleux et alpins : pédestre, trail, sentier pédagogique, pour tous les niveaux et envies !

val d'escreins vallée
randonneur sur pont val d'escreins
val d'escreins sommet
cheval dans foret
chapelle val d'escreins

rando dépaysante à la crête des couniets

Une randonnée incontournable dans la région : la Crête des Couniets. Vous êtes en plein coeur de la Réserve Naturelle du Val d’Escreins et les vues sont incroyables depuis les montagnes.

La première partie de la randonnée mène à travers des alpages où de nombreuses marmottes ont élus domicile. Déjà la roche et l’herbe ras donnent des airs lunaires au paysage. Puis vous enchaînez quelques crêtes pour atteindre celle des Couniets (2791m). 

Un paysage grandiose se dresse devant vous : Val d’Escreins, Pics des Houerts et crêtes de VarsVous faites face au Vallon Laugier qui ressemble au Grand Canyon. Le lieu a été modelé par les glaciers il y a plus de 16 000 ans et la fonte des glaces à laisser place à des forêts de mélèzes, épicéas, genévriers et pins cembros. A noter également, les Pics des Houerts qui ressemblent aux Dolomites en version miniature. 

Pour avoir le topo complet de cette randonnée, c’est dans cet article !

crête hautes alpes
rayon de lumière à travers les nuages
escreins lumières dorées
crêtes escreins
val d'escreins sommets

les crêtes de vars, une randonnée avec vues

Pour les amateurs de dénivelé, les crêtes de Vars sont idéales ! Elles vous permettent d’enchaîner de bonnes descentes et montées, dans un cadre naturel ultra dépaysant. Avec leurs reliefs arrondis, leurs landes hostiles et leurs sols en granite noir, nous avons l’impression d’être en Ecosse ou en Islande.

Encore une fois, le panorama et les points de vue sur les Hautes-Alpes ne manquent pas et ils sont toujours aussi sublimes !

C’est un très vaste terrain de jeux pour la pratique de la randonnée. Je vous conseille d’aller jusqu’au Pic de Paneyron, notamment pour admirer le lever du soleil. Si vous aimez les lacs, allez jusqu’à celui de l’Étoile puis des Neuf Couleurs.

 

Plus d’informations sur notre randonnée dans cet article

lever de soleil vars
brume montagne
lac montagne
crêtes vars
randonneur sur crêtes

briançon et ses fortifications vauban

Les Hautes-Alpes ce n’est pas que la montagne, c’est aussi des sites culturels et historiques imposants comme Briançon et ses fortifications Vauban inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Située à 1 326m d’altitude, c’est la ville la plus haute d’Europe. Elle est entourée par de nombreuses cités militaires dont l’architecture s’est adaptée à la géographie des lieux. Au XVIIIème siècle, Vauban conçoit un échelonnement de défenses urbaines à la verticale et une ceinture de forts pour renforcer la défense de la cité contre les invasions du Duc de Savoie  

Les ruelles de la ville sont très conviviales, entre les façades des maisons colorées à l’italienne, les petites boutiques de produits locaux et les vues sur les montagnes depuis les remparts.

église briançon
maison colorée briançon
église briançon
détail façade
rue briançon
briançon habitations
rempart briançon

casse deserte ou le far west alpin

Direction le nord des Hautes-Alpes pour un endroit hors du temps : la Casse Déserte. Situé à l’entrée du Parc Naturel Régional du Queyrassur la route des Grandes Alpes entre Arvieux et Cervières, le site vous transporte en plein désert montagneux.

Au détour d’un virage, vous vous retrouvez face à des roches en aiguille tel le Far West américain. Le phénomène géologique est incroyable : l‘association de calcaires dolomitiques et de gypse a permis une érosion faisant apparaitre ses imposants pitons rocheux de couleur ocre. 

Je vous conseille la petite randonnée Les Balcons de la Casse Déserte qui traverse le site depuis le Col Izoard.

izoard route du col
rayon de soleil hautes alpes
izoard désert
izoard sommets
col d'izoard

le col de l’izoard aux airs américains

Quelques kilomètres après la Casse Deserte, la route mène au Col de l’Izoard (2360m). Vous retrouvez encore des airs de déserts américains et lunaires avec les sommets en forme de canyons.

Vous êtes entre le Col Perdu à droite et ceux de la Roya et des Peygus à gauche avec en contre-bas le ravin d’Izoard. Un paysage aride avec des roches structurées par les conditions météorologiques rudes au fil des siècles. 

Pas besoin d’aller aux États-Unis pour être dépaysé !

montagnes hautes alpes
route hautes alpes
sommet col izoard
detail montagne
sommet izoard

la meije et le col du lautaret

Le Col du Lautaret (2058 m) est le plus haut col français ouvert à la circulation toute l’année. C’est le point de passage entre l’Oisans et le Briançonnais, et la frontière séparant les Alpes du Nord des Alpes du Sud, entre les massifs des Ecrins et des Arves. Ouvrez grand vos yeux, les sommets culminent à plus de 3 000 et 4 000 mètres par ici !

Les points de vue depuis le col sont spectaculaires : La Meije (3982 m), sommet mythique des Écrins, la vallée de la Guisane, la barre des Ecrins (4102 m) ou encore le Pelvoux (3946 m).

Un peu plus haut, vous avez également le col du Galibier ouvert que pendant la saison estivale. Par beau temps, il est possible d’admirer le Mont-Blanc !

sommet meije
meije sommet
sommet col du lautaret
sommet lautaret

J’ai hâte de retourner bientôt dans les Hautes-Alpes pour continuer ma découverte de cette riche région ! Entre sommets vertigineux, randonnées sauvages, désert américain et airs de Dolomites et d’Islande, il y a de quoi rêver !

Vous connaissez un peu ces endroits ?

liens utiles

– Prévisions météos sur Météoblue

– État des routes en temps réel sur Inforoute05

– Bonnes adresses et idées de séjour sur le site de l’Office de Tourisme de Vars

Retrouvez toutes mes randonnées dans les Alpes dans cette rubrique

Le PNR Périgord-Limousin en Automne

Le PNR Périgord-Limousin est un incontournable à faire en automne lorsque les feuilles des arbres sont toutes jaunes et que les forêts abondent de châtaignes !

Le Parc Naturel Régional Périgord-Limousin est situé à 2h de chez moi. Cela fait un moment que je souhaite aller le découvrir mais j’attendais la bonne période de l’année.

À la recherche de belles couleurs d’automne, me voilà au coeur du parc, entre randonnée en bord d’étangs et bol d’air en forêt. C’est un beau terrain de jeux à explorer où la nature est reine

Je vous partage quelques idées de lieux immanquables si vous séjournez dans le PNR Périgord-Limousin.

Informations pratiques

Points d’intérêt 

Châtaignes, forêts, rivières, châteaux, grottes

Accès 

Depuis Bordeaux, prendre l’autoroute jusqu’à Périgueux, puis continuer vers le Nord pour entrer dans le PNR Périgord-Limousin

Le parc naturel régional périgord-limousin

Créé en 1998, le PNR Périgord-Limousin s’étend sur 1800 km² à cheval sur la Haute-Vienne et la Dordogne, entre Limoges, Périgueux et Angoulême.

On y découvre des sites naturels remarquables (forêts, zones humides, tourbières, étangs, pelouses calcaires…), des sites exceptionnels (cratère géant de la météorite de Rochechouart, villages pittoresques, châteaux) et une faune d’une grande diversité, entre savoir-faire et convivialité.

Je vous conseille d’emprunter les routes sinueuses pour admirer de beaux paysages sur les vallons. En automne, les feuilles des châtaigniers jaunissent et offrent de jolies touches de couleur dans la campagne du PNR.

C’est aussi 2 000 kilomètres de sentiers de randonnée ! Il existe la Grande Boucle du Parc pour faire le tour du PNR sur 200 kilomètres, soit 7 à 10 jours de marche ou 3 à 4 jours en VTT.

château campagne périgord
campagne périgord
foret châtaigniers
feuilles châtaigniers
sentier de randonnée périgord

les forêts

Le PNR Périgord-Limousin comprend 34% de surface forestière.

Le châtaignier est le type de boisement le plus représenté. Il y a des cultures de châtaignes par des particuliers privés. Ces zones sont protégées par des clôtures, il est impossible d’y pénétrer sauf sur visite organisée par le propriétaire.

Avant de partir randonner à travers les bois, pensez à bien vérifier si la forêt est accessible. Je vous conseille de rester sur les itinéraires balisés.

ATTENTION AUX CHASSEURS : les associations de chasses occupent la plupart des forêts. Des parkings spécifiques en bord de route sont aménagées pour leurs véhicules.

les typicités du parc

La châtaigne

Pour les amateurs de gastronomie, le PNR Périgord-Limousin est riche en diversité culinaire. Un de ses produits phares est la châtaigne. En pleine période automnale, les sentiers sont tapissés de bogues.

Une fois ramassées, les châtaignes peuvent être consommées crues, bouillies, grillées ou rôties, fraîches ou séchées.

Elles sont aussi le pécher mignon des sangliers, cerfs et écureuils !

châtaignes dans main
châtaigne et bogue

La Limousine

Au détour d’un sentier vous risquez de tomber face à un troupeau de vaches Limousine, la race typique de la région. Elle est reconnaissable avec la robe alezane (marron clair).

Elle est réputée pour sa rusticité et la qualité gustative de sa viande, qui peut être valorisée sous trois labels rouges. Possédant de grandes qualités maternelles, il faut éviter de trop s’approcher des veaux, au risque de se faire charger.

vache limousine
troupeau vaches limousine

Vous trouvez également champignon, canard, pomme, miel et volaille. Quelques fermes ouvrent leurs portes pour vous faire découvrir leur savoir-faire et leurs produits.

brantôme, la venise du périgord

La visite de Brantôme est un incontournable dans la région. Situé au sud, à la limite du PNR Périgord-Limousin, le village a la particularité d’être en parti sur une île, entouré par la Dronne, d’où son surnom la Venise du Périgord ! C’est un vrai petit paradis naturel et historique, propice pour une balade relaxante.

Brantôme possède une superbe abbaye fondée selon la légende par Charlemagne. Juste derrière l’abbaye se trouve un site troglodytique qui témoigne des traces d’occupation des premiers moines bénédictins à partir du VIIIe siècle : habitations, la grotte du Jugement Dernier, pigeonniers, fontaine… 

N’hésitez pas à vous promener à travers les ruelles de Brantôme. Il y a de nombreuses jolies portes d’entrée et façades de maison recouvertes de lierre et en pierre, des architectures typiques de la région.

Les bords de la Dronne sont aussi magnifiques, surtout lorsque les feuilles des arbres sont colorés de jaune et de rouge. Coup de coeur pour le pont d’esprit Eiffel au sud du village.

vue panoramique brantome
abbaye brantome automne
ruisseau et sentier
clocher abbaye brantome
ruisseau en contre bas depuis pont
pont en pierre et ruisseau
maison avec lierre
pont en automne
ruelle en automne
ruisseau avec arbres autour

le grand étang de saint-estèphe

Sur les conseils de l’Office de Tourisme de Brantôme, me voilà au Grand Étang de Saint-Estèphe en plein coeur du parc. Classé Espace Naturel Sensible, de nombreuses activités sont possibles tout au long de l’année : baignade l’été, parcours d’orientation, bike park…

Un sentier fait le tour de l’étang et des passerelles en bois sont aménagées pour traverser certains zones marécageuses.

Vous avez également des chemins balisés tout autour pour randonner en forêt

Comptez 1h30 à 2h pour faire le tour de l’étang.

passerelle au dessus étang
étang en automne
étang en automne
étang entouré d'arbres
passerelle en bois au dessus d'un étang
lumière entre les arbres
étang en automne

le saut du chalard

Pour les amoureux des cascades, ce site naturel est fait pour vous.

Une randonnée d’une petite heure vous mène jusqu’à pied du ruisseau le Chalard et au saut.

Vous descendez progressivement à travers une magnifique forêt de châtaigniers. Des tapis de feuilles jaunes recouvrent les pierres au bord du Chalard ce qui ajoute une touche féérique au lieu.

 

Compter 1h30 aller-retour et un D+100m. Prévoir de bonnes chaussures adhérentes car le sol est glissant lorsqu’il pleut et c’est assez humide hors saison.

saut du chalard
cascade en automne
ruisseau à travers tronc d'arbre
ruisseau et foret en automne
foret automne et ruisseau
arbre jaune
ruisseau en contre bas dans foret

d’autres idées de sites naturels

Étant restée qu’une journée, je n’ai pas pu arpenter plus le PNR Périgord-Limousin pour le moment. Voilà quelques idées pour une prochaine visite :

– le barrage de Miallet

– le cratère géant de la météorite de Rochechouart

– le château de Montbrun

– l’étang de la Pouge

– le Grand Puyconnieux, le point culminant du PNR

 

Et pour les plus aventuriers, pourquoi ne pas tenter la Grande Boucle du Parc ?

Le PNR Périgord-Limousin regorge de pépites 100% naturelles, entre forêts luxuriantes et féériques, campagne vallonnée et cours d’eau. C’est un gros coup de coeur pour ma part, vous êtes au calme et chaque endroit est propice au ressourcement et à la déconnexion.

Je vous conseille d’y aller hors saison, notamment en automne pour profiter des belles couleurs jaunes, orangés et rouges dans les arbres ! 

liens utiles

– Idées de randonnées sur VisoRando

– Prévisions météos sur Météoblue

– Bonnes adresses et idées de séjour sur le site de l’Office de Tourisme Périgord Dronne Belle

– Toutes les informations du parc sur le site internet du PNR Périgord-Limousin

Retrouvez des idées visites en Nouvelle-Aquitaine dans cette rubrique

5 VISITES A FAIRE DANS LA VALLÉE DE LA DORDOGNE

La Dordogne est célèbre pour la richesse de son patrimoine culturel et son histoire. Zoom sur 5 sites à faire dans la vallée de la Dordogne, dans le Périgord Noir.

Qui dit Dordogne dit châteaux médiévaux sur leurs promontoires rocheux, villages typiques accolés aux falaises, balades en canoë, grottes ou, pour les plus gourmands, foie gras.

Retour sur mes 5 lieux préférés et incontournables situés dans le sud du département, dans le Périgord Noir.

Le Château de Beynac

Château le plus connu du Périgord, il fût construit en 1115 par les barons de Beynac sur une falaise vertigineuse à 152mIdéalement placé au pied de la Dordogne, le village et le château ont prospéré grâce à cette situation stratégique et au commerce fluvial. Les gabarres qui transportaient des noix, du bois ou encore du vin, devaient payer un droit de passage pour poursuivre la route vers Bordeaux. Au cours de la Guerre de Cent Ans, il sert de place forte française, la Dordogne servant de frontière entre la France et l’Angleterre.

Je débute la visite du château et je suis impressionnée par la grandeur des lieux. J’accède à plusieurs pièces où tapisseries et mobiliers d’époque Renaissance sont exposés : salle des gardes, cuisines, salle des états du Périgord où se réunissaient les barons. Le superbe escalier Renaissance qui donne sur un patio et la barbacane sont à voir. Le donjon carré accolé au logis est la partie la plus ancienne du château.

La vue panoramique sur le château et les environs depuis la terrasse de l’éperon est superbe, avec juste en face le Château de Castelnaud. 

Vous l’aurez surement reconnu, la forteresse a servi pour le tournage de nombreux films, notamment les Visiteurs, Jeanne d’Arc et bientôt The Last Duel, le dernier film de Ridley Scott qui sortira en 2021. D’où le fait qu’elle soit si bien conservée !

Informations pratiques

Horaires : tous les jours de 10h à 19h

Tarif : 9,50 € pour la visite libre 

Durée de la visite : 1h

Site internet

vue beynac canoe
tapisserie et meuble renaissance
escalier renaissance
vue dordogne
vue chateau depuis village
vue depuis tour
escaliers
façade chateau avec vue
barques contre bas

Où MANGER ?

Le Petit Jardin

Un cadre super charmant et cosy, entouré d’une végétation luxuriante : vignes, massifs, fleurs… J’ai pris le Beynac Bol : une salade avec du concombre, des tomates, du quinoa, du magret de canard, un oeuf et en dessert la traditionnelle tarte aux noix qui était succulente !

Ici les produits sont frais et locaux. Ils proposent aussi des crêpes et des glaces.

 

salade perigord
jardin restaurant
gateau noix

Les Jardins de Marqueyssac

Je suis arrivée à Marqueyssac à l’ouverture du parc et j’ai ainsi pu profiter seule de la tranquillité et du calme pendant une bonne quinzaine de minutes. Un vrai bonheur !
Construit sur un promontoire rocheux, le château, une demeure du XVIIIème siècle, est également ouvert à la visite. Sa toiture est faite avec un matériau typique de la région appelé la lauze (tuile de pierre) et elle pèse plus de 500 tonnes.
En contre-bas j’aperçois les 150 000 buis centenaires taillés à la main, dominant la vallée. Les jardins sont labellisés jardin remarquable et c’est largement mérité. Le travail minutieux pour avoir un tel rendu est énorme. La vue panoramique sur le Château de Castelnaud au loin à travers les pins et les buis sublime l’ensemble. Une atmosphère romantique et douce s’émane des lieux, je ne peux que succomber.

Après mettre aventurée à travers les buis par les petits sentiers aménagés, je décide d’aller jusqu’au belvédère (800m depuis le château). Entouré de verdures et longeant les falaises rocailleuses, le cheminement est très agréable avec de jolis points de vue sur la vallée de la Dordogne, des cascades, des cabanes en bois, des rocailles et une abondante végétation assez méditerranéenne.
A 192m d’altitude et à 130m au-dessus de la rivière, j’arrive face au panorama du belvédère. La vue est juste incroyable et c’est surement la plus belle du Périgord ! D’ici j’aperçois les châteaux de Beynac, Castelnaud et Fayrac ainsi que les villages classés parmi les plus beaux de France : la Roque-Gageac et Domme. En contre-bas la Dordogne sillonne le long des champs et des impressionnantes falaises.

Une fois mettre régalée visuellement, je poursuis la visite du site et je me retrouve dans un partie plus humide et forestière. Le parcours qui permet de découvrir les 22 ha des jardins fait 6km.

Informations pratiques

Horaires : tous les jours | juillet/août de 9h à 20h – avril/mai/juin/septembre de 10h à 19h – février/mars/octobre de 10h à 18h – novembre/décembre/janvier de 14h à 17h

Tarif : 9,90 € pour la visite libre 

Billet jumelé avec le Château de Castelnaud : 19 €

Durée de la visite : 1h30

Site internet

jardin buis
détail buis
jardin buis et demeure
panorama dordogne
fenetre cabane vue
allées buis dans forêt
vue sur dordogne
vus castelnaud buis
vue dordogne et falaises
buis et demeure
détail buis allée

Domme

Classée parmi les Plus Beaux Villages de France, la bastide a été construite en 1281 sur une falaise à 215m dans un but défensif.
L’entrée dans le village se fait par la Porte des Tours aux deux demi-tours. Des Templiers y furent emprisonnés et réalisèrent sur les murs des gravures encore visibles aujourd’hui.
J’ai particulièrement aimé les ruelles végétalisées et les devantures aux pierres dorées des boutiques joliment décorées quand on se dirige vers le cœur de la bastide par la Grand-Rue.

Au sous-sol de la halle se trouve une grotte naturelle à concrétions où abondent stalactites et stalagmites.

Depuis les remparts, aux bords des falaises, la vue sur la vallée de la Dordogne est très belle. On peut y admirer Beynac, Montfort et La Roque-Gageac. 

porte remparts
ruelle village
ruelle village
façade village
fleurs village
panorama dordogne
boutique village medieval

Le Château de Castelnaud

Construit au XIIème sur un éperon rocheux, le Château de Castelnaud est l’exemple parfait d’une fortification médiévale : remparts, logis, tours, chemin de ronde, donjon, mâchicoulis, haute et basse cour.

Du côté anglais pendant la Guerre de Cent Ans, il est repris par l’armée française en 1442 et restitué à la famille de Caumont, les propriétaires d’origine. Il fût abandonné à la Révolution, devenu carrière de pierres puis il est restauré jusqu’en 2012.

La forteresse domine la vallée de la Dordogne avec face à lui le château de Beynac. N’hésitez pas à prendre un peu de hauteur en grimpant dans les tours pour avoir une très belle vue sur la région.

Le château loge le musée de la guerre au Moyen-Âge qui possède une belle collection d’armes, armures et machines de guerre. Une jolie découverte de la vie quotidienne de cette époque avec également un jardin médiéval et des animations proposées par l’équipe du château. 

Informations pratiques

Horaires : tous les jours | juillet/août de 9h à 20h – avril/mai/juin/septembre de 10h à 19h – février/mars/octobre de 10h à 18h – novembre/décembre/janvier de 14h à 17h

Tarif : 10,90 € l’été et 9,90 € l’hiver pour la visite libre 

Billet jumelé avec les Jardins de Marqueyssac : 19 €

Durée de la visite : 1h

Site internet

vue chateau depuis village
musée guerre
exterieur chateau cour
vue remparts
façade chateau avec vue
exterieur chateau vegetation
fenetre chateau
exterieur chateau
remparts chateau

La Roque-Gageac

Classé parmi les Plus Beaux Villages de France, c’est le 3ème village le plus visité après le Mont-Saint-Michel et Rocamadour. La Roque-Gageac a cette particularité d’avoir ses habitations collés entre les falaises et la Dordogne. C’est vraiment impressionnant à voir ! 

La promenade est très agréable, les maisons ont toutes des tuiles brunes en lauze et des façades en pierre aux couleurs ocre et sienne. Le Manoir de Tarde domine le village avec ses deux corps de logis accolés à la tour. C’était l’ancienne résidence des évêques de Sarlat.

Gros coup de coeur pour la partie végétalisée vers l’église et son clocher-mur : bananiers, cactus, dattiers, palmiers offrent un décor totalement exotique !

palmier
maisons dans roche
vue village depuis dordogne
dattier
bananier
ruelle vegetalisée

ACTIVITÉS 

Session canoë avec Canoë Dordogne

J’ai fait le parcours de 9km depuis la Roque-Gageac jusqu’au Château de Milandes. C’est celui qui vous permet de découvrir les principaux châteaux de Beynac, Castelnaud, Fayrac et Milandes. J’ai mis 1h30 en faisant uniquement quelques pauses photos.

Beaucoup de monde sur la première partie jusqu’à Beynac, après c’est beaucoup plus calme et le paysage est plus sauvage !

 

Tarif : 17 € par personne

Le retour se fait en bus toutes les heures donc il faut bien calculer son coup !

vue canoe castelnaud
fleurs rivière

Vous l’aurez compris, en Dordogne, dès que l’on prend un peu de hauteur, les vues panoramiques sur la vallée et son riche patrimoine culturel sont sublimes !

Cet été, profitons de découvrir nos belles régions ! 

DRÔME | LE VILLAGE MÉDIÉVAL LE POËT-LAVAL

Lors d’un weekend dans la Drôme Provençale, nous avons fait un petit arrêt dans le joli village fortifié Le Poët-Laval, situé à quelques kilomètres de Dieulefit

Classé parmi les Plus Beaux Villages de France, nous avons vite compris pourquoi ! Depuis la route principale on aperçoit au loin l’ancienne commanderie de l’ordre des Hospitaliers dominant les champs de lavande.

Une fois garés sur le grand parking ombragé en bas du village, nous empruntons le sentier fléché qui nous amène directement dans le cœur historique.

Le Poët-Laval a conservé une partie des monuments de l’époque médiévale notamment son château et l’imposant donjon du XIIème siècle qui surplombe tout le village. Nous avons eu la chance d’accéder à l’intérieur de la cour et aux remparts où se trouve une vue imprenable sur les massifs alentours et les collines boisées.

Juste à côté se trouve les vestiges de la chapelle romane Saint-Jean-des-Commandeurs : le clocher et une partie de la nef sont encore visibles.

L’ensemble est assez impressionnant surtout face au panorama.

 

Nous décidons de nous promener à travers les ruelles, entre cactus, cyprès, pins parasols et brins de lavandes. Une vraie carte postale typique de la région ! J’aime beaucoup le style architectural des maisons tout en pierre, chaleureusement décorées de plantes et de poteries.

Le Poët-Laval fût l’un des berceaux de la fabrique d’objets artisanaux dans la région : quelques potiers et verriers ont encore leurs ateliers et magasins dans le village.

La visite se fait uniquement à pied, de quoi rendre la promenade encore plus agréable.

RANDONNÉES

Le célèbre GR 965 Sur les Pas des Huguenots débute dans le village pour relier Bad Karlshafen (Allemagne) sur près de 1 800 km.

Vous pouvez également emprunter le sentier du Tour du Pays de Dieulefit qui vous permet de découvrir une grande partie de la région sur 109 km.

maisons en pierre village
ruelle avec muret et fleurs
detail porte village
maison village avec vue
ruine chateau avec vue
vue panorama depuis chateau
randonneur ruine chateau
chateau façade
façade eglise en pierre

ALPES | DÉCOUVERTE DU CHÂTEAU DE MIOLANS

C’est lors d’un séjour dans le Massif des Bauges que je suis partie à la découverte du Château de Miolans : une visite incontournable en Savoie pour son histoire et sa vue panoramique.

Entouré par la Dent de l’Arclusaz et la chaîne de la Lauzière, le château médiéval est perché à 550 mètres d’altitude sur un promontoire rocheux.
Depuis sa construction au XIIème siècle, il occupe une position stratégique d’un point de vue commercial et militaire. Il est idéalement situé au carrefour de l’ancienne voie vers l’Italie, face à la Combe de Savoie, la Maurienne et la Vallée du Gelon.

La forteresse de 800m² servait à protéger la région des attaques dauphinoises. Il reste encore aujourd’hui de nombreux éléments défensifs très bien conservés : enceintes, fossés, tours, remparts, meurtrières, ou encore galeries, visibles pendant la visite.

Il doit son surnom de la « Bastille savoyarde » à sa transformation en prison d’État pendant deux siècles à partir de 1564. Aujourd’hui il reste encore les emplacements des cellules et quelques inscriptions.

Très endommagé, il est sauvé au XIXème siècle par le préfet de la Savoie, Eugène Guiter qui entame sa restauration.

 

L’élément qui m’a tout de suite interpellé fût cet imposant donjon, mesurant plus de 20 mètres et profitant d’une vue incroyable. Les terrasses et l’accès aux tours offrent un magnifique panorama que les montagnes autour, le Mont-Blanc, les massifs de la Chartreuse et des Bauges et en contre-bas la vallée de l’Isère.

J’ai également beaucoup apprécié le cheminement à travers le jardin d’inspiration médiévale composé de multiples fleurs et plantes aromatiques et médicinales. Cet espace se complète plutôt bien avec la nature luxuriante alentour et donne une impression d’unité, les pierres des remparts se mêlant au décor végétal.

La puissance du Château de Miolans se ressent dès qu’on aperçoit son ensemble. Rien que pour son architecture, ses jardins et la vue sur les massifs, il fait partie des sites à ne pas manquer de la région !

Informations pratiques

04 79 28 57 04
Site internet 

Ouverture : tous les jours de 10h00 à 19h00 en juillet/août
Consulter le site internet du château pour les autres périodes de l’année

Tarif : 9€

ITALIE | TURIN : LES SITES INCONTOURNABLES

J’ai séjourné 2 jours à Turin en septembre dernier lors de mon road-trip. Passer un peu de temps dans une ville italienne et découvrir ses atouts culturels me plaît toujours autant. Voilà quelques sites phares immanquables que j’ai beaucoup aimé.

1 | Prendre de la hauteur au Musée National du Cinéma

C’est LE monument emblématique de la ville ! Impossible de le rater avec son célèbre dôme, sa flèche à 167 mètres de haut et sa base aux multiples vitres.

A l’origine un temple pour la communauté juive a commencé à être construit mais les travaux jugés trop coûteux sont suspendus en 1868. La municipalité rachète le bâtiment et relance le chantier pour y installer un musée. Ce n’est qu’en 2000 que le Musée du Cinéma prend possession des lieux.

 Le billet d’entrée comprend la visite du musée (tous les étages) et en supplément vous pouvez accéder à l’ascenseur panoramique. J’ai choisi cette option.

Pour les personnes qui ont le vertige, qui ont peur du vide et des ascenseurs ce n’est pas une super idée. Bien évidemment j’en fais partie mais j’ai quand même décidé de tenter le coup. Ce n’est bien sûr qu’une fois à l’intérieur (petit groupe de 10 personnes) que je me rends compte que l’ascenseur est entièrement en verre. Je décide de fermer les yeux mais ma curiosité prend le dessus et je les réouvre en plein milieu du trajet, suspendue en plein vide. Encore une fois, ce n’était pas une bonne idée. Je tente péniblement de garder mon calme et mon sang froid, les yeux de nouveau clos jusqu’en haut. 85 mètres d’ascension c’est long. Mais une fois arrivée en haut, la vue incroyable sur Turin et les Alpes en arrière plan récompense mon courage.

Une fois de retour en bas je débute la visite du musée en passant à travers un grand rideau rouge, histoire de se mettre dans l’ambiance cinématographique. Le parcours de visite retrace la genèse du cinéma : théâtre d’ombre, effet d’optique, dispositifs de prise de vue et de tournage à travers le temps… La collection est très riche et les explications sont assez ludiques et interactives.
J’arrive au 3ème étage, au « tempio della Mole », la pièce phare du musée située en plein coeur de la coupole. Cette fois-ci mes pieds sont bien accrochés au sol ! Je vois au centre l’ascenseur en verre qui fait des aller-retours incessants et je me rends encore plus compte de cette vertigineuse hauteur. C’est tout de même assez fascinant ! J’ai l’impression d’être dans une cathédrale : cette grande nef avec ses petites chapelles aménagées et décorées sur des thématiques cinématographiques : western, peplum, science fiction, cartoon…
Des fauteuils de cinéma ont été installés tout autour, face à de grands écrans qui diffusent des petits films. Il ne manque plus que le pop-corn.
Les deux derniers étages abordent l’aspect technique du cinéma : effets spéciaux, son, montage, costume, dessin et même une story-board de Star Wars. La visite se clôture par une galerie d’affiches de films.

Cet endroit est certes très fréquenté mais on comprend très vite pourquoi une fois sur les lieux. La vue et le changement rapide d’écosystèmes sont immanquables dans votre découverte de la région !

Informations pratiques

Ouvert du mercredi au lundi de 9h à 20h

Tarif : 16,50€ musée + ascenseur
Billet coupe-file sur internet

2 | Visiter le Palazzo Reale

Ancien lieu de résidence de la Maison de Savoie après qu’Emmanuel-Philibert de Savoie transfère son duché à Turin en 1563. Le complexe abrite le palais résidentiel, l’armurerie, la Galleria Sabanda, le musée d’archéologie, des bibliothèques et des jardins à la française.

La visite commence par un majestueux escalier d’honneur entouré de dorures et de peintures murales à outrance. Je suis toujours émerveillée devant de telles œuvres grandioses même si je n’adhère pas pour la déco de chez moi ! Pour le coup la visite débute très bien.
J’accède à une succession de grandes salles, toutes aussi chargées les unes que les autres et assez ressemblantes : le salle du trône, celle à danser, à manger, du Conseil, les chambres… Un look classique pour un château du XVIème siècle.
Le salon de la Garde Suisse aura retenu toute mon attention avec son sol en damier et la grande cheminée, donnant à la pièce un air de films fantastiques. Vous aussi vous imaginer Harry Potter ?
La visite se poursuit dans la salle d’armes et d’armures, joliment disposées en trophée. J’étais assez emballée jusqu’à ce que je me rende compte que les dizaines de chevaux empaillés étaient des vrais.
Je quitte les lieux rapidement en passant dans les jardins réaménagés au XVIIème siècle par le célèbre Le Nôtre (Versailles), en direction de la biblioteca reale. Plus de 200 000 livres y sont conservés dont des chefs d’œuvre tels que l’autoportrait ou le codex de Turin de Léonard de Vinci. Seul hic, une visite privée était déjà sur place et je n’ai pas eu accès à toute la bibliothèque, à mon grand regret.

A voir également la galleria sabando qui possède une collection de tableaux des écoles piémontaises du XVème siècle et des maîtres italiens : Botticelli, Véronèse, Tintoret, Bellini… et d’Europe du Nord : Van Eyck, Van Dyck, Rubens et Rembrandt.

Le musée d’archéologie se trouve au sous-sol mais je n’ai pas eu le temps d’y jeter un œil.

Si vous souhaitez faire l’ensemble des sites il faut bien compter 3h de visite !

Informations pratiques

Horaires : Ouvert du mardi au dimanche de 9h à 19h

Tarif : 12 € pour accéder à tous les sites

3 | Tomber sous le charme de l’Eglise San Lorenzo

Ma passion pour l’architecture des églises m’a amené bien évidemment à celle de San Lorenzo, adossée au Palais Royal. Incontournable et discrète, ses façades austères du XVIIème siècle (qui ne ressemblent pas du tout à une entrée d’église traditionnel en passant) ne laissent aucun soupçon sur son intérieur plus qu’éblouissant. Le décor en marbres polychromes, les cascades de dorures et les sculptures raffinées me laissent sans voix. Le plus surprenant ? La coupole en forme de fleur à 8 pétales à 50m. Lors des équinoxes de printemps et d’automne à midi la lumière du soleil éclaire les fresques des chapelles latérales qui restent dans l’ombre tout le restant de l’année. Cette prouesse souligne l’ingéniosité de l’architecte qui était féru d’astronomie.

Leçon à retenir : même si une église ne paye pas de mine de l’extérieur, ne jamais hésiter à aller jeter un petit coup d’oeil, on ne sait jamais sur quoi on peut tomber !

4 | Découvrir un des monuments les plus anciens

Située juste derrière le Palais Royal, c’est l’un des monuments les plus anciens de Turin et ce fût l’une des quatre portes d’accès à la ville lors de la période romaine. Elle possède deux grandes arches pour le passage des chars et deux latérales plus petites pour les piétons.
Les deux tours avec des créneaux ont été rajoutées au Moyen-Âge.
La couleur des briques rouges du monument contraste avec les bâtiments construits autour, ce qui redonne à l’endroit un peu plus de ferveur.

Si vous passez dans le quartier, n’oubliez pas de passer au Mercato Centrale !

5 | Se promener sur la Piazza San Carlo

Petit coup de coeur pour cette jolie place italienne, à l’architecture typique turinoise, située à quelques mètres en face du Palais Royal.

Les deux églises symétriques Santa Cristina et San Carlo attirent mon regard alors que je passe devant l’imposante statue équestre d’Emmanuel-Philibert de Savoie, duc de Savoie et Prince de Piémont de 1553 à 1580.

6 | Admirer le coucher de soleil sur Turin et les Alpes

Le meilleur spot pour shooter le soleil couchant ? Direction le couvent des Capucins, accessible à pieds en une vingtaine de minutes depuis le centre ville. Il faut traverser le Pô pour atteindre l’autre rive et grimper jusqu’au couvent. Au même endroit se trouve également le musée de la montagne.

Arrivée tout en haut, bien à l’avance, j’ai profité de la vue panoramique sur la ville avec le contrefort des Alpes au loin pendant une bonne heure. Les dernières lueurs dorées s’évaporent des façades des monuments pour laisser place au crépuscule. Je suis fascinée face aux montagnes teintées de rouge telles embrasées par le soleil. Un spectacle magique.

CHARENTE-MARITIME | DÉCOUVRIR L’ESTUAIRE DE LA GIRONDE

Je suis partie, le temps d’une journée en famille, en direction de la Charente-Maritime vers un lieu qui nous était inconnu : l’estuaire de la Gironde. Malgré la proximité avec notre département, nous avions pour habitude d’aller plutôt vers La Rochelle ou l’Ile de Ré. Cette fois-ci nous avons voulu innover et découvrir un peu plus cette belle région diversifiée !

L’estuaire de la Gironde est le plus grand d’Europe : 75 kilomètres de long pour 12 kilomètres de large à son embouchure. Il est commun à deux fleuves, la Dordogne et la Garonne qui se rejoignent au Bec d’Ambès avant de rejoindre l’Océan Atlantique.

 

1 | Les carrelets de Port Maran

Cabanes sur pilotis avec un carrelet (filet de pêche) suspendu au dessus de l’eau, ces petites habitations de pêcheur se succèdent les unes aux autres le long de l’estuaire de la Gironde riche en poissons. En effet, la confluence entre l’eau douce des fleuves et l’eau salée de l’océan et également l’influence des marées entraînent la prolifération de nombreuses espèces aquatiques : lamproie, anguille, bar, sole…

Quelques carrelets sont classées, d’autres à l’abandon (surtout vers Bordeaux) mais ici, en Charente-Maritime, ils sont restaurés et toujours utilisés. Pour les amateurs de pêche, il est même possible de réserver un carrelet toute la journée pour pêcher. 

J’ai particulièrement eu un coup de cœur pour les carrelets du Port Maran, situés dans la commune de Meschers-sur-Gironde, avec leurs jolies couleurs blanches et bleues.

2 | Meschers-sur-Gironde et ses grottes troglodytes

Refuges lors de la Préhistoire, anciennes cachettes de pirates, habitations et même guinguettes, les grottes troglodytes de Meschers-sur-Gironde (Regulus et Matata) sont très pittoresques ! Situées à flanc de falaises calcaires, les grottes possèdent une vue  imprenable sur l’estuaire !

Réaménagées en musées, nous avons visité les grottes de Matata (les plus éloignées depuis le parking) avec un audio-guide qui nous explique leur évolution au fil des siècles. Matata a été réagencée avec du mobilier, objets et illustrations d’époque. Nous avons été un peu déçu de l’aspect assez vieillissant de la visite même si le contenu historique était intéressant. L’ensemble extérieur me fait plus penser à une disneylandisation qu’à un lieu naturel : aménagements anthropiques, beaucoup de touristes dans un lieu assez confiné et la forme des falaises et des grottes semblent artificielles (impression due à la couleur du calcaire).

Surplombant l’estuaire, un hôtel et une crêperie se sont également installés dans les grottes de Matata. Pour les gourmands, les crêpes sucrées sont succulentes.

Regulus, qu’en à elle, est un musée géré par la ville et qui est uniquement accessible lors de visite guidée.

En tout cas, ces lieux atypiques valent le coup d’oeil, principalement pour la vue depuis les falaises et pour l’histoire des grottes.

Informations pratiques

Les grottes de Matata

Tarif : 5 € par adulte

Horaires : 7j/7 du 31 mars jusqu’au 30 septembre 2018 de 10h à 19h
7j/7 du 1er octobre jusqu’au dernier jour des vacances de la Toussaint de 10h à 12h et de 14h à 18h.

3 | Talmont-sur-Gironde, l’un des villages les plus labellisés de France

Petite Cité de Caractère, Plus beau village de France, Village Préféré des Français en 2013, Village fleuri, Village de Pierres & d’Eau de Charente Maritime, Terre Saine certifiée sans pesticides… les labels n’en finissent plus à Talmont-sur-Gironde ! Et il les mérite !

Pour ceux qui connaissent un peu la Charente-Maritimes, le village ressemble grandement à ceux de l’Ile de Ré ou de l’Ile d’Oléron : les traditionnelles roses trémières, les murs blanchis à la chaux contrastés aux dégradés de bleu des portes et volets des maisons, les tuiles orangées, les petites ruelles pavées fleuries ou encore les boutiques artisanales.

Juchée sur un promontoire rocheux et dominant l’estuaire, Talmont est une ancienne bastide médiévale, édifiée en 1284 par Edouard Ier d’Aquitaine. Aujourd’hui il ne reste que quelques pans de remparts. Construite au XIIème siècle, l‘église Sainte-Radegonde est imposante par sa situation en bord de falaise, son volume et son portail richement sculpté.
La façade ouest de l’édifice fut reconstruite en style gothique au XVème siècle après qu’une travée de la nef soit tombée à la mer lors d’une tempête. 

4 | Profiter d’une promenade en calèche pour découvrir la rivière de Chauvignac

Sur la route du retour, nous nous sommes arrêtés au bord de la rivière de Chauvignac située sur la commune de Barzan.
Ce qui nous a interpellé ? Ce petit pôle nature (Natura 2000) qui propose du canoë ainsi que des promenades en calèche ! Nous sommes tout de suite séduits par la fraîcheur et la beauté des paysages. Tout est calme, apaisant et relaxant. 

C’est sous le rythme des sabots du beau « Colosse », cheval de trait de 20 ans, que nous partons à la découverte de cette jolie rivière. Le long du sentier nous apercevons notamment quelques nids de cigognes et vestiges romains.

ECOSSE | ÎLE DE SKYE : LES INCONTOURNABLES

Skye, la plus grande île des Hébrides intérieures, est incontournable si vous séjournez en Ecosse ! Les paysages y sont emblématiques, magiques, diversifiés et magnifiques : entre vallons verdoyants, petites maisons colorées en bord de mer, kilomètres de côtes et montagnes rocheuses sortant de la brume, il y en a pour tous les goûts. 

Lors de mon périple en terres écossaises, j’ai passé une journée complète sur l’île et ce fût l’une de mes plus belles étapes.
Voilà les 5 lieux à ne pas manquer et qui raviront tous vos sens !

 

1 | Blackhill waterfall : la petite cascade de Marsco  

C’est par hasard, en me dirigeant vers Portree, que je suis tombée nez à nez avec la petite cascade de Blackhill. Visible depuis la route, vous pouvez vous garer un peu plus loin pour rejoindre le lieu. La chute d’eau vient de la montagne Marsco, situé juste en arrière plan, et elle continue son chemin jusqu’au loch Ainort. La couleur brune de l’eau est due au mélange de la roche granite et de la tourbe par lesquelles l’eau s’écoule.

De l’autre côté de la route, le panorama sur le loch Ainort est vertigineux et me donne un bel aperçu pour la suite de mon périple sur l’île !

Pour les amateurs de cascades n’hésitez pas à vous rendre également aux Fairy Pools au centre-ouest de l’île.

2 | Portree : le port coloré  

Concentrée autour d’une anse naturelle, Portree doit son nom à la visite du roi Jacques V : « le port du roi » en gaélique.
Capitale de Skye, son principal atout réside dans les maisons colorées longeant la baie. Toutes aussi charmantes les unes que les autres, elles donnent une jolie touche de couleur qui égaille le paysage.

Au cœur de la ville, vous trouverez plusieurs magasins, galeries et boutiques d’artisans pour dénicher un petit souvenir.

3 | Old Man of Storr : la randonnée incontournable

Old Man of Storr c’est le spot immanquable à Skye ! S’il ne fallait faire qu’une seule randonnée, c’est bien celle-ci ! Le lieu est célèbre pour son menhir de 50 mètres de haut qui se dresse sur le massif de Storr à 719 mètres d’altitude.

Pour y accéder, un sentier de randonnée a été aménagé. Il faut compter 1h pour monter. La première partie est un peu décevante : toute la forêt de culture a été rasée pour laisser place à un sol recouvert de souches, de branches et de feuilles. 
À un moment le chemin se sépare en deux, vous pouvez opter soit pour l’option plus longue avec une montée plus douce (sur la gauche), soit couper au plus court et grimper un peu plus droit la côte. J’ai choisi la deuxième option. Le dénivelé est un peu fort mais l’effort en vaudra la peine : une fois arrivés en haut vous découvrirez une vue panoramique incroyable sur les montagnes et les lochs voisins. La luminosité est merveilleuse, mêlée de bruine et d’un doux soleil. L’ambiance est complètement mystique. J’aurai pu y rester des heures à admirer ce spectacle. 

Essayez d’arriver un peu tôt ou en fin journée pour accéder au site en toute tranquillité. Je n’ai pas eu cette chance, hélas, et ce fût difficile par moment de se suivre les uns derrière les autres, en particulier sur la première partie du sentier. Une fois sur les hauteurs, les gens se dispersent un peu partout.

Prévoyez de bonnes chaussures et des vêtements chauds pour votre ascension car il fait vite froid et il y a beaucoup de vent !

4 | Kilt Rock : la cascade qui se jette dans la mer 

La route pour redescendre sur la côte est surprenante. J’ai suivi les nombreux lacets, encore une fois, face à un paysage merveilleux : entre le massif du Storr qui se dessine à l’horizon d’un côté, et de l’autre les vues infinies sur la mer

Je me suis arrêtée à Kilt Rock et sa spectaculaire cascade Mealt Falls. L’eau glisse sur la falaise de basalte et tombe directement dans la mer après un saut de 90 mètres. La chute est approvisionnée par le Loch Mealt qui se trouve de l’autre côté de la route. J’ai eu de la chance, le débit de l’eau était puissant car il venait de pleuvoir. Le bruit était assourdissant ! 
Kilt Rock est également reconnu pour les colonnes de basalte verticales de ses falaises qui donnent l’impression d’être les plis d’un kilt écossais. D’où l’origine de son nom !

Un parking est situé juste à la sortie de route et il faut à peine marcher 20 mètres pour se rendre sur le site.
Et comme pour Old Man of Storr, il faudra s’armer de patience et attendre son tour pour s’approchez de la barrière et admirer la vue.

5 | Quiraing : une magie verdoyante  

Sur la route qui monte au point de vue de Quiraing, il y a déjà de très belles vues sur la crête de Trotternish. Cette dernière est le résultat d’épaisses couches de basalte qui se sont déposées sur des sédiments fragiles de la période du Jurassique. Leur poids a déclenché la création de failles et un énorme glissement de terrain. Le mouvement continue de nos jours mais plus doucement.
Le panorama à perte de vue est une nouvelle fois somptueux. A l’horizon, quand la météo est clémente, vous pourrez apercevoir la mer et quelques lochs.
Ici tout est vert, sauf les petits points blancs : des centaines de moutons ! 

La boucle de Quiraing fait 7km (3h car assez technique). Hélas je n’ai pas eu assez de temps pour la faire. Je me suis aventurée seulement sur quelques mètres.

Pour le stationnement, ne vous arrêtez pas dans la montée à la petite zone qui ressemble à un parking. Continuez un peu plus haut, il y a un grand parking sur le plateau.

Hélas par manque de temps, je n’ai pas pu faire toute la partie ouest de Skye, notamment le célèbre Nest Point mais ce n’est que partie remise.
Je suis tombée amoureuse de cette île si spectaculaire, variée et étonnante, je compte bien y retourner pour continuer à la découvrir !

ITALIE | 10 CHOSES INCONTOURNABLES A FLORENCE

Lors de mon séjour en Toscane, j’ai logé toute la semaine à Florence, en plein cœur du centre historique. Cette situation idéale m’a permis de visiter la ville à mon rythme et de dénicher quelques endroits incontournables et insolites. Retour sur les 10 choses à faire à Florence !

 

1 | Découvrir la Cathédrale Santa-Maria del Fiore 

Monument emblématique de la ville, la cathédrale Santa-Maria del Fiore  est resplendissante. Au détour des ruelles, on aperçoit sa silhouette imposante, qui grandit à vue d’œil plus on s’approche d’elle.
L’ensemble architectural est remarquable entre son duomo, son campanile et son baptistère, tous réunis au cœur de la piazza del Duomo. Mon regard est interpellé par l’harmonie des couleurs du marbre de sa façade de style gothique, verte, blanche et rose, ainsi que des mosaïques qui laissent une impression de légèreté, de pureté et de puissance, sans lourdeur. 

Un peu d’histoire : La cathédrale a été construite sur les fondations de l’église Santa Reparata à partir de 1294 par Arnolfo di Cambio, puis les travaux furent poursuivis par Giotto, Andrea Pisano et Francesco Talenti. Elle fut consacrée en 1436 par le Pape Eugène IV, au terme des travaux de la coupole menés par Brunelleschi. Les grands noms d’artistes italiens se succèdent !
La façade, encore inachevée, fut démolie en 1578. Le choix pour sa reconstruction ne fut jamais réglé malgré de nombreux concours. C’est seulement en 1871, que le projet d’Emilio de Fabris fut accepté. En 1887, 600 ans après le début de sa construction, la cathédrale de Santa Maria del Fiore est enfin achevée.  

L’intérieur de la cathédrale est assez surprenant par sa sobriété. Plan en croix latine, les murs, les voûtes et la nef sont très simples, les couleurs neutres, sans extravagance, et contrastent beaucoup avec l’extérieur ! Mais une fois arrivés sous la coupole, vous restez bouche bée ! Les peintures murales qui couvrent son intérieur présentent la scène du Jugement Dernier. Le diamètre du cadre octogonal de la voûte atteint 45,4m et sa hauteur atteint 70m (107m avec la lanterne). Vertigineux ! Sa construction, par Brunelleschi, fut innovante, sans l’utilisation d’échafaudages et marque le début de la Renaissance.
463 marches vous permettent de monter au sommet et d’admirer au plus prêt le détail de la coupole et vous êtes récompensés par une vue panoramique sur Florence ! 

Concernant le campanile, dessiné par Giotto mais achevé par Francesco Talenti, il est décoré de bas-reliefs et de statues, œuvres des plus grands maîtres de la Renaissance, dont les originaux se trouvent au musée du Duomo. Les couleurs du marbre reprennent les teintes de la façade de la cathédrale, ce qui donne une impression de complémentarité parfaite.
L’accès au sommet (414 marches) offre également une vue remarquable sur Florence.

J’ai terminé ma visite par le baptistère. Sa coupole aux couleurs dorées illumine le reste de l’intérieur plutôt sombre. Sa composition en mosaïque au style byzantin dévoile des scènes de la Genèse, du Jugement Dernier et la vie de Saint Jean Baptiste. 

Cette cathédrale est une richesse culturelle et architecturale à elle seule, il est impossible de passer à côté lors de votre séjour à Florence !

Informations pratiques

Horaires de la cathédrale : Ouvert tous les jours de 10h à 17h. De 10h à 16h30 le jeudi, de 10h à 16h45 le samedi, de 13h30 à 16h45 le dimanche. 

Tarif de la cathédrale : Gratuit

 

Horaire de la coupole : Ouvert tous les jours de 8h30 à 20h, le samedi de 8h30 à 17h40 et le dimanche de 13h à 16h.
Tarif de la coupole : Payant. La réservation de la visite de la coupole est obligatoire en amont.

Horaires du campanile : Ouvert tous les jours de 8h30 à 20h.
Tarif du campanile : Payant

 

Tarif global : 15 € pour le billet combiné incluant la coupole, le baptistère, le campanile, la crypte de Santa Reparata et le musée dell’Opera del Duomo (l’accès à la cathédrale est gratuit). Il est valable 48h.

2 | Manger au Mercato Centrale

Concept déjà testé lors de mon séjour à Lisbonne, il me tardait d’essayer le mercato centrale de Florence ! Pour rappel, vous avez différents stands de chefs cuisiniers qui proposent des plats à savourer autour de grandes attablées.
Il y a un marché (mercato) quotidien au rez-de-chaussée (pain, poisson frais, fruits et légumes, viandes et salamis, mozzarella de bufflonne, fromages, chocolat, crème glacée, pâtes fraîches, vins, lampredotto et sandwiches) et la partie restaurant au premier étage. Ici les matières premières des plats viennent du mercato lui-même.

J’ai testé les pizzas de Stefano Callegari mais j’ai été légèrement déçu, ça n’a pas été les meilleures pizzas du séjour ! Par contre, je vous conseille les yeux fermés les pâtes de la Pasta Fresca du chef Raimondo Mendolia. Un vrai régal ! Que ça soit les pâtes au pesto ou à la carbonara (les meilleures au monde), votre palet explose ! Pour vous dire, j’y suis retournée trois autres fois pendant le séjour…

L’attente peut parfois être un peu longue, il faut arriver un peu tôt pour ne pas trop patienter et trouver une place assise.

En tout cas l’ambiance est très conviviale, le cadre impressionnant, en particulier l’architecture du mercato, et niveau gastronomie vous en avez pour tous les goûts !

Informations pratiques

Horaires : Ouvert tous les jours de 10h à minuit

Tarif : Les pâtes sont à 12 €

3 | Se promener au bord de l’Arno

Que serait Florence sans son célèbre Ponte Vecchio ? C’est à la fois le pont, la rue piétonne et la galerie marchande les plus anciens de la ville. Son origine remonte à l’an 120 pour permettre le passage de la via Cassia (une voie romaine antique) sur l’Arno. Les crues du fleuve détruisaient régulièrement les ouvrages d’art jusqu’à la construction en 1345 d’un pont entièrement en pierre qui permit l’installation d’échoppes. 
En 1593, incommodé par les odeurs qui montaient des boutiques (bouchers, poissonniers, tanneurs), Ferdinand Ier n’y autorisa plus que les arts nobles.
C’est encore aujourd’hui un haut lieu de la joaillerie et de l’orfèvrerie de luxe de la ville et de l’Italie. Son architecture à trois arches et ses échoppes colorées sont totalement typiques et incontournables, malgré la foule de touristes qu’il peut y avoir notamment lors des couchers de soleil.

C’est aussi très sympathique de se promener le long de l’Arno pour admirer de loin le Ponte Vecchio et les façades des habitations et monuments. Vous êtes bien plus souvent au calme et les vues sont toutes aussi belles !

4 | Monter sur le duomo de la Cathédrale

Comme je vous le disais un peu plus haut, il est possible de monter au sommet du duomo de la Cathédrale Santa Maria del Fiore. J’ai pris mon courage à deux mains et je suis partie conquérir ce fameux duomo ! 

Pour une fois les nombreuses préconisations étaient justes : « Cardiaques ou non-sportifs, personnes assujetties au vertige et à la claustrophobie s’abstenir ». Je n’ai pas fait ma maligne lorsque j’étais si proche des peintures de la coupole puis quand il a fallu grimper presque à quatre pattes le dernier escalier raide et tant le plafond était bas !
Après tous ces efforts, et surtout ces 463 marches, la vue panoramique m’a fait oublier ces petits instants peureux. 

Une vue à 360° sur Florence : on distingue très bien les monuments de la ville, la configuration des rues et des quartiers, les toits orangés, et on aperçoit même les prémices de la campagne toscane qui nous entoure avec les silhouettes des cyprès à l’horizon. Juste à côté s’élève le campanile qui semble moins imposant quand on se trouve au même niveau !

Bref, Florence est encore plus belle vue d’en haut !

Informations pratiques

Horaires : Ouvert tous les jours de 8h30 à 20h, le samedi de 8h30 à 17h40 et le dimanche de 13h à 16h.

Tarif : 15 € pour le billet combiné incluant la coupole, le baptistère, le campanile, la crypte et le musée dell’Opera del Duomo (l’accès à la cathédrale est gratuit). Valable 48h.
La réservation de la visite de la coupole est obligatoire en amont.

5 | Admirer le coucher de soleil depuis la Piazzale Michelangelo

Le spot pour photographier Florence se situe à la Piazzale Michelangelo, sur les hauteurs de la ville. Son nom tient de la statue située au centre de la place, une réplique du David de Michel Ange.
J’ai décidé d’y aller pour le coucher de soleil et voir les derniers instants lumineux sur Florence. De magnifiques tons dorés et ocres se reflétaient sur les monuments. Ce fût un très chouette moment et je me suis bien amusée à photographier les différentes teintes et les lueurs du soir, notamment sur les villas perchées sur les collines et sur la cathédrale Santa Maria del Fiore si imposante !

Comptez une demie-heure de marche depuis le centre historique pour s’y rendre. Bien évidemment le lieu, connu de tous, attire un grand nombre de personnes tout au long de la journée et surtout le soir. Il faut faire des pieds et des mains pour trouver une place. Allez-y bien une heure avant le coucher de soleil !

6 | Explorer le Palazzo Pitti

Situé juste à côté de mon appartement, le Palazzo Pitti est un musée à lui seul. Son architecture extérieur, de style militaire, attire l’œil dès que l’on passe devant. C’est le plus grand palais de Florence avec ces 205m de long

Un peu d’histoire : Luca Pitti, marchand et banquier florentin, décida en 1458 de construire ce palais, de l’autre côté de l’Arno, pour contrer la montée de la famille des Médicis. Son palais devait comporter sept fenêtres sur deux étages, mais il fit de mauvaises affaires et les travaux du palais s’arrêtèrent. C’est la duchesse Éléonore de Tolède, l’épouse du Duc Cosimo Ier de Médicis qui acheta ce palais en 1549 avec l’intention d’en faire la résidence des Médicis à la place du Palazzo Vecchio. Les travaux se terminèrent en 1618 pour aboutir au palais actuel et ses jardins qui l’entourent. Durant le XIXe siècle Napoléon l’utilisa comme résidence durant son règne en Italie et il y a encore sa salle de bain de visible.

Le palais abrite aujourd’hui de nombreux tableaux, sculptures et objets d’art. La collection de tableaux (la galerie Palatine) occupe une vingtaine de salles décorées de fresques et de stucs en trompe-l’œil vraiment magnifiques. J’aime beaucoup quand il y a des explosions de couleurs dans ces intérieurs Renaissance. Pour le coup, je suis comblée entre toutes ses dorures et ses représentations colorées sur chaque pan de mur et chaque plafond !
Certaines œuvres exposées sont dignes de la Galerie des Offices avec des artistes tels que Filippo Lippi, Le Titien, Rubens, Le Caravage, Van Dyck, Le Tintoret ou encore Raphaël.
L’avantage ? Beaucoup moins de monde et l’entrée est moins chère.

Il y a également dans une des ailes du palais le Musée de la Mode qui retrace les grands mouvements stylistiques du pays avec l’exposition de grands créateurs comme Chanel, Yves Saint-Laurent, Dior…
A voir aussi : le musée de l’Argenterie et le musée de la Porcelaine.

Informations pratiques

Horaires : tous les jours de 8h15 à 18h50.
Fermé le lundi pour la galerie Palatine et d’art moderne, ouvert pour les autres musées.
 
Tarif : Billet jumelé galerie Palatine + galerie d’art moderne à 8,50 €

7 | Manger végétarien à BRAC

Lors de la préparation du voyage, j’ai recherché quelques adresses gourmandes sur les sites d’avis et les blogs voyages et je suis tombée sur BRAC. Les points de vue sont unanimes et très positifs : il ne faut pas passer à côté !
Le cadre est complètement atypique : on est dans une librairie, avec des ouvrages plutôt contemporains (art, photographie, voyage, culture…), et qui propose également de boire un verre ou de manger (cuisine 100% végétarienne et bio) tout en feuilletant les revues. Principe que je valide entièrement ! 

De l’extérieur, la librairie ne paye pas de mine et elle est un peu difficile à trouver. BRAC est inscrit en tout petit sur la porte et il y a aucune indication quand le store de la devanture est fermé !
L’intérieur est décoré avec goût, c’est très épuré et le mobilier est vintage, comme j’adore ! La partie restaurant se trouve dans une jolie salle, juste après un patio cocooning. 

Niveau plat c’est assez varié : pizza, pâtes, riz, poisson, lasagnes, salade… Après il faut aimer les légumes ! Mais même les non-végétariens trouveront facilement leur bonheur. Vous avez la possibilité de choisir trois plats, le tout dans une assiette unique pour la modique somme de 15€ ! La légère attente en vaut la peine : mes plats étaient succulents et les portions généreuses !  Un très bon rapport qualité-prix.
Côté dessert, le cheese-cake est particulièrement savoureux !

En plus, la playlist diffusée pendant le repas était extra et collait parfaitement au cadre : Lauryn Hill, Amy Winehouse, la B.O de Django Unchained, Wycley Jean, les Fugees…

Bref, une immense réussite pour ce concept original que je vous recommande les yeux fermés si vous êtes de passage à Florence !

Informations pratiques

BRAC
Via dei Vagellai 18/R 

Horaires : du lundi au samedi de 12h à 16h et de 19h à minuit et le dimanche de 19h à minuit

Assiette de 3 plats : 15 €

8 | Se rafraîchir aux Jardins de Boboli et Bardini

C’est sous une chaude après-midi que j’ai décidé de me promener un peu plus au frais dans les jardins de Boboli et de Bardini, situés à deux pas de l’appartement.

Situé derrière le Palazzo Pitti, le jardin de Boboli est le plus grand espace vert de Florence avec une superficie de 45 000 mètres carrés.
L’histoire du parc commence lorsque la famille de Médicis a acquis le Palazzo Pitti en 1550. Au début, le parc était uniquement compris entre le palais et le Forte di Belvedere. C’est au XVIIe siècle que le jardin a été étendu vers le sud-ouest. Ce charmant jardin fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Vous y découvrirez des grottes, des fontaines, un petit lac et des centaines de statues en marbreC’est dans son amphithéâtre que les premiers opéras de l’histoire ont été joués ! C’est également dans ces jardins qu’on cultivera pour la première fois la pomme de terre. On y trouve aussi des mûriers, des poiriers nains et d’autres fruits exotiques ramenés du monde entier.

Juste à côté se trouve les jardins de Bardini, plus petits, mais qui possèdent une magnifique vue sur tous les monuments de la ville. Ce jardin ancien est divisé en trois parties : le verger à l’est, l’escalier baroque au centre et le jardin anglais à l’ouest. 
Les variétés de fleurs et de plantes sont nombreuses : arbres fruitiers, rosiers noisette et bourbon, hortensias, glycines, iris, oliviers… On y trouve aussi des jeux d’eau, des grottes et un canal, une rareté dans les jardins florentins anciens. Le jardin porte le nom du célèbre antiquaire Stefano Bardini qui fût le dernier propriétaire.

Ce fût très agréable de se poser avec un bon livre sur les hauteurs de la ville, entourés de cette belle végétation ! 

Informations pratiques

Jardins de Boboli
Piazza Pitti

Horaires : De novembre à février : de 8h15 à 16h30. Mars et octobre : de 8h15 à 17h30. Avril, mai et septembre : de 8h15 à 18h30. Juin, juillet et août : de 8h15 à 19h30.
Le jardin ferme le premier et le dernier lundi de chaque mois.

Tarif : 10 €

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Jardins de Bardini
Costa S. Giorgio

Horaires : Du mardi au dimanche 10h-19h

Tarif : 10 €

9 | Visiter la plus grande basilique franciscaine au monde

La Basilique Santa Croce est la plus grande église franciscaine au monde avec ses 115m de long et 38m de large ! Je ne pouvais pas passer à côté !

Un peu d’histoire : La construction de la basilique commença en mai 1294 sur les fondations d’une petite église franciscaine érigée en 1252. Au cours du temps elle a connu de nombreux remaniements, et fut un laboratoire artistique : d’abord humaniste, puis Renaissance où de nombreux artistes, théologiens, religieux et hommes politiques se sont rencontrés.

Son extérieur est particulièrement raffiné et ses façades en marbre blanc et vert rappellent celles de la cathédrale Santa Maria del Fiore. Je tombe directement sous le charme ! De style gothique, elle représente une grande partie de l’histoire de l’art florentin avec ses grandes fresques et la présence d’œuvres de Giotto, Brunelleschi ou Donatello.
La nef est si large qu’il était impossible de soutenir l’ensemble de la basilique par les traditionnelles voûtes en pierre. La couverture est assurée par une charpente de bois, joliment peinte, qui donne une impression de grandeur. Une fois à l’intérieur, on se sent tout petit.

Egalement Panthéon de Florence, la basilique Santa Croce renferme près de 300 tombes dont celles de Michel-Ange, Machiavel, Galilée ou encore Rossini. J’ai été déçu qu’il n’y ait pas plus d’information concernant les artistes et les scientifiques, et qu’il y ait pas d’explication sur les décors des tombeaux, tous très symboliques. J’ai fait mes propres interprétations sans assurance…

La basilique est composée aussi d’une belle sacristie ainsi que de deux cloîtres.

Informations pratiques

Horaires : Du lundi au samedi : de 9h30 à 17h. Dimanche et jours fériés : de 14h à 17h.

Tarif : 8 €
L’entrée comprend la visite de l’église, de chapelles, de deux cloîtres, d’un petit musée et d’autres petites salles.

10 | Visiter de nuit le Palazzo Vecchio

Centre politique et symbole de la ville, le Palazzo Vecchio est un monument de grande importance artistique et historique à Florence. J’ai choisi de le découvrir de nuit pour clôturer en beauté mon séjour italien. Vous ne pouvez pas le manquer avec sa tour de 94m de haut !

Un peu d’histoire : Le palais a été construit entre 1299 et 1314 pour servir de lieu de résidence et de travail aux fonctionnaires de la république. Tout au long des siècles, le palais a pris différents noms : initialement appelé Palazzo della Signoria, il a pris par la suite le nom de Palazzo Vecchio lorsque la Cour a été transférée au Palais Pitti.
Il abrite aujourd’hui le Conseil Municipal de Florence.

J’entre dans le palais en passant par une magnifique cour intérieure, décorée par des vues des villes sur lesquelles s’étendait le pouvoir autrichien, suite au mariage de François de Médicis avec Jeanne d’Autriche. Le résultat est remarquable.

Je décide de monter en haut de la tour pour admirer le coucher de soleil, cette fois-ci face au Ponte Vecchio. Ce fût très probablement l’un des plus beaux de ma vie : le ciel a pris de splendides teintes orangées. Nous étions quelques photographes a capturé cet instant magique, nous laissant la place à tour de rôle. Ce n’est pas la même ambiance qu’à la Piazzale Michelangelo ! J’ai savouré ce moment de tranquillité et de beauté jusqu’à la tombée de la nuit pour ensuite redescendre visiter l’intérieur du palais.

Je me  dirigée en premier vers la salle des cartes, endroit que je voulais absolument voir. Je n’ai pas été déçue : cette salle comprend des cartes du monde peintes entre 1563 et 1584. C’est un témoignage des connaissances géographiques de l’époque et l’on se rend compte de l’immense différence avec aujourd’hui. Certains dessins sont assez caricaturaux notamment l’Afrique et l’Asie et les villes ne se situent pas au bon endroit.
Avec le globe central vous aurez encore plus l’impression d’avoir fait un saut dans le temps ! 

S’enchaîne ensuite une succession de salles et d’appartements, tous décorés de fresques et de peintures, qui m’amènent à la salle des Cinq Cents. Mesurant 54m de long par 23m de large, pour une hauteur de 18m, elle symbolise la puissance de la République florentine. Elle devait accueillir les 500 membres du Conseil. Cette institution travaillait avec le Consiglio Maggiore, formé de citoyens de la cité, en ayant pour but de distribuer le pouvoir à la population.
Ce sont Léonard de Vinci et Michel-Ange qui ont orné la salle de fresques célébrant les victoires de la République, à la gloire des Médicis et de Florence. Le plafond à caissons et les peintures sont particulièrement impressionnants. 

Informations pratiques

Horaires : Du 1er avril au 30 septembre : Du vendredi au mercredi de 9h à 23h. Jeudi de 9h à 14h. Du 1er octobre au 31 mars : Du vendredi au mercredi de 9h à 19h. Jeudi de 9h à 14h.

Tarif : 10 €

J’espère que ses recommandations de visites vous ont donné envie d’aller à Florence, si riche et diversifiée ! En tout cas, la ville m’a complètement conquise et me laisse un très bon souvenir !